Interventions médiatiques
Nos chercheurs interviennent dans le débat public et apportent leur lumière dans les médias français et internationaux. Retrouvez toutes leurs interventions médiatiques.
Emmanuel Macron face aux doutes du Parlement européen
Le Président Emmanuel Macron fait jouer à la France toute sa place au sein de l'Union Européenne. Alors que les élections européennes approchent, son principal défi sera de relancer le débat sur l'Union, sur un terrain différent. Plus de souveraineté, plus de démocratie...
Kurdes de Syrie : jeu d’échecs entre Moscou, Ankara, Damas et Washington
Un deal «secret» sur la question kurde aurait été conclu entre la Russie, la Turquie et le régime syrien tandis que les États-Unis tentent de ménager la chèvre et le chou et d’éviter le piège moscovite.
Frappes en Syrie: « Il ne faut pas surestimer la portée diplomatique des frappes pour la Russie »
Julien Nocetti, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri) revient sur les déclarations de Vladimir Poutine pour qui de nouvelles frappes occidentales contre la Syrie provoqueraient « le chaos » dans les relations internationales…
La Chine s'est éveillée, et alors ?
Parmi les nouvelles priorités de l'État chinois : l'approvisionnement en énergie et matières premières, la protection des ressortissants chinois à l'étranger ou encore la lutte contre le terrorisme. Et le constat premier semble simple : la Chine est de plus en plus active sur la scène internationale. Xi Jinping a-t-il mis un terme à la doctrine du profil bas de Deng Xiaoping ?
Vers une marginalisation du diesel ?
Les villes européennes continuent à fermer leurs portes au diesel. Après Stuttgart et Düsseldorf, c’est l’agglomération lyonnaise qui, dès 2020, mettra au ban les véhicules les plus polluants. En outre, les normes défavorables au gasoil se multiplient en Europe. Pourtant le diesel a encore de beaux jours devant lui.
Macron, de Jupiter à Diplomator
Face à Trump, le président de la République parie sur le pragmatisme. L'annonce, le délai, puis l'attente d'une intervention occidentale en Syrie - afin de sanctionner le récent usage d'armes chimiques par l'armée de Bachar el-Assad, le samedi 7 avril, dans la Ghouta - relancent la discussion sur les capacités militaires de la France, notamment ses forces de projection.
A ce sujet, une étude très complète de l'Institut français des relations internationales (Ifri) vient apporter à point nommé des pistes de réflexion intéressantes. Ce document synthétique est précieux pour comprendre les enjeux auxquels se trouve confronté le président de la République, par ailleurs promoteur affirmé d'une politique extérieure aussi ambitieuse que tendue vers l'action.
Le poids de la relation personnelle
Emmanuel Macron a lancé un effort budgétaire louable et tracé des perspectives rassurantes. 1,7 milliard d'euros supplémentaires par an durant les quatre premières années de la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, suivis de 3 milliards d'euros entre 2023 et 2025, de quoi porter le budget de la Défense à 50 milliards d'euros et à 2% du PIB en 2025 (conformément aux exigences formulées sur ce dernier point par Donald Trump envers ses alliés de l'OTAN).
Dans cet accroissement, l'accent sera mis sur l'autonomie stratégique de la France, c'est-à-dire les drones, les satellites et les effectifs attachés à la fonction "connaissance et anticipation". Mais l'ensemble de la LPM apparaît surtout comme un investissement de "régénération du potentiel" plus que comme une "remontée en puissance". Avec deux conditionnalités : d'une part, l'ensemble de ce dispositif budgétaire ne sera bien mené à terme que si Macron est réélu en 2022, d'autre part, ces lignes de crédit ne disent rien de ce que seront les options stratégiques majeures et la "doctrine" suivie.
Sur ce dernier point, les regards se tournent évidemment vers Washington, où le président français se rendra en visite officielle, du 23 au 25 avril prochains. Car c'est de là que proviennent non pas des réponses mais des questions, entre lesquelles Emmanuel Macron devra slalomer. Il l'a fait jusqu'ici avec talent et virtuosité ; en particulier, il a impeccablement saisi à quel point la relation personnelle entre deux chefs d'Etat est une donnée essentielle qui influe autant sur la ligne suivie que sur les marges d'action. A ce titre, malgré les nombreux coups de menton, les foucades et les formules à l'emporte-pièce de Donald Trump, le "coefficient individuel" de Macron l'a non seulement épargné, mais il lui a laissé une liberté de parole des plus utiles.
Alors que l'administration Trump a annoncé qu'elle fera savoir, le 12 mai, si elle annule ou pas l'accord sur le nucléaire iranien (conclu par Barack Obama en 2015), le président français (à l'unisson avec la Première ministre britannique et la Chancelière allemande) va déployer à Washington tout son savoir-faire pour obtenir la reconduction de cet essai de rationalisation diplomatique avec l'Iran, que les Européens jugent crucial à bon escient.
Le pari de l'entente
Pour y parvenir, mais la barre est très haut, Emmanuel Macron, le président de "l'action", va devoir remiser plusieurs de ses grandes idées pour se lover dans les creux de la réalité américaine, qui se révèle d'une rare complexité. Notamment, il n'hésitera pas à mettre en avant les points d'entente entre les Etats-Unis et la France et à donner des gages à Trump, ce qui est supposé inciter ce dernier à se montrer plus compréhensif à l'égard de l'accord sur le nucléaire iranien. C'est en tout cas le raisonnement suivi. Dans l'étude de l'Ifri, le chapitre intitulé "Trump et Macron : le pari de l'entente" énumère les sujets de convergence : le Mali et la lutte antiterroriste, le soutien au G5 Sahel, la Corée du Nord, l'Irak et, bien sûr, la Syrie, où les deux présidents ont placé leurs opinions publiques respectives dans l'expectative. Si les Américains y vont, on ira ; sinon... Pour tout dire, ne pas s'entendre serait encore plus dommageable dans le contexte actuel des relations internationales.
C'est sans doute la seule option diplomatique possible pour peser un tant soit peu face au fantasque Donald Trump. Sera-ce suffisant pour le faire douter ? C'est très improbable. La chercheuse Laurence Nardon, de l'Ifri, rappelle que les décisions controversées du président américain "ont été adoptées pour des raisons de politique intérieure afin de prouver à son électorat la force de ses convictions idéologiques (anti-environnementales, protectionnistes, anti-Iran et pro-Israël). Il serait invraisemblable qu'il change d'avis alors que des élections de mi-mandat ont lieu en novembre 2018 aux Etats-Unis". Et de conclure : "Il faudrait donc attendre fin 2018 ou début 2019 pour espérer une inflexion côté américain."Sans parler du durcissement de la politique étrangère américaine, incarné par la nomination toute fraîche de deux "faucons" notoires, Mike Pompeo (secrétaire d'Etat) et de John Bolton (conseiller à la sécurité nationale). Emmanuel Macron fait un pari qui, là encore, s'inscrit dans la durée...
Macron, an I. Quelle politique étrangère ?, Sous la direction de Thomas Gomart et Marc Hecker, Ifri, avril 2018.
Voir l'édito sur le site de L'Express
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Le 16 avril 2017, le président turc remportait de justesse un référendum lui octroyant les pleins pouvoirs. Qu'en a-t-il fait depuis un an ? Éclairage en vidéo, avec Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie à l'Ifri.
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Quelle sera la réaction de Donald Trump, de l’ONU et de la France à l’attaque chimique contre des civils en Syrie ?
137 nuances de djihadisme : la brutalité des chiffres
Selon une étude menée sur des djihadistes condamnés en France, il existe un profil type permettant d'engager des préventions ciblées. Il y a encore quelques années, l'étude menée par le chercheur Marc Hecker, et publiée ce 10 avril par l'Institut français des relations internationales, aurait sans doute été titrée "l'étude qui dérange".
Nigeria : la candidature de Buhari à sa succession ne fait pas l'unanimité
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