Haut-Karabakh : combien de vainqueurs ?
Après 45 jours de combat au Haut-Karabakh, un accord de cessez-le feu a été signé. L’Arménie a perdu la guerre. Mais qui a vraiment gagné la guerre ? Et que signifie gagner une guerre aujourd’hui ?
«Au Bélarus, on est face à un cas d'école d'ingérence informationnelle»
En août 2020, après un mouvement de grève de l’audiovisuel public bélarusse pour protester contre la répression des manifestations à Minsk, des journalistes et techniciens russes de la chaîne RT sont intervenus pour remplacer les grévistes. Quel jeu joue Moscou dans l'espace médiatique post-soviétique ? Entretien avec Maxime Audinet.
Poutine, fragilisé dans son pré carré postsoviétique
La Biélorussie, l’Azerbaïdjan et maintenant le Kirghizistan, ces républiques de l’ex-URSS alliées de la Russie sont marquées par les crises. Un coup dur pour le maître du Kremlin, en difficulté dans la région et dans son pays.
Les ressorts de Vladimir Poutine face aux crises dans l’espace post-soviétique
Les crises en Biélorussie, au Haut-Karabakh et au Kirghizstan ont pris le Kremlin par surprise. Vladimir Poutine se retrouve sur la défensive pour préserver les intérêts russes dans les anciennes républiques soviétiques et son image de maître tacticien sur la scène internationale.
La relation russo-turque mise à rude épreuve dans le Caucase
Les combats qui opposent les forces azerbaïdjanaises et arméniennes ont ravivé la lutte de pouvoir que se livrent la Russie et la Turquie sur plusieurs théâtres d’opérations.
Macron’s rapprochement with Putin is not worth it
French president’s ‘trust-building’ with Russian leader has failed
La découverte par la Turquie d’un nouveau gisement de gaz en mer Noire et ses implications potentielles
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé le 21 août 2020 la découverte de la plus grande quantité de gaz jamais réalisée en mer Noire. Les premiers résultats montrent une capacité de réserve estimée à 320 milliards de mètres cubes de gaz.
La politique russe de Paris, à l'épreuve d'Ankara
La France cherche sa politique à l'égard d'une Russie qu'elle voit aussi éternelle qu'elle-même. C'est sans doute une des relations bilatérales les plus saturées de clichés littéraires et de références historiques, remontant à Anne de Kiev (1024-1075). Tout juste élu, Emmanuel Macron avait accueilli, en grande pompe, Vladimir Poutine à Versailles.
Fin du «dialogue de confiance» entre Macron et Poutine
Le président français a signalé par voie de presse sa frustration envers un homologue russe ignorant ses requêtes. Le déni de Moscou dans l’empoisonnement au Novitchok a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase
Pourquoi Alexeï Navalny est-il présenté comme le principal opposant de Vladimir Poutine ?
Le Kremlin cible les réseaux sociaux
Trois mois après la réélection de Vladimir Poutine à la tête de l’Etat russe, le Kremlin multiplie les pressions sur les manifestations de protestation. Mercredi 6 juin, lors d'une manifestation "Occupy Khimki" aux portes de Moscou, 6 militants ont été arrêtés dont Evguenia Chirikova, leader du mouvement.
Le Kremlin a aussi récemment pris pour cible des sites internet « étrangers », accusés de fomenter les manifestations contre le pouvoir. Les mots du conseiller à la sécurité du Président russe, Nikolaï Patrouchev, sont très clairs. « Profitant de la liberté d’internet dans notre pays, les sites étrangers propagent des rumeurs politiques et appellent à des manifestations non autorisées ». Et il ajoute : « la blogosphère russe est également sujette à des influences extérieures qui visent à créer et à entretenir des tensions constantes au sein de la société ».
Pourquoi cette attaque en règle contre internet, maintenant ?
L’analyse d’un spécialiste du sujet, Julien Nocetti, chercheur associé à l’Ifri (Institut français des relations internationales).
Syrie : la Russie a-t-elle vraiment la clé de la sortie de secours ?
La Syrie est l'un des plats principaux du dîner entre François Hollande et Vladimir Poutine. Pensez-vous que le président français puisse infléchir le soutien sans faille du président russe à Bachar al-Assad ?
- Faire changer d'avis Poutine est assez illusoire, compte-tenu du personnage et de la continuité remarquable de la position russe sur le dossier syrien. Je le vois mal changer.
Poutine-Assad, l'axe d'avant
Les liens tissés depuis plus de quarante ans entre Moscou et Damas ont permis jusqu’ici au régime syrien d’échapper à une intervention militaire extérieure sous mandat des Nations Unies. Moscou n’a jamais ouvertement remis en cause le partenariat stratégique noué avec Damas dès 1970. Certains plaçaient leurs espoirs dans l’après-élection présidentielle russe. Réélu, Vladimir Poutine serait plus regardant sur les atrocités commises par l’armée syrienne. C’était mal le connaître.
Syrie: un infléchissement de Moscou?
La position de Moscou sur la Syrie est-elle en train de s'infléchir? Dimanche à Moscou, Dmitri Medvedev a approuvé la mission de Kofi Annan, l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie. La semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a laissé entendre que "personne n'invitera le président Bachar Al-Assad [à venir se réfugier en Russie]", tout en critiquant les "nombreuses erreurs" des dirigeants syriens, qui auraient réagi "de façon inappropriée aux manifestations pacifiques".
Syrie: pourquoi ce soutien jusqu'au-boutiste de la Russie?
Lundi 12 mars, la Russie, par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, a renouvelé son appel à la fin des violences en Syrie "d'où qu'elles viennent". Sergueï Lavrov a, par ailleurs, assuré de son soutien la mission de l'envoyé de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, Kofi Annan, qui se trouvait à Damas samedi dernier. Le même jour, Russes et Arabes avaient cosigné une déclaration en cinq points : "mettre un terme à la violence en Syrie indépendamment de son origine", créer un mécanisme de contrôle d'une possible transition, organiser l'acheminement de l'aide humanitaire, soutenir la mission de Kofi Annan. Dernier élément: rappel du principe de "non-ingérence" dans les affaires syriennes.
Russie/Internet: le web fait entendre sa voix
Les dernières élections législatives en Russie, le 4 décembre dernier, et les élections présidentielles russes qui ont eu lieu ce dimanche 4 mars ont vu la montée en puissance du web comme outil de contestation du pouvoir. Le blogueur Alexeï Navalny, l’un des principaux opposants au pouvoir en place, en est la figure la plus emblématique.
Présidentielle en Russie
Au lendemain de son élection à la tête de la Russie pour un nouveau mandat de six ans reconductible, Vladimir Poutine doit déjà faire face à une forte contestation. Selon Julien Nocetti, chercheur associé au Centre Russie de l'Institut français des relations internationales, il va également devoir adapter son style présidentiel dans un pays en pleine mutation, qui aspire à pouvoir s’exprimer librement et à faire respecter ses droits.
Le Web russe, "soupape d'évacuation"
Interview. Acteur de la contestation et enjeu de la campagne présidentielle, Internet est à la fois toléré et contrôlé par le pouvoir, qui l'investit à sa manière, selon Julien Nocetti, chercheur à l'Ifri.
La révolte 2.0. en Russie est-elle irréaliste ?
Le online est passé offline" : voilà comment Véronika Dorman, journaliste à Moscou, décrit le passage des revendications démocratiques de la toile à la rue. Les réseaux sociaux sont, depuis la révolution verte, en Iran, devenus les vecteurs phares des citoyens désireux de s’unir et de s’organiser. Les révolutions arabes ont fait de certains bloggeurs des "stars", à l’image de Lina Ben Mhenni, jeune Tunisienne de 27 ans, sérieusement pressentie pour le prix Nobel de la Paix 2011.
En Russie, le bloggeur Alexey Navalny est considéré comme celui qui a mis le feu aux poudres en traitant publiquement Russie Unie du parti des "voleurs et des escrocs".
Russie: Internet, enjeu de pouvoir
Comme dans certain pays arabes, Internet a joué un rôle déterminant dans la mobilisation des forces de l’opposition russe pour contester les résultats des législatives du 4 décembre. Les réseaux sociaux ont non seulement rendu les fraudes évidentes, ils ont aussi facilité la mobilisation et les rendez-vous pour les manifestations. En donnant une notoriété considérable à certains leaders comme Alexei Navalny. Mais Internet, en Russie, n’est pas seulement un instrument de contestation.
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