Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

Turquie

 

Les élections présidentielles et législatives qui se sont tenues en Turquie au mois de mai 2023 ont consacré la victoire de la coalition à coloration islamo-nationaliste emmenée par Recep Tayyip Erdoğan. La crise économique, les effets dévastateurs du tremblement de terre du mois de février, la dégradation du dossier kurde et la multiplication des menaces géopolitiques ont sans doute avantagé les sortants, malgré un effort inédit de l’opposition pour promouvoir la nécessité d’une alternance. Qu’attendre de ce nouveau mandat d’Erdoğan, qui sera en principe le dernier ?

Fort des travaux de son programme Turquie contemporaine fondé en 2008, l’Ifri intensifie ses analyses dans une approche prospective avec le projet de recherche « Turquie 2050 ». La politique intérieure, l’économie et la diplomatie turques seront scrutées pour en éclairer les points aveugles, afin d'anticiper les tendances à venir.

Tout voir

La Turquie en 100 questions - Entretien avec Dorothée SCHMID

02 mars 2017
Accroche

Qu'est-ce qui a changé en Turquie depuis 10 ans ? Comment envisager nos relations avec ce pays à l'avenir ?

Logo
rfi.png

Y a-t-il encore un espace de débat en Turquie ?

28 février 2017
Accroche

Fort des purges monumentales lancées après le putsch manqué de cet été, le pouvoir turc prépare un référendum. Si le oui l’emporte, Recep Tayyip Erdogan portera une triple casquette : président, chef du gouvernement et chef du parti majoritaire.

Image principale médiatique

"La diplomatie turque joue toujours le rapport de forces"

15 février 2017
Accroche

Responsable du Programme Turquie contemporaine de l'Ifri, Dorothée SCHMID décrypte la stratégie d'influence du président Tayyip Erdogan.

Logo
images.png
Image principale médiatique

Turquie : du kémalisme au néo-ottomanisme

14 février 2017
Accroche

La Turquie semble vivre une révolution. L'AKP (Adalet ve Kalkinma Partisi, Parti pour la justice et le développement), parti islamiste vainqueur des élections de 2002 et qui s'est maintenu au pouvoir depuis, s'emploie à renouveler de fond en comble la culture et la pratique politique turque, jusqu'à purger le pays de l'idéologie kémaliste dérivée et un peu désuète dans laquelle il baignait depuis les années 1920.

Logo
France Inter
Image principale médiatique

La Turquie paye-t-elle son intervention en Syrie?

04 janvier 2017
Accroche

Quinzième attentat sanglant en moins d'un an, mais le premier officiellement revendiqué par "Daesh": la menace islamiste est-elle devenue réalité? Mickaël Thébault reçoit Dorothée Schmid. 

Logo
logo_france_culture.jpeg

Turquie: "Il y a une accélération de la personnalisation du régime depuis la tentative de coup d'Etat"

27 décembre 2016
Accroche

Alors que s'ouvre à Istanbul le procès de 29 policiers accusés de participation au putsch raté du 15 juillet dernier, Dorothée Schmid revient sur la signification politique de ce procès ainsi que sur les conséquences de la répression en cours depuis plusieurs mois. 

Logo
franceinfo.jpg

Comment la Russie tente de faire du Moyen-Orient sa chasse gardée

21 décembre 2016
Accroche

Pas de “concessions aux terroristes”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné le ton face à son homologue turc, mardi  20 décembre. Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie. Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le diplomate lors d'un discours et devant les caméras toujours en marche, le terroriste a affirmé avoir agi pour venger les bombardements russes sur Alep. 

Pour le moment, cet assassinat n'a été revendiqué par aucune organisation jihadiste. Mais en permettant à Bachar Al-Assad de reprendre la ville syrienne, Moscou est devenu une cible de choix pour les groupes terroristes implantées parmi les rebelles. Malgré ces menaces et la pression diplomatique de la France et des Etats-Unis, le Kremlin ne faiblit pas. Bien au contraire : la Russie est plus que jamais un acteur de premier plan dans la région. Franceinfo explique comment Moscou tente de damer le pion aux puissances occidentales au Moyen-Orient.

En se présentant comme le seul rempart contre le terrorisme

Cet assassinat risque-t-il de compromettre le réchauffement des relations entre la Russie et la Turquie ? Les chefs d'États des deux pays ont assuré du contraire. Pour Vladimir Poutine, cet acte terroriste est "une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie." De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré que la coopération des deux puissances "ne sera pas entravée par cette attaque".

Mevlüt Mert Altintas, le policier turc qui a tiré sur le diplomate russe, a affirmé avoir voulu se venger de Moscou pour son implication en Syrie. Mais son acte pourrait avoir l'effet contraire. Le discours du Kremlin - comme celui de Bachar Al-Assad - consiste à présenter la Russie comme le dernier rempart contre les groupes terroristes à l'œuvre en Syrie et en Irak. Et le fait que la diplomatie russe ait été directement visée par cette attaque pourrait appuyer cet argumentaire.

Plusieurs think tanks occidentaux, comme l'Institute for the study of war ont montré que les frappes russes en Syrie visent principalement la rébellion et non les positions de l'Etat islamique.

Turquie : "Erdogan ne tient plus son pays"

20 décembre 2016
Accroche

Interview de Dorothée SCHMID, responsable du Programme Turquie contemporaine de l'Ifri, suite à l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara, lundi 19 décembre 2016.

Logo
les_echos_logo.svg_.png
Image principale médiatique

« Les Russes vont aider à la reprise en main de la Turquie  »

20 décembre 2016
Accroche

L'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, lundi 19 décembre 2016, n'a pas provoqué de crise diplomatique entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine. Au contraire, les deux chefs d'Etat prônent une collaboration encore plus étroite contre le terrorisme.

Soutenez une recherche française indépendante

L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.

Conférence Ramses 2024