Moyen-Orient, Russie, Daech. Thomas Gomart est l'invité de Sonia Mabrouk
L'Entretien sur Public Sénat. Thomas Gomart est l'invité de Sonia Mabrouk - actualité internationale, Moyen-Orient, Daech, Russie.

Peut-on battre Daech ?
L'éfficacité des stratégies adoptées pour lutter contre les menaces jihadistes a été décryptée par Jean-François Daguzan, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, Benaouda Abdeddaïm, éditorialiste BFM Business et Cécile Maisonneuve, conseillère pour le centre énergie de l’ IFRI. - Les Décodeurs de l'éco, du 2 juin, présenté par Fabrice Lundy, sur BFM Business.

Faut-il changer de stratégie contre Daech ?
Après la défaite de l’armée irakienne qui n’a pas pu tenir la ville de Ramadi, tombée aux mains du groupe État islamique (EI), les plans irakiens pour sa reconquête seront au cœur de la réunion de la coalition internationale contre le djihadisme qui se tient ce mardi à Paris. La France a appelé à un renforcement rapide de la mobilisation internationale contre les djihadistes de Daech qui continuent leur progression en Irak et en Syrie.
Pour parler de la position de la France face à Daech, nous recevons ce soir Mansouria Mokhefi, conseillère spéciale pour le monde arabe à l’Institut français des relations internationales, Jean-Dominique Merchet, journaliste à l’Opinion et spécialiste des questions de défense, Nicolas Hénin, journaliste.

La Turquie tentée de ménager Daech
La Turquie est régulièrement accusée, depuis environ un an, d'ambiguïté a l'égard de l'Etat islamique (El). La décomposition syrienne et Ie déchaînement dcs tensions regionales, sans qu'aucune solution viable ne se profile, encouragent les explications simplistes. Resurgit en l'occurrence a l'égard d'Ankara l'habituel soupçon de duplicité. Soupçon qui entretient en retour l'amertume des Turcs, persuades d'être d'éternels boucs émissaires et les premieres victimes d'une situation incontrôlable - le ralliement récent en Afrique de Boko Haram a l'EI faisant en outre monter les encheres bien au-delà du Moyen-Orient.
Le désordre libyen : trois questions à Florence Gaub
L'article que vous avez écrit dans le numéro d’automne 2012 de Politique étrangère, soit un an après la chute de Mouammar Kadhafi, était intitulé « Libye, le rêve de Kadhafi devient-il réalité ? ». Qu'entendiez-vous par là ?
Kadhafi rêvait d’une société déhiérarchisée, sans institutions étatiques. Dans sa vision politique, les questions relevant de la vie commune devaient être réglées par un accord au plus bas niveau, dans les comités et commissions. Son rêve n’est pas devenu une réalité de son vivant, car la sécurité et la production du pétrole étaient restées entre les mains du régime. En 2012, après la chute de Kadhafi, non seulement les Libyens ont tout de suite formé plusieurs comités et commissions, mais une gestion locale de la sécurité et de la production pétrolière s’est mise en place. Voilà pourquoi j’ai écrit que la vision politique de Kadhafi est finalement devenue une réalité, bien que ce soit une réalité bien triste.
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