La politique étrangère de la nouvelle Allemagne
Cet ouvrage dresse un premier bilan de l'action du gouvernement Schröder en matière de politique étrangère et de défense, de réforme de l'armée, et de relations franco-allemandes.
Le transfert de Bonn à Berlin, en 1999, du gouvernement fédéral, a-t-il modifié la vision européenne de l'Allemagne et ses ambitions sur la scène internationale ? La formation d'une coalition rouge-verte a-t-elle provoqué une rupture sur le plan de la politique de sécurité et de défense de la République fédérale ? La "culture de retenue" et l'ancrage à l'Ouest -deux traits qui ont caractérisé la diplomatie "rhénane" de Konrad Adenauer à Helmut Kohl- inspirent-ils toujours les artisans de la politique étrangère de la "nouvelle Allemagne", un an après la crise du Kosovo ?
Voici quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage tente d'apporter des éléments de réponse. Il s'agit d'un premier bilan de l'action internationale du gouernement de Gerhard Schröder, consacré à l'analyse des principes d'action du gouvernement SPD-Verts, à l'étude des axes prioritaires en matière de politique étrangère et de défense ainsi qu'aux enjeux de la réforme de l'armée allemande et, enfin, à l'état des relations franco-allemandes, qui restent un reflet fidèle de l'engagement communautaire de Paris et Berlin.
Hans-Georg Ehrhart est directeur de recherche à l’Institute for Peace Research and Security Policy de l'Université de Hambourg.
Paul Klein est directeur scientifique de l'Institut des sciences sociales de la Bundeswehr.
Eckhard Lübkemeier est directeur d'études au département de politique étrangère de l'Institut de recherche de la Friedrich Ebert Foundation.
Berthold Meyer est maître de recherche à la Hessische Stiftung Friedens und Konfliktforschung.
Christophe Pajon est ancien stagiaire à l'Institut des sciences sociales de la Bundeswehr.
Hans Stark est secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (CERFA) à l'Ifri.
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