Les élections 2018 au Zimbabwe. Radiographie d’un État fracturé
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Après l’opération militaire qui a porté Emmerson Mnangagwa au pouvoir, les élections de juillet 2018 étaient très attendues. S’inscrivant dans un contexte d’ouverture politique, elles constituaient un test important pour mesurer la capacité du nouveau régime à rompre avec les pratiques de l’ère Robert Mugabe.

Si la période pré-électorale et l’organisation du scrutin ont été saluées par la plupart des observateurs nationaux et internationaux, la répression contre l’opposition qui a suivi a démontré que le régime demeurait autoritaire. Ces élections ont également révélé les fractures, récentes ou historiques, qui traversent le Zimbabwe et son espace politique. Le nouveau président, Emmerson Mnangagwa, va devoir restaurer la confiance des Zimbabwéens et des investisseurs étrangers pour relancer l’économie du pays. Mais dans un pays profondément divisé, la tâche s’annonce ardue.
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