La politique française de soutien aux exportations d'armement : raisons et limites d'un succès
![couv_focus73.jpg](/sites/default/files/migrated_files/images/thumbnails/image/couv_focus73.jpg)
Les exportations de défense françaises ont obtenu des résultats spectaculaires au cours du quinquennat de François Hollande. Les ventes à l’étranger auront été au moins multipliées par quatre depuis 2012, date de l’arrivée au pouvoir de l’ancienne équipe présidentielle.
![image_site_-_beraud-sudreau_-_export_de_defense.png](/sites/default/files/migrated_files/images/thumbnails/image/image_site_beraud-sudreau_export_de_defense_3.png)
Afin d’expliquer ce succès commercial, il convient de le remettre dans une perspective historique de longue durée, ancrée dans une tradition française amorcée dès les débuts de la Vème République et qui s’est poursuivi depuis lors en s’adaptant au contexte économique et stratégique global. Si la présidence Hollande a su mettre en place une politique de soutien et des structures de décision efficaces, elle a aussi bénéficié d’un contexte international favorable à sa politique d’export. Ce succès est-il durable ? Alors qu’une nouvelle équipe présidentielle s’installe, il importe plus que jamais de prendre aussi en compte les risques potentiels que peuvent engendrer les exportations d’armement pour l’autonomie stratégique française.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
La politique française de soutien aux exportations d'armement : raisons et limites d'un succès
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesL’évolution de la dissuasion élargie américaine en Asie du Nord-Est : vers une perte de crédibilité ?
Partenaires de longue date des États-Unis en Asie, le Japon et la Corée du Sud bénéficient tous les deux de la dissuasion élargie américaine : en cas d’attaque de grande ampleur sur l’un de ces États, Washington s’engage à leur venir en aide et à répliquer contre l’adversaire.
Pologne, première armée d'Europe en 2035 ? Perspectives et limites d'un réarmement
Cette étude cherche à éclairer le public français sur l’évolution de la politique de sécurité et de défense de la Pologne depuis la fin de la guerre froide, puis à évaluer l’importance et la crédibilité du renforcement capacitaire amorcé en 2022, avant de proposer une série de recommandations sur l’évolution de la coopération franco-polonaise.
L’avenir de la supériorité aérienne. Maîtriser le ciel en haute intensité
La supériorité aérienne, concept clé dans l’art de la guerre occidental, définit le degré de maîtrise de l’air dans un conflit armé. Condition nécessaire mais non suffisante à la victoire militaire, elle permet de concentrer les efforts aériens au profit des autres objectifs stratégiques et de prémunir les autres armées d’une attrition insupportable. Elle s’obtient par un emploi offensif de la puissance aérienne dans un effort interarmées, afin de neutraliser la puissance aérienne adverse.
Transparence du champ de bataille : retrouver les clés de la manœuvre
Fin 2023, le général Zalouzhny évoquait les raisons du blocage tactique expérimenté en Ukraine, décrivant sans la nommer la situation de "transparence" du champ de batailler dans laquelle "nous voyons tout ce que fait l'ennemi et lui voit tout ce que nous faisons".