Depuis des semaines, l'Ukraine réclame cet avion américain pour combattre l'invasion russe. Le 19 mai dernier, après de nombreux refus, Joe Biden a enfin donné son feu vert. Kiev a du mal à s'imposer dans les airs et le F-16 lui permettrait de reprendre le contrôle du ciel et apporter du support aérien aux troupes terrestres. 

"Cela servirait soit pour faire de l'appui au sol pour s'en prendre aux troupes russes qui attaquent, soit pour soutenir une attaque ukrainienne afin d'intercepter des avions de combat qui viendraient dans l'espace aérien ukrainien, voire éventuellement avec certaines munitions intercepter les missiles et les drones qui menacent des points sensibles", explique Léo Péria-Peigné. 

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"Les pilotes ne sont évidemment qu'une partie du problème, il faut bien sûr former le personnel au sol, à savoir les mécaniens, mais aussi intégrer le système et ses armes dans ce qu'on appelle le système d'identification ami-ennemi, qui est un enjeu très important pour que la défense aérienne ukrainienne ne tire pas sur ses propres avions", pointe Léo Péria-Peigné. 

"Si vous avez un pilote, vous avez entre 10 et 20 mécaniciens minimum, auxquels s'ajoutent des techniciens au sol qui vont se charger du reste", poursuit-il.

> Voir l'intégralité de l'interview sur le site d'Euronews.