War and Democratic Decision Making: How do Democracies Argue and Decide Whether or Not to Intervene in Distant Wars?
Quelle est la place propre à la prise de décision de guerre ou de paix dans une démocratie ? Sur ce sujet, il est étonnamment très difficile de trouver un consensus, tant en théorie qu'en pratique. Alors qu'en Irak, en Libye et en Syrie, toutes les actions occidentales ont abouti à un échec, il semble nécessaire d'analyser la place et l'importance de cet aspect de la prise de décision démocratique.
Libye : intervenir, encore?...
Se dirige-t-on droit vers une nouvelle intervention en Libye ? La décomposition de nombre d’États de la couronne méditerranéenne rend-elle inévitable la multiplication des démonstrations militaires de la part des puissances traditionnelles présentes dans la région ?
Il faut certes ici considérer l’agenda libyen. Mais aussi d’autres questions, au moins à un triple niveau d’analyse.
Migrations en Afrique : un regard neuf. Politique étrangère, n° 1, printemps 2016
Les déplacements des Africains concernent massivement…l’Afrique seule. Se préoccuper des migrations internationales, c’est donc porter le regard bien au-delà des conjonctures européennes. Ce numéro de Politique étrangère s’y attache, tentant de décrire (dans son dossier Migrations en Afrique : un regard neuf) les déterminants multiples des mouvements migratoires, les tentatives des États du continent noir pour gérer le problème majeur des déplacés internes, les difficultés d’intégration des migrants du travail dans les sociétés d’accueil, ou les faux-semblants des accords euro-africains de réadmission…
Les Kurdes face à Daech : quelle efficacité militaire ?
L'image de l'efficacité militaire kurde renvoie à de courtes périodes historiques du XXe siècle, au mythe des femmes combattantes, et à de réels succès contre Daech. Mais ces succès concercent surtout l'espace syrien. En Irak, le poids militaire kurde est bridé par un défaut de préparation, l'absence d'armements performants, et des divergences tant politiques que tactiques entre les acteurs. Hors soutien occidental, les forces kurdes ne peuvent seules forcer la décision sur le terrain.
Prévention de la radicalisation et déradicalisation : les modèles allemand, britannique et danois
Quelques milliers d'Européens sont partis faire le djihad en Syrie et en Irak. Plusieurs centaines d'entre eux sont déjà revenus. Pour faire face à ce phénomène, certains pays ont développés des programmes de prévention de la radicalisation et de déradicalisation.
Une ère nouvelle d'abondance pétrolière ?
Alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) consacre sa réunion du 4 décembre 2015 à Vienne à sa stratégie d'action face à l’effondrement des prix du pétrole, l’Ifri vous propose une analyse des enjeux des marchés pétroliers.
Défaire Daech : une guerre tant financière que militaire
L’État islamique dispose de revenus importants tirés notamment de sa prise de contrôle de banques, de sa maîtrise des réseaux de contrebande, en particulier d’hydrocarbures, et de soutiens externes.
Briefing informel avec les commandants de front peshmergas kurdes irakiens
A la suite d’une visite de Bernard Henri-Lévy au Kurdistan irakien, la revue La Règle du Jeu a fait venir à Paris des commandants de front peshmergas kurdes irakiens.
Le jihad en Syrie et en Irak: un défi pour la France
Le jihad en Syrie et en Irak a attiré environ 15 000 volontaires étrangers dont 3 000 occidentaux. Parmi ces derniers, de nombreux Français. Les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur en novembre 2014 sont impressionnants : 1132 résidents français étaient alors impliqués dans les filières jihadistes. 376 étaient présents en Syrie ou en Irak, plus de 300 étaient décidés à partir de France, 184 étaient en transit, 199 avaient quitté les zones de guerre (dont 109, de retour en France, avaient été mis en examen) et 49 étaient décédés.
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