Le président ghanéen par intérim John Dramani Mahama [1] est devenu le 9 décembre 2012 le successeur de John Atta-Mills [2], décédé en juillet dernier. Or Mahama, qui passe pour un maître de la communication, aura besoin de ses talents de pédagogue pour faire oublier les nombreux ratés de la précédente présidence Atta-Mills en matière d’énergie.

De 1945 à 1973, durant les " trente glorieuses ", la France connait la période de croissance économique la plus forte de son histoire. Dans le même temps, la dépendance à l’égard du pétrole s’accroit. Or croissance économique et consommation énergétique sont intimement liées. Dans la plupart des pays, une croissance de 1% du PIB s’est longtemps traduite par une augmentation de 1% de la consommation d’énergie primaire. C’est particulièrement vrai en Europe dans les années 1960. 

La victoire " par défaut " du PLD

Les élections législatives anticipées du dimanche 16 décembre ont vu une victoire éclatante pour les conservateurs du Parti libéral démocrate (PLD), qui parvient à revenir au pouvoir après trois ans d’une alternance historique. Il obtient plus de la majorité des sièges (294) à la Chambre basse, et atteint la majorité qualifiée des deux tiers, avec son allié le Nouveau Komeito (31 sièges). Cet apparent plébiscite reflète d’abord la grande déception des Japonais envers le Parti démocrate (PDJ), et le manque d’alternative politique cohérente et viable.

L’Algérie, longtemps désignée comme « l’homme malade » du Maghreb, se voit désormais présentée comme la puissance régionale. L’affirmation soudaine de ce nouveau statut dans les analyses de nombreux observateurs de l’actualité africaine et experts ès géopolitique traduirait une évolution manifeste des rapports de force régionaux.

Alors que s'est ouvert le débat sur la transition énergétique en France, quels enseignements peut-on tirer de la sortie du nucléaire en Allemagne, compte tenu des relations énergétiques au sein de l'Union européenne ?