Sweden's Nato Workaround: Swedish security and defense policy against the backdrop of Russian revisionism
La politique étrangère révisionniste de la Russie et l’accroissement de ses capacités militaires a des conséquences considérables pour la sécurité dans la région de la mer Baltique, y compris pour la Suède.
Cependant, l’abandon du non-alignement militaire n’est pas à l’ordre du jour pour Stockholm. L’actuel gouvernement suédois tente de faire face aux défis à l’aide de la « doctrine Hultqvist », du nom du ministre de la Défense Peter Hultqvist : d’un côté, la Suède augmente ses capacités de défense nationale, de l’autre côté, elle tente d’intensifier sa coopération internationale de défense tout en évitant de sauter le pas de la défense collective. Au vu des développements sécuritaires dans la région Baltique, la posture stratégique suédoise et la position de la Suède dans l’architecture de sécurité européenne ont un intérêt bien au-delà des frontières du pays. Après des décennies de réductions considérables du budget de la défense et des réformes qui visaient à orienter exclusivement les forces armées suédoises vers les missions expéditionnaires, la tâche s’avère cependant difficile. De même, la question de l’OTAN reste très délicate dans le débat politique, en particulier pour le Parti social-démocrate au pouvoir.
Lire l'article en anglais : Barbara Kunz, "Sweden's Nato Workaround: Swedish security and defense policy against the backdrop of Russian revisionism", Focus stratégique, No. 64, November 2015.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesTransparence du champ de bataille : retrouver les clés de la manœuvre
Fin 2023, le général Zalouzhny évoquait les raisons du blocage tactique expérimenté en Ukraine, décrivant sans la nommer la situation de "transparence" du champ de batailler dans laquelle "nous voyons tout ce que fait l'ennemi et lui voit tout ce que nous faisons".
Réarmement nucléaire en Russie, en Chine et aux États-Unis : vers une dissuasion tripolaire ?
Ce numéro de Questions Internationales s'intéresse au regain de la menace nucléaire. Comment éviter une escalade incontrôlable ? La course aux armements nucléaires est relancée, avec la Russie, les États-Unis et la Chine en première ligne. Cette compétition pose la question cruciale de l'équilibre des forces et des risques afférents. En effet, la dissuasion nucléaire, longtemps considérée comme un facteur de paix, est aujourd'hui remise en question. Quels sont les défis qui pèsent sur son efficacité ?
De Cuba à l'Ukraine : le signalement stratégique et la dissuasion nucléaire
Le signalement stratégique – ensemble de signes et de manœuvres visant, hors temps de guerre, à rendre crédible la menace d'usage des instruments nucléaires – est de retour.
La frappe dans la profondeur : un nouvel outil pour la compétition stratégique ?
Atteindre la profondeur du dispositif ennemi pour l’affaiblir et faciliter l’obtention d’un résultat opérationnel ou stratégique est un objectif majeur des armées. Quels sont les moyens nécessaires pour mener des frappes dans la profondeur dans un double contexte de haute intensité et de renforcement des défenses adverses ?