L’Iran et ses “proxys” au Moyen-Orient. Les défis de la guerre par procuration
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Si l’Iran occupe aujourd’hui une place aussi centrale au Moyen-Orient c’est en partie du fait de l’action d’un réseau de groupes armés qu’il utilise comme « proxys ».

Cette stratégie repose sur un soutien politique, capacitaire et parfois opérationnel à des acteurs non-étatiques, dont certains peuvent avoir été créés par l’Iran tandis que d’autres sont des partenaires de circonstances. Depuis sa création dans les années 1980, le principal architecte de cette stratégie est la force al-Qods dont la tâche est de coordonner et d’appuyer l’action des milices. Par ailleurs, certains groupes particulièrement avancés, comme le Hezbollah libanais ou l’organisation Badr irakienne, ont aussi pris un rôle actif dans la structuration du réseau paramilitaire iranien au Moyen-Orient. Après avoir connu d’indéniables succès en Syrie face aux insurgés, en Irak face à l’État islamique et même au Yémen contre l’intervention saoudienne, l’« Axe de Résistance » n’en doit pas moins aujourd’hui faire face à des défis de taille : la confrontation avec les États-Unis de Donald Trump tout d’abord, mais aussi une contestation politique et sociale grandissante qui dénonce ce système milicien, en Iran même aussi bien que dans les pays où il sévit tels que l’Irak et le Liban.
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