Politique étrangère chinoise
China's foreign policy is asserting itself between growing tensions with liberal democracies and the commitment of the "Global South". The BRI is complemented by a "Global Development Initiative" whose contours are still unclear.
La Chine en Asie : Quels objectifs sous Xi Jinping ?
La région Asie-Pacifique est plus que jamais prioritaire pour la politique étrangère chinoise. Il s’y concentre une somme d’intérêts économiques, énergétiques et de sécurité majeurs pour Pékin.
Soft power chinois en Afrique : Renforcer les intérêts de la Chine au nom de l'amitié sino-africaine
Bien que l’intérêt de la Chine pour l’Afrique ne soit pas récent, la présence chinoise sur le continent africain s’est considérablement renforcée depuis les années 2000, notamment sous l’effet de la politique d’internationalisation des entreprises (zouchuqu zhengce, going out policy), permettant a priori à la Chine d’y accroître son influence.
Asie-Pacifique : la priorité de la politique étrangère chinoise
La Chine est de plus en plus active dans la région Asie-Pacifique qui constitue le cœur de sa politique étrangère.
Chine/ASEAN : Une diplomatie tous azimuts rondement menée
Fondée sur une enquête de terrain auprès d'observateurs et responsables de l'ASEAN, cette étude met en évidence le changement fondamental intervenu ces dix dernières années dans les relations entre la Chine et l'ASEAN.
La Chine en Afrique : intérêts et pratiques. Essai d'analyse du mode de fonctionnement d'un système
En moins d’une quinzaine d’années, la Chine s’est élevée au rang de « puissance africaine » de premier rang en couvrant un large éventail de domaines : économiques, politiques, diplomatiques et militaires. Durant cette période, la Chine est devenue le second partenaire économique du continent africain (Afrique du nord incluse). Les voyages de dignitaires chinois en Afrique se sont multipliés, accompagnés de leurs lots de partenariats de développement, de signatures de contrats, dont certains ont impressionné par leur ampleur et leur nature.
Le "modèle chinois" : une chimère
En 2004, Joshua Cooper Ramo lance le "Beijing Consensus" [1], antidote au "Washington Consensus" des années 1990 qui prônait démocratie et néolibéralisme. Suivez l'exemple chinois (un régime autoritaire teinté d'économie de marché), déclare J.C. Ramo, et vous sortirez de la pauvreté. Le dit-consensus gagne peu à peu du terrain jusqu'au fond de l'Afrique. En revanche, les Chinois se montrent, à raison, fort discrets.
Retour à la stratégie du dialogue dans le détroit de Taiwan
Le 13 juin 2008, sous l"impulsion du nouveau président taiwanais Ma Ying-jeou, la Chine et Taiwan ont relancé le train des négociations en signant deux nouveaux accords. Premièrement, des vols réguliers de transport de passagers relieront huit aéroports de Taïwan à cinq aéroports du continent. Les premiers vols ont en effet été effectués le 4 juillet dernier. Deuxièmement, le nombre de touristes chinois autorisés à se rendre en groupe à Taiwan passera graduellement au niveau de 3000 personnes par jour. Ces deux nouveaux accords, qui amorcent la reprise des " liaisons directes " attendues par Pékin, ont étés signés dans le cadre du " consensus de 1992 " remis à l"honneur par les nouvelles autorités taiwanaises.
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