Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés
L’Asie de l’Est et le COVID-19 : le spectre du retour de la pauvreté
« Quand la Chine tousse, le reste de l’Asie s’enrhume. » Jamais cette boutade n’aura été aussi appropriée. La crise du COVID-19 a révélé l’ampleur de la dépendance de l’ensemble des pays d’Asie orientale à l’égard de la Chine, avec des implications profondes sur l’ensemble de la région, et un probable retour de la pauvreté.
COVID-19 : le prix de l’incurie
Il n’est pas facile de prendre du recul par rapport à une bataille qui se livre sur le terrain le plus intime pour chacun d’entre nous, et n’a pas encore atteint son point culminant. Je ne veux cependant pas attendre pour vous livrer quelques réflexions sur la pandémie du COVID-19, mais surtout sur son contexte.
La politique commerciale japonaise : garder le cap dans la tourmente
Traditionnellement attaché au système commercial multilatéral et à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le Japon fait fréquemment appel à son mécanisme de règlement des différends.
La politique de l’Arabie Saoudite en Afrique : vecteurs et objectifs
Parmi les pays du Golfe, l’Arabie Saoudite était jusqu’à peu le pays qui avait le plus grand nombre de représentations diplomatiques en Afrique (27[1]).
La Chine et les normes techniques : enjeux géopolitiques
La Chine s’impose rapidement comme une puissance redoutable dans l’élaboration de normes techniques, transformant le paysage international de la normalisation et réintroduisant un élément de géopolitique dans ce que l’on considère trop souvent comme de simples processus techniques.
L’alliance nippo-américaine : le Japon reprend la main
Le Japon entretient avec la notion de puissance une relation complexe. Archipel, il inscrit dans sa Constitution de 1946 l’interdiction du maintien d’un potentiel de guerre, ce qui l’arrime durablement au camp occidental dont il a besoin pour assurer sa sécurité. Pourtant, la diplomatie japonaise a toujours réussi à jouir d’une relative autonomie, en partie grâce au miracle économique qu’a connu ce pays.
Entre attrait et répulsion : Atouts et faiblesses de l’image de la Russie à l’étranger
À la recherche d’une meilleure image, la Russie met en place tout un arsenal de soft power depuis le milieu des années 2000 selon un modèle occidental.
Le conflit anglophone au Cameroun. Un dialogue sans partenaires
Le soutien au régime Biya a été imposé pendant plusieurs décennies grâce à l’accord tacite selon lequel les citoyens échangeaient leurs libertés civiques contre la promesse de la paix civile, de l’unité et de l’émergence.
China’s Ambiguous Positions on Climate and Coal
Les données sur la consommation d’énergie de la Chine pour 2018 reflètent l’ambiguïté de l’attitude de Beijing à l’égard du changement climatique.
RAMSES 2020. Un monde sans boussole ?
Pour sa 37e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2020. Les mers dangereuses : commerce, câbles, transits énergétiques, mouvements militaires, dangers écologiques... : de l'Asie au Moyen-Orient, les mers sont les nouveaux espaces de manoeuvre et d'affrontement de tous les acteurs de la planète globalisée. L'Amérique latine en fusion : quel avenir pour une Amérique latine malmenée entre expériences "de gauche" et populisme "de droite", bouleversée par les flux migratoires, ravagée par les trafics de drogue et confrontée à un voisin imprévisible ? Le multilatéralisme a-t-il un avenir ? Commerce international, désarmement, sanctions, environnement... : comment sauver un multilatéralisme contesté de toutes parts par les affirmations de puissances ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.