Etre ou ne pas être : (auto-)perceptions européennes à travers le prisme de la guerre en Irak
Dans cet article, l'auteur étudie la façon dont se sont comportés les Européens lors de la crise irakienne et, dans ce contexte, cherche à cerner les contours d'une éventuelle identité européenne. En 2002/2003, le conflit a agi comme un révélateur et a laissé apparaître d'importantes convergences dans la manière dont les opinions publiques européennes ont appréhendé la question de l'intervention militaire, le rapport aux Etats-Unis et le rôle de l'Union européenne sur la scène internationale. On ne peut certes avancer que les Européens se caractérisent par une culture diplomatique et stratégique commune, d'une part parce que les élites politiques ont pris des positions opposées, d'autre part parce que la période étudiée est trop brève pour en juger. Cependant, si l'on se réfère à un sentiment minimal d'appartenance commun et au partage de critères d'interprétation identiques, il semble qu'on puisse identifier en Europe les éléments d'une sphère publique en voie d'émergence.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa brigade franco-allemande et la relance de la défense européenne
Une chose est claire depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche : le projet d’unification européenne est menacé dans son existence même. À moins d’élaborer une politique de défense souveraine pour parer à la guerre en Ukraine et à l’affaiblissement des garanties de sécurité américaines, l’Union européenne verra se poursuivre l’érosion de sa dynamique de cohésion interne et de son attractivité externe.
Friedrich Merz et la Zeitenwende 2.0. Une « nouvelle ère » pour les relations transatlantiques ?
Le 23 février 2025, près de 60 millions d’électeurs ont été appelés à élire un nouveau Bundestag. Ces élections donneront également naissance à un nouveau gouvernement dans la première économie d’Europe.
Après les élections : l’Allemagne en quête d’une stabilité ébranlée ?
Avec 82,5 % de participation, l’Allemagne a enregistré un taux de mobilisation inédit depuis 1987, une hausse de 6,1 points par rapport à 2021. Comme en 2021, cette forte participation a profité à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a su mobiliser un grand nombre d’anciens abstentionnistes.
Ce passé qui oblige
Les relations germano-polonaises ne sont pas au beau fixe. L’absence de Donald Tusk à la rencontre du 18 octobre dernier à Berlin en est certainement l’une des meilleures illustrations. L’Allemagne a pourtant une responsabilité historique à l’égard de la Pologne. Hans Stark explique.