Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
Sujets liés

Le Maghreb dans la politique arabe de la Turquie : Aperçus sur une stratégie en développement
Pays passé en moins d’un siècle du statut d’empire vieillissant à celui de république laïque moderne et orientée vers l’Occident, la Turquie est entrée dans le XXIe siècle en tant que puissance économique déterminée à jouer un rôle régional et international de plus en plus important, commençant par retisser des liens avec un monde musulman qu’elle avait longtemps négligé.
Les manifestations de Taksim vues par les médias arabes : le modèle turc à l'épreuve de la rue
Les réactions des médias arabes aux manifestations de » masse de juin 2013 en Turquie ont été immédiates, passionnées mais partagées. Elles confirment l’intérêt croissant des sociétés arabes pour les questions turques, mais aussi l’instabilité de l’image de ce pays dans la région.
Allemagne, France, Turquie : la triangulation des puissances
Les relations entre l’Allemagne, la France et la Turquie ont longtemps fonctionné sur un mode strictement bilatéral, avec une intensité, un style et des domaines de coopération différents. La perspective européenne introduit désormais dans ces relations un début de dynamique triangulaire.
Syrie: l'accord russo-américain difficile à mettre en œuvre
Les accords atteints par les chefs des diplomaties russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry sur le problème syrien sont difficiles à réaliser, estime Thomas Gomart, de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Syrie : rebondissements diplomatiques
Comment les déclarations du G20, des pays européens et la proposition russe éloignent-elles la possible intervention militaire?
Le projet russe ne règle rien mais rétablit un lien direct avec Washington
Force est de reconnaître au Kremlin un sens de la manoeuvre dont peu de diplomaties sont aujourd'hui capables. La proposition russe invitant Damas à placer son arsenal chimique sous contrôle international est avant tout dilatoire. Apparemment, le tandem Poutine-Lavrov, alliage d'expérience et de constance, aurait pris l'ascendant sur un tandem Obama-Kerry émotionnel et pusillanime.
Syrie : comment Moscou a repris la main
Lundi soir, Moscou a créé l’événement en proposant de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien. Cette offre, que Damas affirme accepter, a été bien accueillie par Washington et par Paris, qui se disent d’accord pour l’examiner à l’Organisation des nations unies (ONU). Les deux capitales sont pourtant les plus fervents défenseurs de frappes punitives contre le régime du président Bachar Al-Assad, accusé d’avoir utilisé l’arme chimique lors de l’attaque du 21 août dernier.
Obama-Poutine : "Prendre l'avantage sur l'autre sans l'humilier"
Comment analysez-vous cette proposition inattendue de Vladimir Poutine de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien?
- Cette proposition intervient à point nommé après la tenue du G20 de St Pétersbourg, et juste avant un hypothétique vote du congrès américain. Plusieurs raisons permettent de l’expliquer. La principale correspond à une volonté de Moscou de temporiser : les dirigeants russes ont bien compris que chaque jour qui passe rend les frappes plus complexes. La Russie veut aussi montrer qu’il peut y avoir un règlement diplomatique de la crise.
Syrie : la bascule diplomatique
La lassitude de l'horreur l'en avait chassée : une horreur plus grande ramène la guerre civile syrienne aux premières pages de nos journaux et sur le devant de la scène diplomatique. Les enjeux, chacun le sait, sont lourds, entremêlés, complexes à distinguer.
Syrie: les raisons de l'obstination de Poutine
A la veille du vote du Congrès américain sur une intervention militaire contre la Syrie, la Russie a encore une fois martelé son soutien au régime de Bachar el-Assad en marge de la réunion du G20 qui se clôturait vendredi 6 septembre à Saint-Pétersbourg. Vladimir Poutine a réitéré son rejet d’une offensive sans un mandat de l’Onu, faisant état, en parallèle, d'une «opinion» selon laquelle les vidéos d'enfants tués lors des bombardements chimiques seraient une «compilation réalisée par des bandits liés à al-Qaida» —un pied de nez à l’argument et aux preuves présentées par les Etats-Unis et la France pour justifier leur recours à la force en Syrie.
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