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Nigeria : comprendre le rôle des femmes dans les groupes armés non étatiques et dans l'architecture de sécurité

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Depuis 1999, date à laquelle il a retrouvé un gouvernement civil après une succession de régimes militaires, le Nigeria a continué à faire face à d’énormes défis concernant sa légitimité et son monopole de l’usage de la violence.

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Deux élèves de la Success Private School, l'une des premières écoles attaquées par Boko Haram à Maiduguri, Nigeria, 9 septembre 2015
Deux élèves de la Success Private School, l'une des premières écoles attaquées par Boko Haram à Maiduguri, Nigeria, 9 septembre 2015
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Des groupes de protestation, des mouvements sociaux et des groupes armés non étatiques sont apparus au fil des années pour réclamer une meilleure gouvernance dans certains cas et, dans d’autres cas extrêmes, la sécession, l’autodétermination et la subversion du système politique séculier du Nigeria. Nombre de ces groupes sont prêts à prendre les armes contre l’État pour atteindre leurs objectifs. Les hommes sont généralement les principaux acteurs de ces groupes armés, tandis que la plupart des femmes sont considérées comme victimes.

Cependant, depuis 2014, lorsque Boko Haram a commencé à déployer des femmes kamikazes et à mobiliser de plus en plus de filles et de femmes dans ses stratégies terroristes, le rôle des femmes dans les conflits armés au Nigeria et leur capacité à utiliser la violence ont gagné en visibilité. Malgré cela, il reste difficile de déterminer leur rôle (en particulier si elles occupent des positions de pouvoir et ont la capacité de perpétrer des violences) dans les activités des groupes armés contre l’État nigérian, à en juger par le fait que les bénéficiaires des programmes d’amnistie et de déradicalisation du gouvernement sont très majoritairement des hommes.

S’appuyant sur des entretiens avec des acteurs clés, cette note propose de combler ce vide en interrogeant le rôle des femmes en tant que victimes ou actrices dans les insurrections de Boko Haram et du Delta du Niger, les deux principales insurrections au Nigeria depuis le retour à la démocratie en 1999, et s’engage dans la perspective d’une réponse législative et politique efficace négociée en augmentant le nombre de femmes dans les postes de sécurité et de direction politique.

Cette note est disponible uniquement en anglais

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ISBN / ISSN

979-10-373-0819-1

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Afrique subsaharienne
Centre Afrique subsaharienne
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Créé en 2007, le centre Afrique subsaharienne de l’Ifri produit une analyse approfondie du continent africain, de ses dynamiques sécuritaires, géopolitiques, politiques et socio-économiques (en particulier le phénomène d’urbanisation). Le Centre se veut à la fois, via les différentes publications et conférences, un espace de diffusion d’analyses à destination des médias et du public mais aussi un outil d'aide à la décision des acteurs politiques et économiques à l'égard du continent.  

 

 

Le centre produit des analyses pour différents organismes tels que le ministère des Armées, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’Agence française de développement (AFD) ou encore pour différents soutiens privés. Ses chercheurs  sont régulièrement auditionnés par les commissions parlementaires.

 

 

L’organisation d’événements de divers formats complète la production d’analyses en amenant les différentes sphères de l’espace public (académique, politique, médiatique, économique et société civile) à se rencontrer et à échanger outils d’analyse et visions du continent. Le Centre Afrique subsaharienne accueille régulièrement des responsables politiques de différents pays d’Afrique subsaharienne. 

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Lorenzo KIHLGREN GRANDI Cecilia Emma SOTTILOTTA
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Deux élèves de la Success Private School, l'une des premières écoles attaquées par Boko Haram à Maiduguri, Nigeria, 9 septembre 2015
bmszealand/Shutterstock.com

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Nigeria : comprendre le rôle des femmes dans les groupes armés non étatiques et dans l'architecture de sécurité, de L'Ifri par
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