Politique intérieure américaine
Le mandat de Trump a laissé une marque profonde aux États-Unis. Les fortes dissensions à tous les étages de la sphère politique perturbent le bon fonctionnement des institutions et fragilisent l’équilibre du pays.
Sujets liés

Donald Trump pourrait-il abandonner la course à la présidentielle?
Donald Trump pourrait-il abandonner la course à la présidentielle américaine? Même si elle semble peu probable, l'hypothèse circule néanmoins depuis quelques temps dans les cercles d'initiés.

Can America make Trump great again ?
Il semble de plus en plus seul. Entre la pandémie qu’il a longtemps niée et les manifestations depuis la mort de George Floyd, Donald Trump peut-il l’emporter ? Can America make Trump great again ?

Qui s'oppose aux ambitions chinoises ?
La Chine ne cache plus ses ambitions mondiales : investissements massifs dans les pays en développement, conquête spatiale, développement de la 5G... L'inquiétude monte parmi les puissances occidentales, qui prennent leurs distances avec le pays. Mais peut-on vraiment se passer de la Chine ?

Covid, crise : la chute de Trump ?
Donald Trump reporte un meeting de campagne dans le New Hampshire, officiellement à cause d'une "tempête tropicale". N'essaye-t-il pas plutôt d'éviter une nouvelle polémique ? A Tulsa, le 20 juin dernier, il a fait un meeting devant plusieurs milliers de partisans. Il ne portait pas de masque. Son public aussi d'ailleurs. Résultat : deux semaines après sa venue, le nombre de cas de coronavirus a doublé dans la ville ! En 24 heures, le pays a enregistré plus de 65 000 cas supplémentaires. Pourtant, le président américain persiste à dire que cette augmentation est due à un meilleur dépistage. Les Américains sont de plus en plus critiques : 33% de la population seulement approuve sa gestion de la crise sanitaire. Sur la corde raide pour novembre ? Son adversaire démocrate Joe Biden est, en tout cas, donné favori.
Présidentielle américaine : Donald Trump a-t-il déjà perdu les élections ?
Avec le coronavirus, la situation pour Donald Trump est devenue difficile aux États-Unis. C’est à se demander si le président n’a pas déjà perdu les élections de novembre prochain.

La mauvaise passe de Trump va-t-elle se transformer en défaite?
Alors que de nombreux observateurs prédisaient une réélection sans trop d'encombre pour Donald Trump, la situation semble se tendre pour le président américain. Pendant que Joe Biden fait la course en tête et creuse l'écart, lui perd des points dans l'opinion publique –même dans le camp républicain et chez ses plus fervents soutiens.
Trump, mauvaise passe
Donald Trump avait promis une démonstration de force à Tulsa samedi, dans le bastion républicain de l’Oklahoma. Le président américain qui tenait à marquer un grand coup, annonçait une foule immense d’un million de supporters pour son premier meeting depuis mars. Mais la foule n’a pas été au rendez-vous et les images de tribunes clairsemées font depuis beaucoup parler de l'autre côté de l'Atlantique. Car si l’événement était censé relancer la campagne de réélection de Donald Trump, il a au contraire viré au fiasco, soulignant la mauvaise passe que ce dernier traverse.
Les démocrates américains font-ils la bonne campagne face à Donald Trump ?
À un peu plus de quatre mois de la présidentielle américaine, Donald Trump est en difficulté. Il doit faire face aux conséquences économiques et sanitaires de la pandémie de Covid-19 et aux manifestations antiracistes dans son pays.
Quelle politique étrangère américaine après 2020 ?
Si Joe Biden devenait président des Etats-Unis, comment la politique étrangère américaine évoluerait-elle ?
Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord, parle de son article pour le numéro d'été 2020 de la revue Politique étrangère "Quelle politique étrangère américaine après 2020 ?".
COVID-19 et Trumpisme : sommaire du Politique étrangère de l'été 2020

Donald Trump remplace Rex Tillerson par Mike Pompeo au département d'Etat
Le président américain Donald Trump a annoncé mardi le départ de son chef de la diplomatie Rex Tillerson, remplacé par l'actuel directeur de la CIA, Mike Pompeo. Interview de Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI).
L'État américain "résistera à Donald Trump"
Depuis son élection, le Président américain s’est distingué plusieurs fois par des attaques, le plus souvent sur Twitter, à l’encontre de sa propre administration. Certains décrivent un président incompétent ou encore colérique. Mais qu’elle est vraiment la situation à Washington ? Entretien avec Laurence Nardon, spécialiste des institutions américaines.

"Je constate que Donald Trump est inoxydable"
Le démocrate Doug Jones a battu l’ancien magistrat conservateur Roy Moore dans l’élection pour le poste de sénateur de l’Alabama.
L’Afrique, cadet des soucis de Donald Trump
À peine arrivé à la Maison Blanche, Donald Trump commence à dévoiler les grandes lignes de sa politique étrangère. Et l'avenir du continent africain semble bien loin de ses priorités, sauf pour y faire du "business" et combattre le terrorisme.
Au moins un proche de Donald Trump connaît l’Afrique… celle des champs de pétrole
Le futur secrétaire d’Etat Rex Tillerson, ex-patron d’ExxonMobil, a son réseau dans l’Afrique « utile » : Nigeria, Libye, Angola, Tchad et Mozambique.
Quand la Russie "trolle" les démocratie
Que dire des supposées tentatives de déstabilisations politiques venues de Russie ? Le Kremlin a-t-il trouvé dans cette nouvelle stratégie, un moyen pour peser sur le destin du monde ? Que veut la Russie et d'où lui viennent ses moyens techniques lui permettant d'effectuer ces attaques?

Rétro 2016 : une année sous le signe de Poutine
De la Syrie à l’élection présidentielle américaine, la Russie semble avoir pesé sur les principaux dossiers brûlants de 2016. Récit d’une année sous le signe du Kremlin.
La Syrie, la présidentielle américaine ou encore le pétrole. En 2016, l'ombre de la Russie a plané sur l'actualité. Sur de nombreux aspects, Moscou apparaît comme le principal acteur des relations internationales.
"À l’heure actuelle, Vladimir Poutine doit être en train de sabrer le champagne", juge Julien Nocetti, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). En effet, le pays revient de loin. L’an dernier, l’annexion de la Crimée et le conflit en Ukraine avait placé le pays “dans un isolement international”, rappelle l’expert français. L’économie russe avait aussi souffert sous l’effet conjugué des sanctions internationales et du faible prix du pétrole, dont la Russie est l’un des principaux producteurs, hors Opep.
“Gains politiques majeurs”
De ce passé, Moscou a su faire, en partie, table rase. L’entreprise de reconquête d’une place de choix à la table des puissants de ce monde est passée en premier lieu par la Syrie. La Russie a commencé ses frappes aériennes à l’automne 2015, mais ce n’est qu’en 2016 que son rôle militaire est devenu prédominant.
"La stratégie a cyniquement bien marché : on n’a plus parlé de l’Ukraine alors qu’un conflit s’y déroule toujours dans l’est du pays", constate Julien Nocetti. L’interventionnisme russe en Syrie a également permis à la Russie de se rendre "incontournable dans la région, elle arrive à parler à toutes les puissances au Moyen-Orient, et a démontré qu'elle peut protéger les régimes autocratiques menacées", ajoute Tatiana Jean, responsable du centre Russie de l’Ifri. Selon elle, Moscou, en procédant à une "utilisation extrêmement habile du concept de 'guerre limitée' [dans un espace restreint et avec une utilisation limitée des forces armées, NDLR], a obtenu des gains politiques majeurs".
Le principal étant de redevenir l’alternative numéro 1 aux États-Unis. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour Vladimir Poutine : "Le Moyen-Orient à un rôle instrumental dans la diplomatie russe afin de permettre à Moscou de rétablir une relation directe avec Washington", d'égal à égal analyse Julien Nocetti.

Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
Trump: les hommes du président
La surprise de l'élection de Donald Trump en cache une autre : la composition de sa future administration. A en juger par les personnalités choisies, le gouvernement Trump ressemblera à son président : masculin, blanc, sexagénaire, riche, sans expérience politique, proche de la finance et de l’industrie américaine et perclus de conflits d’intérêts avec des Etats étrangers.
Russie / États-Unis : les débuts d'une cyberguerre froide ?
Aujourd’hui la dissuasion n’est plus nucléaire mais informatique. Au point qu’aux États-Unis la CIA accuse Moscou d'avoir pesé dans la victoire de Donald Trump. Le sujet est à la une aux États-Unis : les agences de renseignement américaines disent avoir la certitude d’une ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle qui a vu la victoire de Donald Trump.
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