Politique intérieure allemande
L’analyse de l’Allemagne, à l’échelle nationale et régionale s’avère nécessaire pour comprendre les enjeux modernes qui polarisent, animent les débats et orientent tant les partis politiques que le Gouvernement.
« La France et l'Allemagne ne partagent pas les mêmes cultures politique et géopolitique »
Hans Stark, Secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri et professeur à la Sorbonne Université, revient sur les élections allemande et italienne de ce weekend et sur les enjeux européens.

Pourquoi Angela Merkel a déjà tout gagné, avant même le résultat du référendum du SPD
"Si le SPD vote non à la coalition, ça va devenir problématique pour l'Allemagne, pas forcément pour la chancelière".
ALLEMAGNE - C'est bientôt la fin du suspense, et d'un feuilleton dont Angela Merkel se serait sans doute bien passée. Ce dimanche 4 mars, l'Allemagne saura si oui ou non elle s'engage dans une nouvelle Grande coalition (GroKo) entre le SPD et la CDU, grâce au résultat du scrutin interne des militants sociaux-démocrates, qui doit être annoncé à 8h. Si le "oui" l'emporte, la chancelière pourra enfin officiellement s'atteler à la formation de son gouvernement. Mais alors que l'avenir du pays repose entre les mains du SPD, Angela Merkel est-elle toujours en position dominante face aux sociaux-démocrates ?

La République de Berlin implose‑t‑elle ?
Une fois n’est pas coutume, l’Allemagne se donne en spectacle. Une campagne électorale courte, atone, pour ne pas dire de facto inexistante – à l’extrême opposé de ce que la France a vécu avant la victoire d’Emmanuel Macron – a débouché sur une succession de drames post-électoraux au terme desquels l’Allemagne sera dotée, six mois après les élections et seulement si les militants du SPD le veulent bien, d’une coalition sans doute fragilisée et contestée.

Berlin lance sa GroKo version 3

Allemagne : un accord au forceps
Angela Merkel salue la perspective d’un gouvernement «stable» après une alliance qui lui a coûté très cher.

Allemagne : «Le SPD a gagné beaucoup de ministères importants»
D'après plusieurs médias allemands, un accord de coalition a enfin été trouvé entre les sociaux-démocrates du SPD et l'alliance CDU-CSU pour former le prochain gouvernement allemand. Barbara Kunz, chercheuse à l'Ifri, en décrypte les enjeux.
« Le SPD a obtenu beaucoup dans la formation du gouvernement allemand »
Politilogue et universitaire, Hans Stark dirige, à Paris, le Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) au sein de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il a récemment codirigé le livre L’Allemagne sur la scène internationale (Septentrion, 2017). Il analyse la composition du nouveau gouvernement fédéral, qui était sur le point d’être officialisée mercredi.

Merkel fin prête à former un tandem réformateur avec Macron pour l'Europe
La réforme de l’Union européenne est le premier point de l’accord de coalition allemand. Même s’il est vague, il s’apparente à une main tendue vers Emmanuel Macron. L’Europe va pouvoir avancer. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, on n’attendait qu’un accord de coalition à Berlin pour voir émerger du couple franco-allemand une ligne commune sans laquelle l’Union est toujours restée au point mort.
Allemagne : la grande coalition, une chance pour l’Europe ?
Angela Merkel assurera un quatrième mandat de chancelière. Les principaux médias l’ont annoncé ce mercredi matin : au terme d’une ultime nuit de négociations, un accord a été trouvé avec les sociaux-démocrates.

En Allemagne, un accord de coalition
Il n'y aura probablement pas de gouvernement de coalition en Allemagne avant le mois de mars. Certes un accord a été trouvé ce matin, entre SPD et CDU, mais bien des négociations doivent encore se tenir. Un accord qui arrange Emmanuel Macron, en ce qu'il remet les questions européennes au coeur des priorités allemandes. Mais un accord qui doit encore faire la preuve de sa solidité.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
