Face à Daech, l'étrange victoire
À son apogée, Daech contrôlait près du tiers de l’Irak et la moitié de la Syrie. Après avoir perdu Mossoul et Raqqa en 2017, l’organisation est en passe d’être chassée de son dernier réduit, une zone étroite située entre l’Euphrate et la frontière syro-irakienne.
Après Daech, un nouvel Irak - Vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak
Captation vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak, le 25 février 2019 à l'Ifri.
Syrie : l'épineuse question du retour des djihadistes
En Syrie, dans l'est du pays, la dernière poche tenue par le groupe État islamique devrait tomber dans les jours qui viennent, assurent les combattants kurdes des Forces démocratiquessyriennes (FDS) qui livrent bataille appuyés par les forces de la coalition. Au même moment, Donald Trump appelle les pays européens à rapatrier leurs ressortissants faits prisonniers dans cette région, sinon il menace de les relâcher dans la nature. Est-ce que cela signe la fin de l'État islamique ? « Plutôt une reconfiguration », analyse Marc Hecker, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) qui décryptera également sur le plateau de « C à dire ?! » les conséquences pour la France, confrontée à l’épineuse question du rapatriement de ses djihadistes.
Les Européens embarrassés par le retour des djihadistes
Londres veut que « ses » djihadistes soient jugés en Syrie, Paris est prêt à les recueillir, quitte à les emprisonner aussitôt, Berlin hésite sur la marche à suivre.
Quel avenir pour la coalition anti-Daech ?
Washington accueille ce mercredi 6 février 2019 la 10e conférence ministérielle des pays membres de la coalition qui combat depuis 2014 l'organisation Etat islamique au Moyen-Orient (ISIS). Une coalition forte de 75 nations contributrices, mais alors que le président américain Donald Trump annonce le retrait de forces américaines de Syrie, la question de l'avenir de cette force reste en suspens. La coalition devrait à l'avenir se consacrer d'avantage à des missions de formation et de reconstruction, particulièrement en Irak. Côté syrien, en revanche, la question d'un maintien d'une présence occidentale est plus délicate.
Leur victoire est impossible, mais les djihadistes n'ont pas perdu !
Si Daech est considérablement affaibli, parler de «victoire» est prématuré. Du reste, il semblerait que le nombre de djihadistes dans le monde n'ait jamais été aussi élevé... Marc Hecker et Élie Tenenbaum, chercheurs à l'Ifri, publient une étude sur l'avenir du djihadisme après la chute du califat.
Le Moyen-Orient en 2019 : à quoi s’attendre ? (Conférence Ifri)
Des conflits interminables, des régimes instables, une situation économique imprévisible : l’année 2019 est-elle celle de tous les dangers au Moyen-Orient ?
Quel avenir pour le djihadisme ? Al-Qaïda et Daech après le califat
Malgré un affaiblissement relatif depuis 2017, la mouvance djihadiste internationale devrait continuer à représenter une menace bien réelle au cours de la prochaine décennie.
Prix bas du pétrole : l’« OPEP+ » dans la tourmente
Le 22 juin 2018, les Ministres du Pétrole des membres de « l’OPEP+ », l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et ses nouveaux alliés de circonstance, parmi lesquels la Russie, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, se rassembleront à Vienne pour évoquer le statut et le devenir de leur accord de restriction de la production qui est en place depuis novembre 2016 et court jusqu’à fin décembre 2018. Cette étude analyse l’impact de la baisse des prix du pétrole sur dix des principaux producteurs qui se sont ainsi alliés pour limiter leur production, faire baisser les stocks et faire remonter les prix.
L'Irak après Daech - Politique étrangère (Hiver 2017-2018)
Dominique David, rédacteur en chef de la revue trimestrielle de l'Ifri "Politique étrangère", présente le numéro d'hiver 2017-2018, disponible en librairie dès le 6 décembre 2017.
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