Sahara de tous les dangers. Le Maghreb dans la tourmente ?
Alors qu’à la fin de l’année 2011 les groupes djihadistes étaient relativement circonscrits dans l’espace maghrébin, considérés avant tout comme une nuisance plus qu’une réelle menace, en un an, la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée.
Désir de puissance : Le Qatar a-t-il les moyens de ses ambitions diplomatiques dans le monde arabe ?
Le déclenchement du « printemps arabe » à la fin de l’année 2010 en Tunisie a relancé, de manière inédite, la diplomatie qatarie sur la scène arabe. Sa participation militaire à l’opération de l’OTAN en Libye a remis en selle une diplomatie audacieuse, qui s’était spécialisée depuis une quinzaine d’années dans des médiations tous azimuts plus ou moins réussies (Darfour, Palestine, Corne de l’Afrique, Yémen, Liban, aujourd’hui Syrie…). Cependant, l’ambition nouvelle du Qatar, qui consiste à saisir les soulèvements arabes en s’en faisant le porte-voix par le biais de sa chaîne satellitaire Al-Jazira, renvoie l’émirat à ses propres contradictions, notamment à la nature autoritaire de son pouvoir.
Ressources énergétiques : Printemps arabe, hiver énergétique ?
Le 23 Juin 2011, suite à la rupture d’approvisionnement provoquée par la crise libyenne, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) faisait appel aux stocks stratégiques de pétrole de ses Etats membres en Europe et aux Etats Unis.
Un monde arabe en transition
De la Tunisie à la Syrie, le monde arabe semble traversé par un souffle démocratique à la fois puissant et fragile. Si la révolution tunisienne a provoqué une véritable onde de choc, elle n’a pas engendré un effet domino qui aurait balayé tous les régimes autoritaires du monde arabe. Parce que le « monde arabe » ne constitue pas un bloc homogène, parallèlement aux révolutions de 2011, il y a des régimes arabes qui ne connaissent pas de contestations populaires et il existe des monarchies qui semblent particulièrement épargnées par le vent de fronde et les insurrections.
Syrie : l'islam dans la révolution
La mouvance islamique syrienne ne constitue pas un bloc homogène.
Migrations and Revolutions: Reflections on the Recent Events in North Africa from an International Relations Perspective
La promesse de démocratie inscrite dans le "Printemps Arabe" s'est accompagnée de développements significatifs en termes de flux migratoires en Afrique du Nord et vers l'Europe. Les bouleversements politiques considérables en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ont conduit des centaines de personnes, principalement en provenance de Libye, sur les routes depuis janvier 2011.
Quand le vent du " printemps arabe " souffle sur le Golfe Persique
À l'exception notable des cas de Bahreïn et du Yémen, les zones du golfe Persique et de la péninsule Arabique ont été relativement épargnées par la vague de protestation qui a balayé le monde arabe.
La politique américaine vis à vis de la révolution tunisienne
Une nouvelle page de l'histoire des pays arabes est en train de s'écrire sous nos yeux. Le point de départ en a été le geste désespéré du jeune Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid qui a mené à la journée historique du 14 janvier 2011 et au renversement du régime Ben Ali. L'administration Obama est maintenant clairement consciente de l'importance de l'enjeu de la réussite de l'expérience tunisienne à l'échelle de l'ensemble des pays arabes. Du discours du Caire en juin 2009 à celui du département d'État de mai 2011, le président Obama a indiqué qu'il prenait conscience de l'importance de l'enjeu démocratique dans les pays arabes. L'enjeu est que ces évolutions mènent à des régimes qui soient plus respectueux des aspirations légitimes des peuples arabes. Le président Obama et son administration paraissent résolus à ce que les États-Unis agissent en conformité avec ces aspirations.
L'Allemagne face au printemps arabe
Le printemps arabe a imposé une réorientation de la politique étrangère allemande en Afrique du Nord, où l’Allemagne a renforcé son engagement en multipliant les initiatives.
Retour du Caire : premier bilan d'une révolution inachevée
Lorsque l’on déambule aujourd’hui sur la place Al-Tahrir cinq mois après le début des événements révolutionnaires, on se demande comment cette place disgracieuse a pu être le site mythique de la révolution du 25 janvier. Les marchands de souvenirs ont remplacé les manifestants : ils proposent aux passants des drapeaux égyptiens, des tee-shirts frappés du chiffre 25, des porte-clés aux couleurs nationales, des photos de personnalités arabes (Gamal Abdel Nasser côtoie Saddam Hussein, Hassan el-Banna, le fondateur des Frères musulmans, et même, tout sourire, Oussama Ben Laden).
Quand le vent du " printemps arabe " souffle sur le Golfe Persique
À l'exception notable des cas de Bahreïn et du Yémen, les zones du golfe Persique et de la péninsule Arabique ont été relativement épargnées par la vague de protestation qui a balayé le monde arabe.
La politique américaine vis à vis de la révolution tunisienne
Une nouvelle page de l'histoire des pays arabes est en train de s'écrire sous nos yeux. Le point de départ en a été le geste désespéré du jeune Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid qui a mené à la journée historique du 14 janvier 2011 et au renversement du régime Ben Ali. L'administration Obama est maintenant clairement consciente de l'importance de l'enjeu de la réussite de l'expérience tunisienne à l'échelle de l'ensemble des pays arabes. Du discours du Caire en juin 2009 à celui du département d'État de mai 2011, le président Obama a indiqué qu'il prenait conscience de l'importance de l'enjeu démocratique dans les pays arabes. L'enjeu est que ces évolutions mènent à des régimes qui soient plus respectueux des aspirations légitimes des peuples arabes. Le président Obama et son administration paraissent résolus à ce que les États-Unis agissent en conformité avec ces aspirations.
L'Allemagne face au printemps arabe
Le printemps arabe a imposé une réorientation de la politique étrangère allemande en Afrique du Nord, où l’Allemagne a renforcé son engagement en multipliant les initiatives.
Retour du Caire : premier bilan d'une révolution inachevée
Lorsque l’on déambule aujourd’hui sur la place Al-Tahrir cinq mois après le début des événements révolutionnaires, on se demande comment cette place disgracieuse a pu être le site mythique de la révolution du 25 janvier. Les marchands de souvenirs ont remplacé les manifestants : ils proposent aux passants des drapeaux égyptiens, des tee-shirts frappés du chiffre 25, des porte-clés aux couleurs nationales, des photos de personnalités arabes (Gamal Abdel Nasser côtoie Saddam Hussein, Hassan el-Banna, le fondateur des Frères musulmans, et même, tout sourire, Oussama Ben Laden).
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