Que reste-t-il d’Al Qaïda dix ans après la mort de Oussama Ben Laden ?
Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l’Ifri, revient sur la trajectoire d'Al Qaïda depuis la mort d'Oussama Ben Laden, il y a dix ans.
Dix ans après la mort de Ben Laden : « La fin de la guerre contre le terrorisme ne se décrète pas »
ENTRETIEN - Malgré des défaites certaines, la menace des groupes djihadistes est toujours vivace. Le chercheur Marc Hecker dresse le bilan de vingt ans de lutte contre le terrorisme.
« Le terrorisme djihadiste n’est pas une menace existentielle mais une nuisance durable »
Une stratégie d’endiguement s’est substituée à celle de l’éradication lancée après les attentats du 11 septembre 2001, analysent les deux chercheurs, Marc Hecker et Elie Tenenbaum, qui dressent le bilan de vingt ans de lutte contre le terrorisme djihadiste, menée notamment sur les théâtres extérieurs comme intérieurs.
Jihadisme et contre-terrorisme (1) : Les premières décennies du jihadisme contemporain
Le Collimateur revient de cette semaine avec la première partie d'un long entretien avec Marc Hecker et Elie Tenenbaum, chercheurs à l'IFRI, autour de leur livre, "La Guerre de Vingt Ans. Jihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle" (Robert Laffont).
Policière tuée à Rambouillet : " Pour les jihadistes, il est logique de s'attaquer aux représentants de la force publique "
Depuis 2015, 12 représentants des forces de l'ordre sont morts lors d'attentats en France. D'après le chercheur Marc Hecker, c'est l'Etat qui est ainsi visé.
La Guerre de vingt ans. Djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle
La Guerre de vingt ans a obtenu le Prix du livre de géopolitique 2021, le Prix Albert Thibaudet et le Prix Louis Marin.
Thomas Gomart : " Le terrorisme doit se voir sur un plan global, même si on le ressent sur le plan national "
L'historien des relations internationales et directeur de l'institut français des relations internationales est l'invité de Patricia Martin pour son dernier ouvrage, "Guerres invisibles", paru aux éditions Tallandier.
Attaque au Mozambique : "Le groupe islamiste va certainement vouloir étendre de plus en plus son territoire"
Palma, petit port du nord du Mozambique, est tombé aux mains de commandos jihadistes après une attaque revendiquée lundi par le groupe terroriste Etat islamique.
Rapt au Nigeria : pourquoi les écoles sont-elles prises pour cible ?
Quarante-deux personnes ont été enlevées, dont 27 élèves, dans la nuit de mardi 16 à mercredi 17 février dans l’État du Niger, au Nigeria. Deux mois plus tôt, 344 adolescents avaient été kidnappés. Boko Haram ou « bandits », l’identité des ravisseurs n’est pas toujours claire, mais la cible reste la même : l’école.
Sahel : les ajustements de la stratégie française
Alors que le G5 Sahel a lieu au Tchad les 15 et 16 février prochain, quelle sera l'évolution des opérations françaises dans la région ? « Crise sanitaire oblige, Emmanuel Macron n’ira pas au Tchad lundi pour un sommet consacré à la situation au Sahel avec les dirigeants des cinq pays africains concernés - la réunion se tiendra par visio-conférence.
La France et l'Allemagne, face au dilemme des expulsions des « immigrants dangereux »
La France et l'Allemagne montrent leur volonté d'expulser les immigrés considérés comme « dangereux » au profit de la lutte contre les islamistes violents. Mais de telles expulsions ne sont pas toujours possibles.
Le duo Macron-Kurz et Merkel, deux façons d'appréhender "l'Islam politique"
Mohamad Mahathir, l’universalisme français et le président Macron
Après la décapitation de l'enseignant français, Samuel Paty, Emmanuel Macron a promis que la France ne renoncerait pas aux caricatures, au nom de la liberté d'expression. Ses propos ont entraîné dans plusieurs pays musulmans de vives tensions. Sophie Boisseau du Rocher, chercheuse associée au Centre Asie de l’Ifri (Institut français des relations internationales), revient sur les propos tenus le 29 octobre par l’ancien Premier ministre malaisien, Mahathir.
Marc Hecker : « La plupart des pays d'Europe peuvent être visés par les djihadistes »
L'attentat de Vienne illustre la diversité des pays européens que peuvent frapper les djihadistes désormais, de tout type de société, rapport à la laïcité ou passé historique, souligne le chercheur Marc Hecker, du Centre d'études de sécurité de l'Institut français des relations internationales. Ces attentats s'insèrent sans doute dans la stratégie dite des mille entailles théorisée en 2006 par Al Qaida.
Procès des attentats de janvier 2015: le terrorisme à la barre pour l'Histoire
C'est un procès pas comme les autres. Un procès pour l'Histoire, dit-on. Mais dont rien n'assure qu'il viendra clore – y compris sur le plan juridique – le chapitre des attentats de janvier 2015.
Au Sahel, la crainte du retour des enfants-soldats
L’opération Barkhane s’inquiète du recrutement de mineurs par les groupes terroristes.
« L’attentat de Hanau devrait être un signal d’alarme pour les voisins de l’Allemagne »
Bien que le terrorisme d’extrême droite outre-Rhin soit un cas particulier sur le continent, il nécessite une stratégie de combat européenne, explique, dans une tribune au « Monde », la spécialiste de l’Allemagne Nele Wissmann.
Sur le front politique, la bataille contre l’AfD
La stratégie à adopter envers le parti anti-migrants Alternative pour l’Allemagne (AfD), ambigu vis-à-vis du terrorisme d’extrême droite, divise le camp de la CDU, en campagne interne pour trouver son nouveau leader.
Fusillades mortelles en Allemagne : la menace d'attentats d'extrême droite
Une double fusillade a fait neuf morts à Hanau, dans le Land de Hesse, mercredi. Le parquet fédéral évoque des "éléments à l'appui d'une motivation xénophobe". Eléments d'analyse par Nele K. Wissmann, chercheure associée au Cerfa/Ifri, auteure de la note "Le terrorisme d’extrême droite en Allemagne. Une menace sous-estimée ?" publié par l'Ifri.
« Daech est très affaiblie par sa défaite militaire »
Depuis 2014, 5 000 militaires américains sont présents en Irak à l’appel du gouvernement irakien. Ce dernier se trouvait alors sous la pression de Daech, qui menaçait Bagdad. La coalition internationale « invitée » par le gouvernement irakien, comprend aussi 1 500 militaires de plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne. Son intervention a été encadrée par une résolution de l’ONU, mais il n’y a aucun accord de défense signé entre l’Irak et les États-Unis, ce qui veut dire que les troupes américaines peuvent quitter le sol irakien sans préavis.
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