Boko Haram et les limites du tout-répressif au Nigeria : de nouvelles perspectives ?
En dépit de la mise en place en 2015 d’une coalition antiterroriste avec le Niger, le Tchad et le Cameroun, le Nigeria n’a pas réussi à venir à bout du groupe djihadiste appelé Boko Haram. Cette note revient en conséquence sur les impasses de la réponse militaire à une insurrection qualifiée de « terroriste », d’une part, et sur les multiples raisons qui expliquent la résilience des rebelles, d’autre part. Quelques alternatives au tout-répressif sont aussi explorées.
Les trajectoires de radicalisation religieuse au Sahel
La problématique de la radicalisation religieuse s’est imposée au rang des priorités des États du Sahel depuis le milieu des années 2000 sous l’effet conjugué de deux dynamiques dont il n’est pas aisé d’identifier précisément les liens.
Le Nigeria : de Goodluck Jonathan à Muhammadu Buhari
Le Nigeria a connu, grâce aux élections présidentielles et législatives du 28 mars 2015, une nouvelle alternance politique permettant le retour au pouvoir de Muhammadu Buhari, général en retraite qui fut au pouvoir entre 1983 et 1985. Pour ce dernier, les échéances de 2015 représentaient une quatrième tentative consécutive après avoir essuyé des échecs aux élections présidentielles de 2003, 2007 et 2011.
RAMSES 2016. Afro-optimisme, afro-pessimisme : l'Afrique vaut mieux qu'un discours
Boko Haram, une exception dans la mouvance djihadiste ?
Boko Haram, créé vers 2002 et dirigé depuis 2010 par Abubakar Shekau, demeure un groupe mal connu.
Les défis gigantesques du nouveau président nigérian
Le 28 avril 2015, l'élection de Muhammedu Buhari en tant que président du Nigeria, soutenu par plusieurs partis d'opposition derrière la bannière de l'All Progressives Congress (APC) a suscité beaucoup d'espoir dans une partie de la population et au sein des pays partenaires (Etats-Unis, Grande Bretagne, France, Benin, Cameroun, Niger et Tchad).
Élections présidentielles au Nigeria : décryptage d’une opération à hauts risques
Le Nigeria entre dans un nouveau cycle électoral avec la tenue des sixièmes élections générales depuis le retour du pouvoir aux civils en 1999. Les élections étaient initialement prévues le 14 (élections présidentielles) et le 28 février 2015 (élections législatives). Le premier tour a été reporté au 28 mars. La question de la menace que fait planer Boko Haram sur le Nigeria n’est pas, comme on pourrait s’y attendre, au cœur des débats de l’actuelle campagne présidentielle dans le pays. Néanmoins, le contexte sécuritaire particulier dans lequel se dérouleront les prochaines élections ainsi que les reconfigurations politiques à l’œuvre au Nigeria rendent ce scrutin singulier. Il paraît donc incontournable d’analyser les enjeux de ces sixièmes élections générales.
Un an avant les élections, le Nigeria s'enfonce dans la crise
Les hommes d’affaires qui se rendent régulièrement à Lagos, Abuja ou même Port Harcourt pourraient en témoigner : le Nigeria est le marché incontournable en Afrique (banque, assurance, téléphonie, construction etc…). Premier producteur de pétrole du continent avec 2,4 millions de barils par jour, le Nigeria est également un poids lourd démographique avec près de 170 millions d’habitants. Les entreprises françaises du CAC 40 (Total, Technip, Schneider Electric, Lafarge, Air France), par exemple, y font de belles affaires.
Élections présidentielles au Nigeria : décryptage d’une opération à hauts risques
Le Nigeria entre dans un nouveau cycle électoral avec la tenue des sixièmes élections générales depuis le retour du pouvoir aux civils en 1999. Les élections étaient initialement prévues le 14 (élections présidentielles) et le 28 février 2015 (élections législatives). Le premier tour a été reporté au 28 mars. La question de la menace que fait planer Boko Haram sur le Nigeria n’est pas, comme on pourrait s’y attendre, au cœur des débats de l’actuelle campagne présidentielle dans le pays. Néanmoins, le contexte sécuritaire particulier dans lequel se dérouleront les prochaines élections ainsi que les reconfigurations politiques à l’œuvre au Nigeria rendent ce scrutin singulier. Il paraît donc incontournable d’analyser les enjeux de ces sixièmes élections générales.
Un an avant les élections, le Nigeria s'enfonce dans la crise
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