Alger-Moscou : évolution et limites d'une relation privilégiée
Pendant la guerre froide, l’Algérie était un partenaire privilégié de l’Union soviétique. Les liens entre les deux pays se sont distendus dans les années 1990 avant de connaître un regain depuis quinze ans.
Partir pour mieux revenir : les hauts fonctionnaires et les compagnies publiques russes
Fin 2014, le Premier ministre Dmitri Medvedev déclare que les hauts fonctionnaires, dont les ministres, doivent être davantage présents dans les conseils d’administration des entreprises publiques. L’annonce a surpris les observateurs : quatre ans plus tôt, le même D. Medvedev avait lancé une campagne visant à faire partir les hauts fonctionnaires de ces structures.
Les nouvelles alliances énergétiques russes : mythes et réalités
Cet article analyse les « nouveaux » partenariats énergétiques de la Russie avec la Chine et la Turquie – un partenariat que le Kremlin présente comme une alternative aux relations énergétiques avec l'Occident.
The Nexus Between the Conflicts in the Mideast and Ukraine
"Two simultaneous conflicts in Europe and the Middle East have brought the international order into flux. Russia’s annexation of Crimea and destabilization of eastern Ukraine have deeply undermined European security. Meanwhile, the self-declared Islamic State’s proclamation of a caliphate in western Iraq and eastern Syria has unsettled the Middle East. While it may be tempting for foreign policymakers to consider "Syraq" and "Rukraine" as unrelated crises, the tensions in Eastern Europe have strong implications for the situation in the Middle East, and vice versa. Indeed one of the greatest challenges to global governance is the combination of an assertive and declining Russia, and a disintegrating Middle East."
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The Council of Councils is a CFR initiative connecting leading foreign policy institutes from around the world in a common conversation on issues of global governance and multilateral cooperation. The Council of Councils draws on the best thinking from around the world to find common ground on shared threats, build support for innovative ideas, and introduce remedies into the public debate and policymaking processes of member countries. The membership of the Council of Councils includes leading institutions from twenty-five countries, roughly tracking the composition of the Group of Twenty (G20). The network facilitates candid, not-for-attribution dialogue and consensus building among influential opinion leaders from established and emerging nations. A list of member organizations is available on the Council of Councils roster page. |
La Russie, une puissance faible ? / Climat : avant la Conférence de Paris
Comprendre la Russie d’aujourd’hui, c’est savoir qu’elle se définit d’abord dans l’action extérieure – ce qui peut être dangereux. Qu’elle a les moyens d’agir – énergie, armes… –, mais que ces moyens sont limités. Qu’elle connaît des difficultés économiques bien antérieures aux sanctions, que le régime se refuse à traiter… économiquement. Et que le raidissement du régime poutinien ne saurait garantir sa propre durée.
C’est autour de ces éléments de réflexion que s’organise le dossier de ce numéro de Politique étrangère, éléments fondamentaux pour identifier la nature même d’une Russie qui n’est ni le grand méchant loup, ni la douloureuse incomprise qu’on nous décrit ici ou là.
Ce même numéro s’interroge sur les chances de succès de la prochaine COP 21. Pourra-t-elle éviter de donner enfin son prix au carbone ? Et les pays du nord reconnaîtront-ils enfin leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre ? À ces seules conditions un accord général deviendrait possible, qui pourrait garantir le développement des pays du sud.
Cette livraison de Politique étrangère s’attache également aux multiples abcès d’un Sud en feu : Syrie, Irak, Soudan du Sud, Nigéria – toutes géographies où c’est l’idée même d’État, au sens de la pensée occidentale, qui semble remise en cause.
La logique non économique de Vladimir Poutine
La crise économique russe ne découle pas des décisions occidentales suite au conflit russo-ukrainien. Cette crise était prévue et annoncée.
Russie : de la « grande stratégie » à la « guerre limitée »
Au service d’une « grande stratégie », Moscou dispose d’abord de l’arme énergétique : mais l’effondrement des cours du pétrole et le conflit avec l’Ukraine la relativisent fortement. La dimension militaire, traditionnelle, est aujourd’hui limitée à la capacité de mener de « petites guerres » localisées. Reste la volonté d’ériger la Russie en puissance de valeurs contestant la primauté occidentale. Moscou joue ses cartes, mais il s’agit des cartes d’une puissance faible.
La Russie, une puissance révisionniste ?
Du raid sur Pristina (1999) à l’annexion de la Crimée (2014), Moscou entend montrer qu’elle ne se résigne pas à être une puissance de second rang se ralliant à des règles définies par d’autres.
Le système Poutine : bâti pour durer ?
L’annexion de la Crimée et la crise ukrainienne ont permis à Vladimir Poutine d’incarner de nouveau une Russie dominante, autour de valeurs conservatrices rassemblant la nation.
Les facteurs intérieurs de la politique étrangère russe
Dans la crise ukrainienne, l’Occident s’est fait surprendre par la brutalité de la réaction russe, mais aussi par le soutien massif à la politique de Vladimir Poutine des élites et de la population (à 88 %), malgré l’impact des sanctions et des contre-mesures qui contribuent à la dégradation de la situation économique.
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