Mort d’un troisième soldat en Irak en août : pourquoi la France reste dans le pays
Un membre des forces spéciales françaises a été tué, lundi, en Irak, lors d’une opération anti-jihadiste. Depuis 2014, 600 hommes déployés dans le cadre de l’opération Chammal forment et accompagnent l’armée irakienne à sa demande.
C’est le troisième soldat français à tomber en Irak, en août. Membre des forces spéciales, le sergent Nicolas Mazier, du commando parachutiste de l’air n°10, a été tué lundi, alors qu’il était « en appui d’une unité irakienne en opération anti-terroriste », selon l’Élysée, qui a précisé que d’autres hommes avaient été blessés.
Le 18 août déjà, la France annonçait la mort du sergent Baptiste Gauchot dans un accident de voiture, tandis que le 21 août, elle regrettait le décès de l'adjudant Nicolas Latourte, « mortellement blessé en marge d'un exercice d'entraînement au combat en zone urbaine ». Un tragique hasard du calendrier semble-t-il, rappelant néanmoins l'engagement bien réel de l'armée française dans la région.
Economie, diplomatie...
« La France souhaite promouvoir l'Irak comme pivot régional au sein d'un axe sunnite modéré, aux côtés de la Jordanie et de l'Egypte, afin de réduire l'influence de l'Iran sur l'Irak et de proposer une alternative aux Etats-Unis », détaille Héloïse Fayet, chercheuse à l'Institut français des relations internationales, spécialiste des forces armées du Moyen-Orient. « Mais la France n’a souvent pas les moyens de se poser comme une alternative crédible, notamment parce que l'opération Chammal est tributaire de la présence américaine dans le pays ».
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