RAMSES 2017. Un Monde de ruptures
La 35e édition du RAMSES 2017, portée par l'équipe de l'Ifri et ses collaborateurs extérieurs, se place sous le triple signe de l'extension du terrorisme djihadiste, des dynamiques de décomposition du Moyen-Orient et du doute qui s'approfondit sur le projet européen. Les mois qui s'annoncent seront décisifs pour un monde où se redessinent les rapports entre puissances et les logiques économiques, un monde dont la diversité et la complexité nouvelle surprennent, et qui appelle à repenser analyses et moyens d'action.
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
"La politique syrienne d’Obama en question / Le retour d’Al-Qaïda"
"Pour cette dernière émission, les invités débattent de la stratégie américaine en Syrie. Comment lire les choix de Barack Obama, coincé entre l'interventionnisme et le laisser-faire ? Ensuite, il sera question d'Al-QaÏda, dont la capacité de nuisance est encore totale."
Intervention turque en Syrie : "Erdogan s'est rendu compte qu'il fallait combattre Daech "
Invité sur Europe 1, Dominique Moïsi, conseiller spécial à l'Ifri analyse les motifs de l'intervention au sol turque en Syrie lancée mercredi.
War and Democratic Decision Making: How do Democracies Argue and Decide Whether or Not to Intervene in Distant Wars?
Quelle est la place propre à la prise de décision de guerre ou de paix dans une démocratie ? Sur ce sujet, il est étonnamment très difficile de trouver un consensus, tant en théorie qu'en pratique. Alors qu'en Irak, en Libye et en Syrie, toutes les actions occidentales ont abouti à un échec, il semble nécessaire d'analyser la place et l'importance de cet aspect de la prise de décision démocratique.
La diplomatie russe au Moyen-Orient : retour à la géopolitique
Depuis l’époque soviétique, l’approche russe à l’égard du Moyen-Orient a significativement évolué, passant de la création d’une zone d’influence dans un contexte de confrontation avec l’Occident à une perception fondée essentiellement sur les intérêts économiques et, enfin, à la vision pragmatique actuelle.
De prochains attentats en Russie ? Ce n’est qu’une « question de temps »...
La présence de milliers de jihadistes russophones en Syrie et les conflits historiques entre Moscou et les entités autonomes du Caucase représentent une menace certaine pour le pays.
« Jusqu’où ira l’escalade russo-turque ? »
Dans cette tribune, Julien Nocetti analyse les points de crispation entre la Russie et la Turquie – en Syrie tout particulièrement. En défiant Ankara, Moscou vise également l’OTAN.
Multiplication des attentats : signe d’un affaiblissement de l’Etat Islamique ?
Bruxelles cette semaine, Grand-Bassam en Côte d’Ivoire quelques jours plus tôt, Istanbul, Ouagadougou, San Bernardino aux USA, Bamako, Beyrouth, Egypte, Sousse, et Paris bien sûr... Ces derniers mois les attentats à l’extérieur du territoire du groupe de l’Etat Islamique se sont multipliés.
Si l'on a beaucoup dit que l’attentat de Bruxelles était le signe que les djihadistes disposent de moyens humains, financiers et matériels de grande envergure (ce qui est le cas bien sûr), et qu’il était crucial d’unir nos forces pour les combattre, nous allons nous demander ce matin, si, paradoxalement, la recrudescence de ces attaques kamikazes ne seraient pas aussi le signe d’un affaiblissement de Daech sur son propre territoire, en Irak et en Syrie.
En effet, depuis quelques mois, les territoires et villes perdus par les djihadistes sont nombreux : Ramadi, Tikrit, Tall Abyad, Hassaké, Kobané… Par ailleurs, la grande offensive sur Mossoul a été annoncée hier par les forces irakiennes.
De l’autre côté, en Syrie, l’armée syrienne est aux portes de la ville de Palmyre, qui pourrait bien tomber dans les prochaines heures.
Cette émission vise à tenter de comprendre comment le rapport de force est en train d’évoluer sur le terrain.
Les Kurdes face à Daech : quelle efficacité militaire ?
L'image de l'efficacité militaire kurde renvoie à de courtes périodes historiques du XXe siècle, au mythe des femmes combattantes, et à de réels succès contre Daech. Mais ces succès concercent surtout l'espace syrien. En Irak, le poids militaire kurde est bridé par un défaut de préparation, l'absence d'armements performants, et des divergences tant politiques que tactiques entre les acteurs. Hors soutien occidental, les forces kurdes ne peuvent seules forcer la décision sur le terrain.
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