La loi du plus fort ? La place du droit dans les relations internationales
Deux auteurs de la revue Politique étrangère de l'Ifri, Joël Hubrecht, responsable du programme Justice pénale internationale (IHEJ) et Marion Leblanc-Wohrer, ancienne rédactrice en chef de L’Agefi Hebdo, échangent sur les liens entre justice et politique à l'échelle mondiale lors d'un débat à la Bibliothèque publique d'information dans le Centre Pompidou à Paris. Débat modéré par Dominique David, conseiller du président de l’Ifri, et co-rédacteur en chef de Politique étrangère.
Discours sur l'état de l'Union: les vantardises de Trump toujours plus populiste
Les États-Unis ont connu une séquence politique très intense cette semaine: entre le Caucus de l’Iowa ce lundi 3 février –qui a révélé un dysfonctionnement désastreux du système de décompte des voix– et le discours du président Donald Trump sur l’état de l’Union ce mardi soir 4 février.
5G : le chantage américain à l'Europe
Les représentants de l'administration américaine mettent la pression sur les Européens pour qu'ils interdisent à Huawei de se déployer sur le Vieux Continent.
Lutte contre le terrorisme en Afrique : « La France et les Etats-Unis sont de moins en moins alignés »
Pour Elie Tenenbaum, chercheur à l’IFRI, Washington est moins préoccupé par la menace terroriste que par la présence de la Chine et de la Russie sur le continent.
Les clés pour comprendre les primaires américaines
Lundi 3 février aura lieu le caucus de l'Iowa, coup d'envoi de la primaire démocrate. Par la suite, la séquence verra se dérouler des scrutins dans chaque État du pays jusqu'en juin, après quoi, lors de la convention nationale du parti prévue en juillet à Milwaukee, l'un·e des candidat·es sera officiellement investi·e pour affronter le président Trump le mardi 3 novembre prochain.
La guerre de la 5G
On lui prédit des qualités renversantes, des usages qui seront à jamais renouvelés dans nos industries mais aussi au quotidien. Mais derrière ces effets d'annonce, se jouent aussi des enjeux géopolitiques majeurs. Une vraie bataille d'investissements et de sûreté entre les continents.
L'électorat afro-américain et Joe Biden, un choix paradoxal?
Depuis les années 1980, le troisième lundi de janvier est un jour férié aux États-Unis —«le Martin Luther King Day»— pour célébrer l'anniversaire du célèbre activiste du mouvement des droits civiques dans les années 1960.
L'accusé Trump fanfaronne à Davos !
Le procès historique de Donald Trump entre ce mardi 21 janvier 2020 dans le vif du sujet au Sénat américain. Quatre mois après le début de l’affaire ukrainienne, et à moins de dix mois de l’élection présidentielle, les cent sénateurs chargés de juger le président des États-Unis vont se retrouver à 13 h (19 h en France) sous la présidence du chef de la Cour suprême John Roberts.
Trump avant son procès en destitution : and so what ?
Les audiences de Donald Trump devant le Sénat commenceront le 21 janvier. Le président devra répondre des charges d'impeachment qui pèsent contre lui, à quelques mois des élections, lors desquelles il sera candidat à sa propre succession... Analyse avec Laurence Nardon, directrice du programme Amérique du Nord à l'Ifri
Présidentielle 2020 : y a-t-il un.e démocrate pour vaincre Trump ?
Alors que les primaires démocrates débuteront le 3 février prochain, nous allons nous tourner vers la présidentielle américaine qui se tiendra dans un peu plus de 10 mois maintenant. La course est déjà bien lancée, et le calendrier s’accélère, avec une procédure de destitution qui pourrait bien avoir des conséquences, pour Donald Trump mais aussi pour le camp démocrate puisque certains de ses représentants en lice devront assister au procès en destitution qui s’ouvrira la semaine prochaine au Sénat.
Rétro 2016 : une année sous le signe de Poutine
De la Syrie à l’élection présidentielle américaine, la Russie semble avoir pesé sur les principaux dossiers brûlants de 2016. Récit d’une année sous le signe du Kremlin.
La Syrie, la présidentielle américaine ou encore le pétrole. En 2016, l'ombre de la Russie a plané sur l'actualité. Sur de nombreux aspects, Moscou apparaît comme le principal acteur des relations internationales.
"À l’heure actuelle, Vladimir Poutine doit être en train de sabrer le champagne", juge Julien Nocetti, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). En effet, le pays revient de loin. L’an dernier, l’annexion de la Crimée et le conflit en Ukraine avait placé le pays “dans un isolement international”, rappelle l’expert français. L’économie russe avait aussi souffert sous l’effet conjugué des sanctions internationales et du faible prix du pétrole, dont la Russie est l’un des principaux producteurs, hors Opep.
“Gains politiques majeurs”
De ce passé, Moscou a su faire, en partie, table rase. L’entreprise de reconquête d’une place de choix à la table des puissants de ce monde est passée en premier lieu par la Syrie. La Russie a commencé ses frappes aériennes à l’automne 2015, mais ce n’est qu’en 2016 que son rôle militaire est devenu prédominant.
"La stratégie a cyniquement bien marché : on n’a plus parlé de l’Ukraine alors qu’un conflit s’y déroule toujours dans l’est du pays", constate Julien Nocetti. L’interventionnisme russe en Syrie a également permis à la Russie de se rendre "incontournable dans la région, elle arrive à parler à toutes les puissances au Moyen-Orient, et a démontré qu'elle peut protéger les régimes autocratiques menacées", ajoute Tatiana Jean, responsable du centre Russie de l’Ifri. Selon elle, Moscou, en procédant à une "utilisation extrêmement habile du concept de 'guerre limitée' [dans un espace restreint et avec une utilisation limitée des forces armées, NDLR], a obtenu des gains politiques majeurs".
Le principal étant de redevenir l’alternative numéro 1 aux États-Unis. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour Vladimir Poutine : "Le Moyen-Orient à un rôle instrumental dans la diplomatie russe afin de permettre à Moscou de rétablir une relation directe avec Washington", d'égal à égal analyse Julien Nocetti.
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
Trump: les hommes du président
La surprise de l'élection de Donald Trump en cache une autre : la composition de sa future administration. A en juger par les personnalités choisies, le gouvernement Trump ressemblera à son président : masculin, blanc, sexagénaire, riche, sans expérience politique, proche de la finance et de l’industrie américaine et perclus de conflits d’intérêts avec des Etats étrangers.
"L'administration Obama a une responsabilité terrible dans ce qu'il se passe en Syrie"
Alors que l'ambassadrice américaine à l'ONU, Samantha Power, a tiré la sonnette d'alarme au Conseil de sécurité mardi soir quant à la situation humanitaire à Alep, des questions fondamentales se posent sur l'avenir de la crise syrienne et du Moyen-Orient au moment où Donald Trump pose les bases de sa future administration. Le tropisme russe du président-élu changera-t-il la donne en Syrie ?
Russie / États-Unis : les débuts d'une cyberguerre froide ?
Aujourd’hui la dissuasion n’est plus nucléaire mais informatique. Au point qu’aux États-Unis la CIA accuse Moscou d'avoir pesé dans la victoire de Donald Trump. Le sujet est à la une aux États-Unis : les agences de renseignement américaines disent avoir la certitude d’une ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle qui a vu la victoire de Donald Trump.
Russie-États-Unis: la cyberguerre froide a commencé
Entre Américains et Russes, la dissuasion a changé de nature: elle n'est plus nucléaire, mais informatique. Au point que la CIA vient officiellement d'accuser Moscou et ses hackers d'avoir pesé dans la victoire de Trump à la présidentielle.
"Juridiquement, rien n'empêche les grands électeurs de ne pas voter pour Trump"
L'onde de choc provoquée par l'élection de Donald Trump semble gagner en puissance, au point de soulever des questions fondamentales de droit constitutionnel et de science politique. En effet, à moins de deux semaines du vote du collège électoral, plusieurs grands électeurs républicains ont annoncé leur défection et leur refus, à contre-courant de la pratique politique traditionnelle, de voter pour le président-élu. Si cela ne suffira probablement pas à faire invalider l'élection du milliardaire, ce nouveau rebondissement pourrait ébranler durablement le statu quo de la politique en Amérique.
Obama, et après ?
L'heure du bilan a sonné pour Barak Obama. Son bilan est-il à la hauteur de son charisme ?
La stratégie énergétique de Trump se heurte au pragmatisme
Donald Trump s’est exprimé à plusieurs reprises sur les thématiques énergétiques lors de sa campagne. Relancer l’industrie charbonnière a été au centre de son plan énergétique pour l’Amérique, tout comme le gaz et le pétrole qu’il a opposés aux énergies renouvelables jugés bien trop chères. Un discours qui a fait mouche auprès d’une partie de l’électorat mais qui devrait rapidement se heurter au principe de réalité.
Trump versus COP22 : l’avenir des énergies vertes en question
Après les promesses de Trump de relancer l'industrie du charbon, quel avenir pour les énergies vertes ? A quel point, et à quelles conditions Donald Trump pourra-t-il détricoter l'accord de Paris sur le Climat ? Le marché du photovoltaïque, de l'éolien vont-ils directement pâtir de cette élection ?
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