Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

Les ressorts de l’intervention russe en Syrie

Publications extérieures
|
Date de publication
|
Image de couverture de la publication
capture.png
Accroche

« On comprend parfaitement que tout ne dépend pas des États-Unis. Une part importante de responsabilité repose sur les épaules d’autres acteurs essentiels dans l’arène internationale, parmi lesquels une place éminente appartient à la Russie.(1) » 

Image principale
poutine_revue_deux_mondes.jpg
Corps analyses

C’est ainsi qu’Evgueni Primakov concluait ses mémoires parus en 2009, soulignant la nécessité pour les États-Unis de mieux prendre en compte les intérêts d’une Russie indispensable à la formation d’un monde multipolaire (2). Avec l’intervention en Syrie, il semblerait que Vladimir Poutine soit parvenu à obtenir par la voie militaire ce qu’Evgueni Primakov n’avait pas obtenu par la voie diplomatique : être pris au sérieux par Washington. Cette intervention doit donc être analysée en fonction de sa capacité – ponctuelle ou durable ? – de modifier la situation régionale et, par conséquent, les rapports de force mondiaux. Pour apprécier sa réelle portée, ce sont ses ressorts profonds qu’il convient de mettre au jour davantage que les seules relations entre Moscou et Damas (3). Comme toute relation bilatérale, celle-ci trouve son sens en fonction de tiers, au premier rang desquels figurent l’Iran et Israël. Pour Téhéran, la Syrie représente une « question existentielle », alors qu’elle se révèle n’être qu’un moyen pour Moscou, qui entretient une forme de « relation spéciale » avec Israël (4).

(Revue des Deux Mondes, septembre 2016)

L'intégralité de l'article est disponible sur le site web de la Revue des Deux Mondes.

Decoration

Contenu disponible en :

Régions et thématiques

Partager

Decoration
Auteur(s)
Photo
Thomas GOMART

Thomas GOMART

Intitulé du poste

Directeur de l'Ifri

Image principale
Russie, Eurasie, Carte
Centre Russie/Eurasie
Accroche centre

Fondé en 2005 au sein de l’Ifri, le Centre Russie/Eurasie produit de la recherche et organise des débats sur la Russie, l’Europe orientale, l’Asie centrale et le Caucase du Sud. Il a pour objectif de comprendre et d'anticiper l'évolution de cette zone géographique complexe en pleine mutation pour enrichir le débat public en France et en Europe, et pour aider à la décision stratégique, politique et économique.

Image principale

Les commandants russes de la guerre en Ukraine : purges, remaniements et mécontentements

Date de publication
10 décembre 2024
Accroche

Les remaniements du haut commandement militaire russe au cours de la guerre en Ukraine ont eu lieu de manière inégale, aussi bien dans le temps que dans les structures des forces armées. Les motifs et le calendrier des décisions prises par Vladimir Poutine concernant les cadres de l’armée défient souvent toute logique.

Image principale

Les effectifs de l'armée russe après deux ans et demi de guerre en Ukraine

Date de publication
25 novembre 2024
Accroche

En plus d’une victoire militaire en Ukraine, les dirigeants russes souhaitent constituer d’importants effectifs militaires en vue d’un éventuel conflit avec l’OTAN dans l’espace Baltique et la péninsule de Kola. Les prévisions actuelles comptent sur une augmentation des effectifs militaires russes d’environ 350 000 hommes, pour atteindre un total de 1,5 million de soldats et d’officiers. Dans le contexte du conflit qui se déroule actuellement en Ukraine, cet objectif ne peut être atteint sans une nouvelle vague de mobilisation massive. 

Image principale

La relation russo-iranienne à l'épreuve de l'escalade militaire au Moyen-Orient

Date de publication
14 novembre 2024
Accroche

Les relations entre Téhéran et Moscou ont connu un nouvel élan depuis le début de la guerre en Ukraine, passant d'une relation transactionnelle et asymétrique depuis 1991 à la construction d'un véritable partenariat stratégique. Néanmoins, malgré l’approfondissement des coopérations militaire, spatiale, cyber, policière et nucléaire civile, Moscou se montre réticent à s’engager directement aux côtés de Téhéran contre les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient. Des différences de statut et d’approches freinent ainsi toujours la construction d’une alliance anti-occidentale entre la Russie et l’Iran.

Image principale

La Russie a-t-elle des alliés ? Chine, Iran, Corée du Nord

Date de publication
04 septembre 2024
Accroche

Depuis son agression en Ukraine, la Russie développe ses liens avec trois États qui l’accompagnent dans sa contestation de l’ordre occidental. Le partenariat avec la Chine, inégal, est cependant destiné à durer. Avec l’Iran fonctionne une solidarité de sanctionnés. Et la relation avec Pyongyang est essentiellement opportuniste.

Comment citer cette étude ?

Image de couverture de la publication
capture.png
Les ressorts de l’intervention russe en Syrie, de L'Ifri par
Copier