Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés


Quelles règles pour la cyberguerre froide ?
Les diplomates occidentaux se mobilisent pour réguler les conflits dans le cyberespace. Avant qu’un Etat ou une organisation terroriste ne paralyse tout Internet.
Nouvelles menaces, nouveau métier. La montée en puissance des attaques sur le Net, dont le point culminant fut en 2016 l'ingérence d'hackers russes dans la présidentielle américaine, fait émerger la profession de cyberdiplomate, c'est-à-dire de diplomate chargé des négociations internationales sur la cybersécurité. Dans l'ombre, ces spécialistes s'activent pour tenter de réguler les cyberguerres désormais clairement ouvertes - mais jamais officiellement déclarées - entre les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord... Un de leurs objectifs prioritaires est de sanctuariser les « registrars », les annuaires d'adresses dont dépend le bon fonctionnement du Net.
Si ces serveurs étaient attaqués, tout l'Internet s'arrêterait, provoquant un effondrement de la plupart des activités humaines sur terre, mais aussi en mer et dans l'espace... « Notre objectif est tout simplement de faire en sorte que l'humanité puisse continuer à tirer bénéfice du cyberespace, malgré les menaces qui pèsent sur lui », résume Gustav Lindstrom, chargé du programme « nouveaux défis de sécurité » au GCSP (Geneva Centre for Security Policy), un think tank helvétique. « Internet est un bien commun de l'humanité, tout comme la haute mer, les régions polaires, l'atmosphère, l'espace..., rappelle un haut fonctionnaire européen. Il doit être géré et réglementé d'une façon particulière. »
L'Etat du Monde en 2017 : prospectives
Peut-on croire raisonablement qu'il y aurait une mondialisation heureuse un jour alors que nous constatons le retour à un monde fragmenté, à un illibéralisme économique et politique.... Sommes-nous en présence d'un déséquilibre des puissances ? Le grand enjeu pour 2017 mais aussi pour les années à venir, c'est comment maintenir un monde raisonablement ouvert et avec des pays qui retrouvent toute leur diversité ?
Axe Paris-Moscou : vers un volte-face diplomatique français ?
2017 sera-t-elle l’année d’un nouvel axe Paris-Moscou ?

Comment la Russie tente de faire du Moyen-Orient sa chasse gardée
Pas de “concessions aux terroristes”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné le ton face à son homologue turc, mardi 20 décembre. Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie. Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le diplomate lors d'un discours et devant les caméras toujours en marche, le terroriste a affirmé avoir agi pour venger les bombardements russes sur Alep.
Pour le moment, cet assassinat n'a été revendiqué par aucune organisation jihadiste. Mais en permettant à Bachar Al-Assad de reprendre la ville syrienne, Moscou est devenu une cible de choix pour les groupes terroristes implantées parmi les rebelles. Malgré ces menaces et la pression diplomatique de la France et des Etats-Unis, le Kremlin ne faiblit pas. Bien au contraire : la Russie est plus que jamais un acteur de premier plan dans la région. Franceinfo explique comment Moscou tente de damer le pion aux puissances occidentales au Moyen-Orient.
En se présentant comme le seul rempart contre le terrorisme
Cet assassinat risque-t-il de compromettre le réchauffement des relations entre la Russie et la Turquie ? Les chefs d'États des deux pays ont assuré du contraire. Pour Vladimir Poutine, cet acte terroriste est "une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie." De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré que la coopération des deux puissances "ne sera pas entravée par cette attaque".
Mevlüt Mert Altintas, le policier turc qui a tiré sur le diplomate russe, a affirmé avoir voulu se venger de Moscou pour son implication en Syrie. Mais son acte pourrait avoir l'effet contraire. Le discours du Kremlin - comme celui de Bachar Al-Assad - consiste à présenter la Russie comme le dernier rempart contre les groupes terroristes à l'œuvre en Syrie et en Irak. Et le fait que la diplomatie russe ait été directement visée par cette attaque pourrait appuyer cet argumentaire.
Plusieurs think tanks occidentaux, comme l'Institute for the study of war ont montré que les frappes russes en Syrie visent principalement la rébellion et non les positions de l'Etat islamique.
France: Reducing Nuclear Dominance and Promoting a Low Carbon Energy System
Ce chapitre sur le modèle français de transition énergétique est extrait d'une étude de l'IASS réalisée en préparation de la Présidence allemande du G20. S'appuyant sur l'analyse de quatorze stratégies nationales, l'étude entend montrer comment les vingt plus grandes économies industrialisées et émergentes pourraient s'enrichir de leurs expériences mutuelles et oeuvrer collectivement pour la promotion de l'énergie durable.
Entre Asie orientale et Asie-Pacifique : la centralité de l’ASEAN à l’épreuve de la puissance
Longtemps cantonnée à l’ASEAN, l’organisation de l’Asie orientale est aujourd’hui le théâtre d’une potentielle rivalité normative entre les États-Unis d’une part (à travers le PTP) et la Chine d’autre part (notamment à travers le PERG).
Chine et ordre économique mondial, une contestation feutrée mais assumée
Longtemps restée membre passif des organisations multilatérales de coopération économique, la Chine a récemment changé de posture alors que les États-Unis étaient confrontés à une grave crise financière.
La Conférence sur la gouvernance mondiale dénonce la vague d’isolationnisme
« Le temps n'est plus de rêver à une mondialisation naïve », met en garde le président de l'IFRI, à qui l'on doit la tenue de cette neuvième édition de la WPC au Qatar. Comme à l'accoutumée, c'est à l'élaboration d'un choix très diversifié de thèmes et de domaines que s'est attelé l'Institut français des relations internationales (IFRI), sous la houlette de son fondateur et président Thierry de Montbrial, en vue de préparer le programme de la 9e édition de la Conférence sur la gouvernance mondiale (World Policy Conference, WPC) qui s'est tenue cette année à l'hôtel Sheraton de Doha, au Qatar.

Atlas de l'Inde : Une nouvelle puissance mondiale
Après deux décennies de croissance accélérée, les défis de l'Inde contemporaine sont immenses. Comment cette grande démocratie consolidera-t-elle sa montée en puissance, entre ses propres tensions intérieures et un environnement régional troublé ? Plus de 100 cartes pour comprendre la place nouvelle de l'Inde dans le monde d'aujourd'hui.

La France devait-elle recevoir Poutine comme si de rien n'était?
François Hollande a hésité avant de trancher. "Je me pose encore la question" de savoir s'il faut recevoir M. Poutine. "Est-ce que c'est utile?", s'interrogeait le président français lundi soir, sur la chaîne de télévision TMC.
Le patron du Kremlin devait en effet inaugurer, le 19 octobre, dans le cadre d'un visite privée, un "centre spirituel et culturel orthodoxe russe" abritant une église, une école et les services culturels de l'ambassade, ainsi qu'une exposition organisée par la Fondation Vuitton sur la collection du mécène russe Sergueï Chtouchkine.
Le report de cette visite résulte du télescopage de deux agendas incompatibles. "D'un côté, explique Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie à l'IFRI. La construction, décidée en 2007, dans un contexte complètement différent, d'une cathédrale orthodoxe à Paris qui devait être un couronnement du soft power [diplomatie d'influence, ndlr] russe, du rayonnement du 'monde russe' au-delà des frontières. De l'autre, la crise diplomatique actuelle marquée par un pic du hard power russe, avec les bombardements d'Alep."
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