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European Security – Challenges at the Societal Level

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Les relations entre la Russie et l’Occident se sont considérablement détériorées durant ces dernières années. Les fondements institutionnels de la sécurité coopérative en Europe ainsi que les règles du jeu et les principes qu’ils représentent sont en train de s’effriter rapidement. 

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C’est dans ce contexte qu’un groupe de travail international du « OSCE Network of Think Tanks and Academic Institutions », une initiative de diplomatie informelle (« track II diplomacy ») liée à l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), a rédigé ce rapport. Son objectif principal consistait à réfléchir à des idées permettant de sortir de l’impasse.

Au cœur des désaccords entre la Russie et les pays occidentaux se trouve le désaccord sur l’ordre de sécurité européen. Il n’existe, aujourd’hui, plus de consensus sur les principes, les instruments et le cadre institutionnel d’un tel ordre. Ce désaccord a une forte dimension sécuritaire, voire même militaire, comme l’illustrent les évènements en Ukraine ou le nombre et l’ampleur croissants des exercices militaires en Europe. On observe également la fragmentation dans le domaine économique.

Pour retrouver la stabilité en Europe, les Etats vont devoir développer une approche commune aux règles qui gouvernent l’ordre de sécurité européen sur la base des principes définis à Helsinki en 1975 et à Paris en 1990.  L’objectif à long-terme consiste ainsi à restaurer le consensus sur un ordre européen qui soit durable et fondé sur des normes. Cela est cependant susceptible de prendre du temps. Le dialogue en vue de cet objectif n’a même pas commencé, étant donné l’absence de solution du conflit en Ukraine. Il n’y a cependant pas d’alternative à un tel processus, ne serait ce que la crise permanente, l’escalade et la guerre. Il va sans dire que les obstacles sont nombreux. Pour cette raison, et dans une perspective à moyen terme, il est nécessaire de se mettre d’accord sur un  modus vivendi qui permettrait de gérer les conflits et les désaccords existants.

Afin de parvenir à un consensus global et de longue durée sur l’ordre européen, plusieurs mesures pourraient être envisagées. La création d’un ordre économique plus connecté pourrait être un pas en avant.  Nous devons aussi travailler sur le rétablissement d’un ordre normatif commun. A l’heure actuelle, il n’existe aucune base de valeurs partagées qui soit suffisamment stable pour pouvoir servir de base pour des politiques concrètes. Les normes ne sont non seulement pas partagées, mais des normes différentes et divergentes sont en effet utilisées comme des armes politiques.

La restauration de la base normative des Etats de l’OSCE est donc un projet de longue durée dont le succès n’est pas certain. Mais, en dépit et même à cause de ceci, un certain nombre de mesures devraient être prises dès maintenant – entre Etats, mais aussi au niveau des sociétés et au sein de l’OSCE même. Ces mesures comprennent avant tout l’accord sur un Code de Bonne Conduite visant à faciliter un processus diplomatique tel qu’il est décrit dans ce rapport.

Ce rapport a été publié en anglais : "European Security – Challenges at the Societal Level"

 

La sécurité européenne, le rôle des Think Tanks et le nouveau rapport de l'OSCE Network. Présentation par Barbara KUNZ, chercheur au Cerfa de l'Ifri

 

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Barbara KUNZ

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Ancienne chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri

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Der Pariser Platz auf der Ostseite des Brandenburger Tors in Berlin, Deutschland
Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa)
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Le Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) a été créé en 1954 par un accord intergouvernemental entre la République fédérale d’Allemagne et la France, afin de mieux faire connaître l'Allemagne en France et analyser les relations franco-allemandes y compris dans leurs dimensions européennes et internationales. Dans ses conférences et séminaires, qui réunissent experts, responsables politiques, hauts décideurs et représentants de la société civile des deux pays, le Cerfa développe le débat franco-allemand et suscite les propositions politiques. Il publie régulièrement des études à travers deux collections : les « Notes du Cerfa » et les « Visions franco-allemandes ». 

Le Cerfa entretient des relations étroites avec le réseau des fondations et des think tanks allemands. En plus de ses activités de recherche et de débat, le Cerfa promeut l’émergence d’une nouvelle génération franco-allemande à travers des programmes de coopération originaux. C'est ainsi qu'en 2021-2022, le Cerfa a conduit un programme sur le multilatéralisme avec la Fondation Konrad Adenauer de Paris. Ce programme s'adresse à des jeunes professionnels des deux pays intéressés par les enjeux du multilatéralisme dans le contexte de leurs activités. Il a couvert une large gamme de thèmes relatifs au multilatéralisme, tel que le commerce international, la santé, les droits de l’homme et la migration, la non-prolifération et le désarmement. Auparavant, le Cerfa avait participé au dialogue d’avenir franco-allemand, co-piloté de 2007 à 2020 avec la Deutsche Gesellschaft für auswärtige Politik (DGAP) et soutenu par la Fondation Robert Bosch, ou encore le groupe Daniel Vernet (anciennement Groupe de réflexion franco-allemand) qui avait été fondé en 2014 à l’initiative de la Fondation Genshagen.

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Valérie DUBSLAFF

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European Security – Challenges at the Societal Level, de L'Ifri par
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