Virage de la France vis à vis de la Syrie
Grande coalition anti-Daech, virage spectaculaire de la France vis à vis de la Syrie, ambiguités concernant la Turquie, l'Arabie Saoudite, le Qatar... Denis Bauchard répond aux questions de Nicolas Poincarré, Olivier Duhamel, Serge july et Nicolas Beytout.
La Turquie et la Russie au bord de la rupture
Les Turcs ont abattu un chasseur qui aurait violé leur espace aérien près de la frontière syrienne. Un incident qui a mis Vladimir Poutine très en colère.
Dossier dans ce journal avec Marc Crépin à Moscou, Jérôme Bastion à Istanbul et le commentaire de Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie à l'IFRI.
Politique étrangère : la France change de pied
Avec la décision de François Hollande de participer à une « grande et unique coalition » contre Daesh, la politique étrangère française effectue un changement de position à la suite des attentats du 13 novembre. Thomas Gomart, directeur de l’Ifri, l’analyse dans le cadre de ce débat avec Yves Pozzo di Borgo et Kattar Abou Diab.
« La guerre contre l’Etat islamique sera de longue haleine »
La priorité est de reconstruire un ordre dans le Moyen-Orient.On ne pourra pas le faire sans le régime de Bachar el-Assad, les Russes et les Iraniens.
"On peut dire que nous sommes en guerre contre l’Etat islamique. Mais c’est une guerre asymétrique puisque leur arme est le terrorisme. Elle est aussi de basse intensité, car elle se traduit par des attentats à des moments aléatoires, avec des cibles aléatoires..."
Frappes en Syrie : Au nom de la légitime défense
Thomas Gomart est l'invité de Sonia Mabrouk dans l'émission "On va plus loin", en partie consacrée à l'intervention de la France en Syrie.
Le plan secret de Poutine en Syrie
"Malgré les tonnes d'armement livré par les Russes, la Syrie de Hafez el-Assad a continué à mener sa propre partition dans la région", selon Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie-NEI de l'Ifri. "De la même manière, depuis le début de la guerre civile syrienne, les Russes étaient frustrés quant à leur influence limitée sur Bachar el-Assad. Ils cherchaient à avoir une emprise plus forte sur lui."
Pour la Russie, il faut frapper ceux qui menacent Bachar al-Assad
Thomas Gomart est l'invité de Thomas Sotto pour parler du rôle de chaque pays engagé en Syrie.
Tous contre Daech : le double jeu des coalitions
Décryptage au lendemain de l’Assemblée Générale de l’ONU et de la cristallisation du dossier syrien, notamment autour de la montée en puissance de la Russie.
Invités :
- Jean-Pierre Filiu professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po (Paris), après avoir enseigné à Columbia (New York) et Georgetown (Washington).
Il vient de publier "Les Arabes, leur destin et le nôtre" (La Découverte) qui recevra le prix Augustin-Thierry, en clôture des Rendez-vous de l'Histoire de Blois, le 11 octobre.
- Dominique Moïsi, politologue, conseiller spécial de l'IFRI, Visiting professor au King's Collège de Londres.
Il a notamment publié "La géopolitique de l'émotion : Comment les cultures de peur, d'humiliation et d'espoir façonnent le monde" (Flammarion, "Champs", nouvelle édition en 2015).
Quelle est la stratégie militaire de la Russie en Syrie ?
A l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, le président russe a annoncé que la Russie appelait l’ensemble de la communauté internationale à le rejoindre dans la lutte contre le terrorisme qu’il entend mener en Syrie. Alors que les avions russes ont déjà lancé leurs premières frappes - laissant planer un doute sur les cibles : des zones djihadistes ou des quartiers de l’armée syrienne libre ? Le colonel Michel Goya, stratégiste, professeur associé à Sciences-po et Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) répondent à la question.
Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?
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