L’heure de l'Asie centrale est-elle arrivée ?
Il y a quelques jours, se tenait le premier sommet entre le président chinois et ses homologues des cinq Républiques d’Asie centrale. Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kirghizstan et Tadjikistan sont autant d’anciennes Républiques soviétiques -aujourd’hui arrière-cour de la Russie- qui constituent une région stratégique aux yeux de Pékin qui cherche à avancer ses pions sur son flanc occidental, concurrençant ainsi la mainmise ancienne du grand frère russe.
En Asie centrale, l’influence de la Chine est-elle en train de dépasser celle de la Russie ?
Les pays d’Asie centrale sont au cœur d’une région stratégique disputée. Pour autant, il ne faut pas la résumer seulement à une zone « co-gérée » par la Russie et la Chine.
Vladimir Poutine boudé par les pays frères de l’ex-URSS
Tadjikistan, Kazakhstan, Arménie… Le chef du Kremlin doit faire face aux récriminations des anciennes républiques soviétiques effrayées par la guerre en Ukraine. C’est un lâchage en règle. Malmené sur le front militaire en Ukraine, Vladimir Poutine subit d'autres revers sur les marches de son empire. Plusieurs anciennes républiques soviétiques prennent désormais leurs distances, effrayées par l'impérialisme belliqueux de la Russie.
Kazakhstan, révolte matée
Le modèle du Kazakhstan, immense et riche pays d'Asie centrale considérée comme une autocratie électorale plutôt stable vole en éclat. Michaël Levystone, chercheur au centre Russie / NEI partage son analyse de la situation.
L'Asie centrale, une région si convoitée
Sur le chemin des nouvelles routes de la soie, les ex-républiques soviétiques d'Asie centrale cherchent leur voie, coincées entre la Russie, la Chine et l'Iran, des puissances voisines qui tentent de les attirer dans leur zone d'influence.
Russie et Asie centrale à la croisée des chemins. Des survivances soviétiques à l’épreuve de la mondialisation
Les destins de la Russie et de l’Asie centrale, cette région s’étirant de la Volga à la Mongolie qu’on appelait encore au XIXe siècle le Turkestan, ont été étroitement mêlés durant trois siècles. Trente ans après l’indépendance, l’alliance entre Moscou et le Kazakhstan traverse une zone de turbulences inédites.
L’heure de l'Asie centrale est-elle arrivée ?
Il y a quelques jours, se tenait le premier sommet entre le président chinois et ses homologues des cinq Républiques d’Asie centrale. Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kirghizstan et Tadjikistan sont autant d’anciennes Républiques soviétiques -aujourd’hui arrière-cour de la Russie- qui constituent une région stratégique aux yeux de Pékin qui cherche à avancer ses pions sur son flanc occidental, concurrençant ainsi la mainmise ancienne du grand frère russe.
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