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L'ONU, Pygmalion malhabile : la fragilité du nation building au Timor

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L'ONU, Pygmalion malhabile: la fragilité du nation building au Timor
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Lorsque le 25 octobre 1999 les Nations unies sont chargées d’administrer le Timor-Leste et de le mener à l’indépendance, le territoire est en ruine. Les Indonésiens ont saccagé les infrastructures, le tiers de la population s’est " réfugiée " au Timor ouest et la plupart des médecins, enseignants et cadres sont partis. Durant trente mois, l’ONU dispose de tous les pouvoirs, assure la sécurité, administre le pays, bâtit ses institutions et l’amène à l’indépendance en un délai record. L’expérience timoraise est alors présentée comme une success story en matière de peace building et de nation building.

Corps analyses

Chacune des missions de l’ONU qui se sont succédé au cours des dix années suivantes a vainement tenté de se retirer. En dépit de centaines de millions de dollars dépensés, du déploiement de forces ayant compté jusqu’à 9 000 militaires et plus de 1 500 policiers, de la présence de centaines d’experts internationaux, le pays demeure le plus pauvre de la région, l’Etat timorais n’assure que très partiellement ses fonctions régaliennes et le cadre juridique reste incohérent. La " plus jeune nation du monde " a en partie épuisé son capital de sympathie auprès de ses partenaires et se trouve classée dans la catégorie des pays en voie " d’africanisation " par les chercheurs australiens et dans celle des " Etats fragiles " par l’OCDE. Comment expliquer l'échec, au moins partiel, de l'ONU au Timor ?

 

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ISBN / ISSN

978-2-86592-758-6

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L'ONU, Pygmalion malhabile : la fragilité du nation building au Timor

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Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
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Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

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Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

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L'ONU, Pygmalion malhabile : la fragilité du nation building au Timor, de L'Ifri par
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