Internet et la dégradation du discours politique aux Etats-Unis - Conférence Ramses 2018
Fake News, populisme et réseaux sociaux, quel lien y a-t-il entre le numérique et la dégradation du discours politique aux Etats-Unis, notamment constaté lors des élections de 2016 ?
Rétro 2016 : une année sous le signe de Poutine
De la Syrie à l’élection présidentielle américaine, la Russie semble avoir pesé sur les principaux dossiers brûlants de 2016. Récit d’une année sous le signe du Kremlin.
La Syrie, la présidentielle américaine ou encore le pétrole. En 2016, l'ombre de la Russie a plané sur l'actualité. Sur de nombreux aspects, Moscou apparaît comme le principal acteur des relations internationales.
"À l’heure actuelle, Vladimir Poutine doit être en train de sabrer le champagne", juge Julien Nocetti, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). En effet, le pays revient de loin. L’an dernier, l’annexion de la Crimée et le conflit en Ukraine avait placé le pays “dans un isolement international”, rappelle l’expert français. L’économie russe avait aussi souffert sous l’effet conjugué des sanctions internationales et du faible prix du pétrole, dont la Russie est l’un des principaux producteurs, hors Opep.
“Gains politiques majeurs”
De ce passé, Moscou a su faire, en partie, table rase. L’entreprise de reconquête d’une place de choix à la table des puissants de ce monde est passée en premier lieu par la Syrie. La Russie a commencé ses frappes aériennes à l’automne 2015, mais ce n’est qu’en 2016 que son rôle militaire est devenu prédominant.
"La stratégie a cyniquement bien marché : on n’a plus parlé de l’Ukraine alors qu’un conflit s’y déroule toujours dans l’est du pays", constate Julien Nocetti. L’interventionnisme russe en Syrie a également permis à la Russie de se rendre "incontournable dans la région, elle arrive à parler à toutes les puissances au Moyen-Orient, et a démontré qu'elle peut protéger les régimes autocratiques menacées", ajoute Tatiana Jean, responsable du centre Russie de l’Ifri. Selon elle, Moscou, en procédant à une "utilisation extrêmement habile du concept de 'guerre limitée' [dans un espace restreint et avec une utilisation limitée des forces armées, NDLR], a obtenu des gains politiques majeurs".
Le principal étant de redevenir l’alternative numéro 1 aux États-Unis. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour Vladimir Poutine : "Le Moyen-Orient à un rôle instrumental dans la diplomatie russe afin de permettre à Moscou de rétablir une relation directe avec Washington", d'égal à égal analyse Julien Nocetti.
"Juridiquement, rien n'empêche les grands électeurs de ne pas voter pour Trump"
L'onde de choc provoquée par l'élection de Donald Trump semble gagner en puissance, au point de soulever des questions fondamentales de droit constitutionnel et de science politique. En effet, à moins de deux semaines du vote du collège électoral, plusieurs grands électeurs républicains ont annoncé leur défection et leur refus, à contre-courant de la pratique politique traditionnelle, de voter pour le président-élu. Si cela ne suffira probablement pas à faire invalider l'élection du milliardaire, ce nouveau rebondissement pourrait ébranler durablement le statu quo de la politique en Amérique.
Pas de femme à la Maison Blanche
Donald Trump, en remportant l'élection du 8 novembre, a déjoué les pronostics et les sondages. Ces derniers prévoyaient une élection historique qui enverrait pour la première fois une femme à la Maison Blanche.
Victoire de D. Trump : séisme politique aux Etats-Unis
A l'issue d'une campagne mouvementée, Donald Trump, le candidat républicain, déjoue les pronostics et les sondages en s'imposant dans la course à la Maison Blanche.
Trump ou Clinton: Les Américains n'avaient-ils que ce choix ?
Le marathon électoral des deux principaux candidats à la présidence des Etats-Unis est sur le point de prendre fin. La campagne, très mouvementée et polarisante, a révélé des failles profondes dans l'électorat américain. Les candidatures de Donald Trump et Hillary Clinton, candidats singuliers dans la haine et la méfiance qu'ils inspirent, posent ainsi cette problématique : les Américains n'avaient-ils pas d'autres choix ?
E-mails : le vrai visage de Hillary Clinton n'apparaît-il pas à travers cette affaire ?
Laurence Nardon répond aux questions des téléspectateurs après l'émission : "Trump-Clinton : le FBI rebat les cartes" dans "C dans l'air" sur France 5.
Trump-Clinton : Le FBI rebat les cartes
L'annonce par le FBI du lancement d'un supplément d'enquête concernant les emails d'Hillary Clinton lorsqu'elle était secrétaire d'État (de 2009 à 2013) est la dernière des "October surprises". Elle fait l'effet d'une bombe dans une campagne qui semblait maîtrisée par la candidate démocrate et augurait sa victoire le 8 novembre. Désormais, certains sondages replacent même Donald Trump devant Hillary Clinton.
Quel avenir pour les relations Europe-Etats-Unis après la présidentielle américaine ?
Hier a eu lieu le troisième et dernier débat télévisé entre les deux principaux prétendants à la Maison blanche, Hillary Clinton et Donald Trump. Deux personnalités radicalement opposées qui seraient amenées, en cas de victoire lors de l'élection du 8 novembre, à bâtir des politiques très différentes vis-à-vis de l'Europe.
Politologue spécialiste de la politique étrangère américaine et directrice du bureau français du German Marshall Fund, Alexandra de Hoop Scheffer a répondu aux questions de Touteleurope.eu. Selon elle, si l'Europe restera l'alliée privilégiée des Etats-Unis quel que soit le successeur de Barack Obama, le renforcement des relations bilatérales pays par pays est à attendre.
Présidentielle américaine : Trump a-t-il déjà perdu la bataille ?
Décryptage suite au deuxième débat entre Hillary Clinton et Donald Trump. Ce dernier sera-t-il capable de renverser la tendance avant un troisième débat prévu le 19 octobre ?
Hillary Clinton et le leadership américain
Hillary Clinton, la candidate favorite à l’élection présidentielle aux Etats-Unis, a de grands projets dans le domaine des affaires étrangères. Elle souhaite voir l’Etat Islamique et Bashar Al-Assad être vaincus en Syrie et elle souhaite se concentrer sur les droits de l’homme, tait en négociant avec la Chine sur le plan économique. Aujourd’hui, son cabinet de campagne espère que les électeurs adhéreront à son projet et à sa capacité à le concrétiser.
The Taboo of the Armenian Genocide, Part Two: The Politics of American Avoidance
Le génocide arménien est depuis un certain temps devenu un sujet de débats et de tribulations dans la politique américaine. Il a souvent été un point important des campagnes présidentielles, comme ce le fût lors de celle du Président actuel Barack Obama: il avait alors promis de le reconnaître. Le génocide a fait l'objet de nombreux votes (le plus récent eu lieu en 2010), qui n'ont pour l'instant jamais réussit à le faire reconnaître. Il a été un point de convergence pour les intérêts, le lobbying, et les investissements étrangers. Avec la récente reconnaissance allemande du génocide et l'arrivée de l'élection présidentielle américaine, la spéculation de la reconnaissance américaine a une fois de plus atteint un niveau élevé. S'il existe différents acteurs clés de la politique américaine, la spécificité de la question du génocide arménien est l'importance des lobbies arménien, turc et israélien, ainsi que les circonscriptions qu'ils représentent.
Hillary Clinton's Email "Scandal": How will it affect the election?
Hillary Clinton est confrontée depuis le début de la campagne à l'affaire du serveur d'email privé dont elle s'est servie lorsqu'elle était Secrétaire d'état. Bernie Sanders ne se retire pas de la primaire démocrate car il pense qu’elle pourrait encore être mise en jugement à cause de cette affaire. Est-ce réaliste de sa part ? Quels sont les poursuites, judiciaires ou autre, en cours et les risques pour la candidate ? Quels sont les effets du scandale sur la campagne ?
Article à lire en anglais: cliquer ici.
Présidentielles américaines : ce que nous disent les primaires
Bien que critiquées, les primaires américaines sont importantes.
Hillary Clinton et les radicaux du Parti démocrate
C’est en avril qu’Hillary Clinton devrait annoncer sa candidature aux présidentielles de 2016. Côté républicain, l’abondance de candidats promet une primaire longue et féroce. Côté démocrate, la candidate ne devrait pas avoir de rival sérieux. La championne des démocrates les plus à gauche, la sénatrice du Massachussetts Elizabeth Warren, a maintes fois répété qu’elle ne se présenterait pas. H. Clinton doit néanmoins compter avec une frange de radicaux susceptibles de la chahuter dans son propre parti. Quelle est leur capacité de nuisance dans le paysage politique américain ?
Hillary Clinton et la presse : vers une réconciliation?
Depuis son départ du Département d'état en 2013, Hillary Rhodam Clinton continue de fasciner la presse qui scrute ses moindres faits et gestes dans l’attente d’une annonce de sa candidature pour les présidentielles de 2016. Depuis des années pourtant, l’ancienne First Lady garde ses distances avec les journalistes. Cette défiance notoire pourrait s’avérer problématique si elle confirme sa candidature.
Rétro 2016 : une année sous le signe de Poutine
De la Syrie à l’élection présidentielle américaine, la Russie semble avoir pesé sur les principaux dossiers brûlants de 2016. Récit d’une année sous le signe du Kremlin.
La Syrie, la présidentielle américaine ou encore le pétrole. En 2016, l'ombre de la Russie a plané sur l'actualité. Sur de nombreux aspects, Moscou apparaît comme le principal acteur des relations internationales.
"À l’heure actuelle, Vladimir Poutine doit être en train de sabrer le champagne", juge Julien Nocetti, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). En effet, le pays revient de loin. L’an dernier, l’annexion de la Crimée et le conflit en Ukraine avait placé le pays “dans un isolement international”, rappelle l’expert français. L’économie russe avait aussi souffert sous l’effet conjugué des sanctions internationales et du faible prix du pétrole, dont la Russie est l’un des principaux producteurs, hors Opep.
“Gains politiques majeurs”
De ce passé, Moscou a su faire, en partie, table rase. L’entreprise de reconquête d’une place de choix à la table des puissants de ce monde est passée en premier lieu par la Syrie. La Russie a commencé ses frappes aériennes à l’automne 2015, mais ce n’est qu’en 2016 que son rôle militaire est devenu prédominant.
"La stratégie a cyniquement bien marché : on n’a plus parlé de l’Ukraine alors qu’un conflit s’y déroule toujours dans l’est du pays", constate Julien Nocetti. L’interventionnisme russe en Syrie a également permis à la Russie de se rendre "incontournable dans la région, elle arrive à parler à toutes les puissances au Moyen-Orient, et a démontré qu'elle peut protéger les régimes autocratiques menacées", ajoute Tatiana Jean, responsable du centre Russie de l’Ifri. Selon elle, Moscou, en procédant à une "utilisation extrêmement habile du concept de 'guerre limitée' [dans un espace restreint et avec une utilisation limitée des forces armées, NDLR], a obtenu des gains politiques majeurs".
Le principal étant de redevenir l’alternative numéro 1 aux États-Unis. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour Vladimir Poutine : "Le Moyen-Orient à un rôle instrumental dans la diplomatie russe afin de permettre à Moscou de rétablir une relation directe avec Washington", d'égal à égal analyse Julien Nocetti.
"Juridiquement, rien n'empêche les grands électeurs de ne pas voter pour Trump"
L'onde de choc provoquée par l'élection de Donald Trump semble gagner en puissance, au point de soulever des questions fondamentales de droit constitutionnel et de science politique. En effet, à moins de deux semaines du vote du collège électoral, plusieurs grands électeurs républicains ont annoncé leur défection et leur refus, à contre-courant de la pratique politique traditionnelle, de voter pour le président-élu. Si cela ne suffira probablement pas à faire invalider l'élection du milliardaire, ce nouveau rebondissement pourrait ébranler durablement le statu quo de la politique en Amérique.
Pas de femme à la Maison Blanche
Donald Trump, en remportant l'élection du 8 novembre, a déjoué les pronostics et les sondages. Ces derniers prévoyaient une élection historique qui enverrait pour la première fois une femme à la Maison Blanche.
Victoire de D. Trump : séisme politique aux Etats-Unis
A l'issue d'une campagne mouvementée, Donald Trump, le candidat républicain, déjoue les pronostics et les sondages en s'imposant dans la course à la Maison Blanche.
Trump ou Clinton: Les Américains n'avaient-ils que ce choix ?
Le marathon électoral des deux principaux candidats à la présidence des Etats-Unis est sur le point de prendre fin. La campagne, très mouvementée et polarisante, a révélé des failles profondes dans l'électorat américain. Les candidatures de Donald Trump et Hillary Clinton, candidats singuliers dans la haine et la méfiance qu'ils inspirent, posent ainsi cette problématique : les Américains n'avaient-ils pas d'autres choix ?
Trump-Clinton : Le FBI rebat les cartes
L'annonce par le FBI du lancement d'un supplément d'enquête concernant les emails d'Hillary Clinton lorsqu'elle était secrétaire d'État (de 2009 à 2013) est la dernière des "October surprises". Elle fait l'effet d'une bombe dans une campagne qui semblait maîtrisée par la candidate démocrate et augurait sa victoire le 8 novembre. Désormais, certains sondages replacent même Donald Trump devant Hillary Clinton.
E-mails : le vrai visage de Hillary Clinton n'apparaît-il pas à travers cette affaire ?
Laurence Nardon répond aux questions des téléspectateurs après l'émission : "Trump-Clinton : le FBI rebat les cartes" dans "C dans l'air" sur France 5.
Quel avenir pour les relations Europe-Etats-Unis après la présidentielle américaine ?
Hier a eu lieu le troisième et dernier débat télévisé entre les deux principaux prétendants à la Maison blanche, Hillary Clinton et Donald Trump. Deux personnalités radicalement opposées qui seraient amenées, en cas de victoire lors de l'élection du 8 novembre, à bâtir des politiques très différentes vis-à-vis de l'Europe.
Politologue spécialiste de la politique étrangère américaine et directrice du bureau français du German Marshall Fund, Alexandra de Hoop Scheffer a répondu aux questions de Touteleurope.eu. Selon elle, si l'Europe restera l'alliée privilégiée des Etats-Unis quel que soit le successeur de Barack Obama, le renforcement des relations bilatérales pays par pays est à attendre.
Présidentielle américaine : Trump a-t-il déjà perdu la bataille ?
Décryptage suite au deuxième débat entre Hillary Clinton et Donald Trump. Ce dernier sera-t-il capable de renverser la tendance avant un troisième débat prévu le 19 octobre ?
USA : Débat virulent entre D. Trump et H. Clinton
Le deuxième débat entre les candidats à l'élection présidentielle du 8 novembre s'est déroulé dans un climat tendu. Donald Trump, plus isolé que jamais après la diffusion d'un enregistrement où il tient des propos sexistes, s'est montré offensif et plus sûr de lui que lors du premier débat. Les deux candidats ont usé d'attaques personnelles, laissant chez les observateurs l'impression d'une confrontation acerbe qui n'a pas inversé la dynamique de l'opinion, toujours plutôt favorable à Hillary Clinton.
Internet et la dégradation du discours politique aux Etats-Unis - Conférence Ramses 2018
Fake News, populisme et réseaux sociaux, quel lien y a-t-il entre le numérique et la dégradation du discours politique aux Etats-Unis, notamment constaté lors des élections de 2016 ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.