Pourquoi Angela Merkel a déjà tout gagné, avant même le résultat du référendum du SPD
"Si le SPD vote non à la coalition, ça va devenir problématique pour l'Allemagne, pas forcément pour la chancelière".
ALLEMAGNE - C'est bientôt la fin du suspense, et d'un feuilleton dont Angela Merkel se serait sans doute bien passée. Ce dimanche 4 mars, l'Allemagne saura si oui ou non elle s'engage dans une nouvelle Grande coalition (GroKo) entre le SPD et la CDU, grâce au résultat du scrutin interne des militants sociaux-démocrates, qui doit être annoncé à 8h. Si le "oui" l'emporte, la chancelière pourra enfin officiellement s'atteler à la formation de son gouvernement. Mais alors que l'avenir du pays repose entre les mains du SPD, Angela Merkel est-elle toujours en position dominante face aux sociaux-démocrates ?
La République de Berlin implose‑t‑elle ?
Une fois n’est pas coutume, l’Allemagne se donne en spectacle. Une campagne électorale courte, atone, pour ne pas dire de facto inexistante – à l’extrême opposé de ce que la France a vécu avant la victoire d’Emmanuel Macron – a débouché sur une succession de drames post-électoraux au terme desquels l’Allemagne sera dotée, six mois après les élections et seulement si les militants du SPD le veulent bien, d’une coalition sans doute fragilisée et contestée.
Allemagne : un accord au forceps
Angela Merkel salue la perspective d’un gouvernement «stable» après une alliance qui lui a coûté très cher.
En Allemagne, un accord de coalition
Il n'y aura probablement pas de gouvernement de coalition en Allemagne avant le mois de mars. Certes un accord a été trouvé ce matin, entre SPD et CDU, mais bien des négociations doivent encore se tenir. Un accord qui arrange Emmanuel Macron, en ce qu'il remet les questions européennes au coeur des priorités allemandes. Mais un accord qui doit encore faire la preuve de sa solidité.
La fin de la "culture de la retenue" ? La politique étrangère de l'Allemagne sous le gouvernement Merkel III
Aucune des grandes crises internationales qui ont touché le Vieux continent durant ces quatre dernières années n'ont directement épargné l'Allemagne, qu'il s'agisse du Brexit, de la crise des relations transatlantiques après la victoire de Trump aux Etats-Unis, de la détérioration des rapports entre l'UE et la Turquie, de la crise des réfugiés, de l'instabilité de la crise de la zone euro ou bien du défi lancé à la communauté internationale par la Russie avec l'annexion de la Crimée et la guerre dans l'Est de l'Ukraine.
Conservateurs et socio-démocrates se rencontrent pour tenter de former une nouvelle "GroKo"
Ni les conservateurs d'Angela Merkel, ni les socio-démocrates de Martin Schulz ne voulaient gouverner à nouveau l'Allemagne ensemble . Pourtant, après l'échec des négociations avec les Verts et les libéraux, le président de la République a demandé aux deux grands partis de s'entendre. Ils se retrouvent ce soir pour tenter de négocier.
Angela Merkel toujours debout
La chancelière a sans doute gagné un sursis. Mais elle affronte le défi le plus grand de sa longue carrière.Invitée sur la chaîne publique ARD, Angela Merkel est allée droit à l'essentiel : "Je ne m'en vais pas... Je suis prête à gouverner... Nos institutions sont stables", explique en substance, le 20 novembre dernier, la chancelière, imperturbable dans sa veste rouge. [...]
Comment Angela Merkel peut rebondir après une folle semaine de crise politique
Le 20 novembre la chancelière allemande a échoué à former un gouvernement de coalition. Face à cette crise, Angela Merkel, très affaiblie, a passé une semaine compliquée. Trois options se posent désormais à elle : une nouvelle grande coalition, de nouvelles élections, ou un gouvernement minoritaire. Et la conservatrice, qui a une grande capacité de rebond, n'a pas dit son dernier mot.
L'Allemagne vacille
Crise politique en Allemagne, après l'arrêt des négociations, dimanche dernier, sur la formation d’une coalition gouvernementale. L'Europe est inquiète. Y a -t-il une usure de la démocratie représentative ? Or, les Allemands croient en leurs institutions et aussi la chancelière, bien qu'affaiblie.
L'Allemagne d'Angela Merkel : la fin d'une époque ?
Pour la première fois depuis 1949, l'Allemagne est plongée dans une crise politique. Angela Merkel n'est pas parvenue à former une coalition. "Wir schaffen das", nous y arriverons, sa phrase célèbre qui soutenait sa politique d’accueil des réfugiés, ne fonctionne plus. Aujourd'hui, l'Allemagne n'y arrive pas, "Wir schaffen das nicht"...
L'Allemagne d'Angela Merkel : la fin d'une époque ?
Pour la première fois depuis 1949, l'Allemagne est plongée dans une crise politique. Angela Merkel n'est pas parvenue à former une coalition. "Wir schaffen das", nous y arriverons, sa phrase célèbre qui soutenait sa politique d’accueil des réfugiés, ne fonctionne plus. Aujourd'hui, l'Allemagne n'y arrive pas, "Wir schaffen das nicht"...
L’Allemagne entre dans une crise politique sans précédent
Angela Merkel a échoué dimanche à former un nouveau gouvernement suite aux élections législatives. Une situation qui plonge l'Allemagne dans une crise politique inédite depuis l'arrivée au pouvoir de la chancelière allemande il y a 12 ans. Les explications de Hans Stark, professeur à la Sorbonne et secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes à l’IFRI.
Allemagne : Merkel s'enfonce dans une crise politique sans précédent
Après l'échec des négociations pour former un gouvernement, Angela Merkel doit désormais trouver une porte de sortie à une crise politique inédite depuis 1949. Barbara Kunz et Hans Stark du Comité d'études des relations franco-allemandes dechiffrent la situation.
Elections allemandes : « Il n’y a pas de rival sérieux qui émerge »
Selon Hans Stark, professeur de civilisation allemande à la Sorbonne et secrétaire général du Cerfa, le blocage traduit l’échec de la politique centriste. Il revient sur la question de la fin de l'ère Merkel, sur la stratégie sans concessions des libéraux du FDP et sur les options possibles. Quid d'un gouvernement minoritaire ou des nouvelles élections ? Ces dernières, profiteraient-elles à l'AfD ?
Allemagne : pour Merkel, «c’est le début d’une longue transition»
L’Allemagne est bloquée depuis l’arrêt des discussions pour composer une coalition de gouvernement. Quels sont les scénarios envisageables ? Hans Stark, chercheur à l’Institut français des relations internationales (IFRI), secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) décode la situation pour le Parisien.
Echec de la formation d'un gouvernement en Allemagne
"C'était une coalition des impossibles". Le secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri, et professeur à la Sorbonne, Hans Stark, décrypte le rapport de force entre la CDU de Merkel, la CSU bavaroise, les Verts ainsi que les Libéraux (FDP) de Lindner. Ces derniers ont quitté les négociations de coalition hier soir.
L'Allemagne va limiter à 200.000 le nombre de réfugiés acceptés par an
"C'est un seuil flexible, mais un seuil quand même", estime Hans Stark, chercheur à l'IFRI. Selon lui, cet accord trouvé entre le parti d'Angela Merkel (CDU) et la CSU de Bavière ouvre la voie à une coalition. C’est au terme de longues négociations que la CDU d’Angela Merkel et son alliée bavaroise de la CSU sont tombées d’accord : l’Allemagne va introduire un nombre maximal d’entrées pour limiter les arrivées de migrants sur son sol à 200 000 personnes par an. Sauf cas exceptionnel. En quoi cela est-ce une nouveauté ?
En Allemagne, la coalition cahote
Les élections allemandes - analyse
Hans Stark du Comité d'études des relations franco-allemandes à l'Ifri analyse les résultats des élections allemandes du 24 septembre 2017.
L'Allemagne hésitant sur la vision de Macron
Le discours du président français sur une réforme ambitieuse de l'UE a rencontré un haussement de sourcils en Allemagne alors que Berlin s'efforce de construire un nouveau gouvernement.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.