Le boom minier au Sahel : Un développement durable ?
Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l’actuelle crise malienne - vit pourtant, à l’image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d’un pays à l’autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.
L'insertion des néo-urbains dans le jeu politique : L'exemple du Sénégal
Une note rédigée l'an dernier concernait les " émeutes de la faim[1] " en Afrique subsaharienne, et avait permis, entre autre, de pointer l'extrême difficulté des pouvoirs en place à contrôler des populations urbaines, en particulier celles des capitales, qui sont à la fois plus revendicatrices et plus proches, géographiquement, du pouvoir, et donc plus dangereuses. La " maîtrise " ou le containment politique et électoral des populations des capitales est et sera de plus en plus l'une des principales clés de la stabilité des régimes africains.
Les "émeutes de la faim" au Sénégal : Un puissant révélateur d'une défaillance de gouvernance
L’expression " émeutes de la faim ", qui a été utilisée lors des manifestations de la fin 2007 / début 2008 dans une trentaine de pays dans le monde, dont une majorité de pays africains, rassemble des phénomènes de nature très différente d’un pays à l’autre. Nous nous attacherons dans cette note à revenir sur le cas du Sénégal, pays où les " émeutes " ont été nombreuses.
Le boom minier au Sahel : Un développement durable ?
Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l’actuelle crise malienne - vit pourtant, à l’image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d’un pays à l’autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.
L'insertion des néo-urbains dans le jeu politique : L'exemple du Sénégal
Une note rédigée l'an dernier concernait les " émeutes de la faim[1] " en Afrique subsaharienne, et avait permis, entre autre, de pointer l'extrême difficulté des pouvoirs en place à contrôler des populations urbaines, en particulier celles des capitales, qui sont à la fois plus revendicatrices et plus proches, géographiquement, du pouvoir, et donc plus dangereuses. La " maîtrise " ou le containment politique et électoral des populations des capitales est et sera de plus en plus l'une des principales clés de la stabilité des régimes africains.
Les "émeutes de la faim" au Sénégal : Un puissant révélateur d'une défaillance de gouvernance
L’expression " émeutes de la faim ", qui a été utilisée lors des manifestations de la fin 2007 / début 2008 dans une trentaine de pays dans le monde, dont une majorité de pays africains, rassemble des phénomènes de nature très différente d’un pays à l’autre. Nous nous attacherons dans cette note à revenir sur le cas du Sénégal, pays où les " émeutes " ont été nombreuses.
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