Terrorisme et sécurité intérieure
Alors que la porosité entre les théâtres d’opérations et les sociétés ne cesse de croître, la frontière entre défense et sécurité intérieure évolue au gré des menaces, qu’il s’agisse du terrorisme, de la guerre de l’information ou du crime organisé.
Sujets liés
De 1989 à 2019 : les évolutions de la doctrine chinoise de maintien de l’ordre depuis Tiananmen
Le 3 juin 1989, le mouvement pour la démocratie des étudiants de la place Tiananmen était réprimé dans le sang. Trente ans après qu’en est-il de la doctrine et de l’appareil de maintien de l’ordre chinois ? Un nouveau Tiananmen est-il possible aujourd’hui et comment serait-il géré par le gouvernement chinois ?
L'épineuse question du retour des djihadistes en Europe
Le nombre d’Européens ayant rejoint la zone syro-irakienne oscille entre 5 000 et 6 000. Parmi ceux-là, entre 1 500 et 1 800 seraient revenus. Trois pays européens dépassent le seuil des 300 "revenants" : le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne.
Quels défis pour l'Afrique en 2020 ?
La montée de l’insécurité au Sahel : l’opération Barkhane est-elle dans l’impasse ? Une nouvelle crise de la dette se profile en Afrique : à qui la faute ?
Les violences armées au Sahara. Du djihadisme aux insurrections ?
Le djihadisme vit des mutations qui s’opèrent sous nos yeux. Ces mutations nécessitent de sortir d’une lecture instantanée des évènements et de prendre une distance raisonnable avec la « djihadologie ».
Qui sont les djihadistes de France ?
En novembre 2018, Marc Hecker a participé aux premiers "états généraux psy sur la radicalisation". L'ouvrage Etats de la radicalisation (Seuil, 2019) regroupe les contributions des différents intervenants.
L’impact des opérations extérieures sur la politique de sécurité française. Vidéo
Interview avec le général Grégoire de Saint-Quentin, sous-chef d’état-major « opérations » de l’état-major des armées, par Jean-Dominique Merchet, correspondant défense et diplomatie de L’Opinion.
Interpellations musclées à Moscou lors d’une marche contre les abus policiers
Plus de 500 personnes ont été interpellées hier à Moscou lors d'une marche contre les abus de la police, et en soutien au journaliste Ivan Golunov. La plupart ont été relâchées, mais certaines interpellations ont été plutôt musclées ; une attitude qui semble contraster avec la libération "surprise" mardi d'Ivan Golunov à la suite d'un immense mouvement de contestation de la société civile russe.
Le chaos et après - 3 questions à Gilles Kepel
Interview de Gilles Kepel, directeur de la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l'ENS, en marge de la conférence Ifri du 20 mars 2019.
Des syndicats policiers réclament le soutien de l'armée
Le ministère de l’Intérieur s’inquiète de l’état de fatigue des forces de l’ordre si elles devaient faire face à un nouveau samedi d’émeutes.
Retour sur la "guerre contre le terrorisme" à la française
Cet article, publié trois ans après les attentats de novembre 2015, fait le point sur la "guerre contre le terrorisme" menée par la France.
Meurtre des policiers à Magnanville : maîtriser notre émotion
Le double meurtre de Magnanville, particulièrement abject, marque une nouvelle étape dans la stratégie de terreur de Daech en France. Il démontre que les policiers peuvent être des cibles jusque dans leur sphère privée et que leur famille peut également être visée. Pour Marc Hecker, chercheur au Centre des études de sécurité de l'Ifri, l'affichage de nos frayeurs fait le jeu des terroristes qui cherchent, via une spirale de la violence, à fragmenter la société.
Non, nous n’avons pas laissé Internet aux djihadistes
"Soyons clairs : Internet n'est pas le seul responsable de la radicalisation. La radicalisation est un phénomène complexe : de nombreux facteurs (sociaux, culturels, religieux, etc.) doivent être pris en compte dans les processus d'évolution vers le djihadisme."
"La France aurait été attaquée de toute façon", Interview de Marc Hecker pour les Echos.fr
"La France figure depuis bien longtemps parmi les pays les plus honnis des djihadistes. Ceci est notamment lié à notre passé colonial mais aussi à notre pratique de la laïcité perçue par les djihadistes comme une forme d’islamophobie institutionnalisée."
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