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La présidence allemande de l’OSCE en 2016 : Vers un renouement du dialogue avec la Russie ?

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De par sa composition unique – cinquante-sept Etats membres de la sphère euro-atlantique, dont les Etats-Unis et la Russie –, l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) représente en théorie le cadre idéal pour discuter de questions de sécurité paneuropéennes. L’OSCE reste en effet l’un des rares forums de dialogue institutionnalisés entre les pays occidentaux et Moscou, et le seul à également inclure Washington. 

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Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier au Conseil permanent de l'OSCE à Vienne, le 2 juillet 2015.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier au Conseil permanent de l'OSCE à Vienne, le 2 juillet 2015.
OSCE
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Cependant, l’organisation a en réalité joué un rôle marginal dans les années passées. La crise en Ukraine a néanmoins amené de nombreux acteurs européens à « redécouvrir » l’OSCE comme outil permettant la coopération en matière de sécurité – la notion de sécurité de l’organisation étant d’ailleurs bien plus large que celle de l’OTAN. L'Allemagne, en particulier, met un grand espoir dans l’OSCE, et y voit un potentiel évident.

A l’automne 2014, le gouvernement allemand a décidé de se porter candidat à la présidence de l’OSCE et le Conseil des ministres de l’organisation a accepté cette candidature par consensus en décembre 2014. L’Allemagne prendra par conséquent la suite de la Serbie au 1er janvier 2016. Cette présidence est d’ores et déjà préparée par une « task force » spécialement créée au sein du ministère des affaires étrangères à Berlin et le social-démocrate Gernot Erler, notamment ancien coordinateur de la coopération germano-russe des sociétés civiles, a été nommé Envoyé spécial du gouvernement fédéral pour la présidence allemande de l’OSCE en 2016.

 

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ISBN / ISSN

978-2-36567-477-5

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La présidence allemande de l’OSCE en 2016 : Vers un renouement du dialogue avec la Russie ?

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Barbara KUNZ

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Ancienne chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri

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Der Pariser Platz auf der Ostseite des Brandenburger Tors in Berlin, Deutschland
Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa)
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Le Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) a été créé en 1954 par un accord intergouvernemental entre la République fédérale d’Allemagne et la France, afin de mieux faire connaître l'Allemagne en France et analyser les relations franco-allemandes y compris dans leurs dimensions européennes et internationales. Dans ses conférences et séminaires, qui réunissent experts, responsables politiques, hauts décideurs et représentants de la société civile des deux pays, le Cerfa développe le débat franco-allemand et suscite les propositions politiques. Il publie régulièrement des études à travers deux collections : les « Notes du Cerfa » et les « Visions franco-allemandes ». 

Le Cerfa entretient des relations étroites avec le réseau des fondations et des think tanks allemands. En plus de ses activités de recherche et de débat, le Cerfa promeut l’émergence d’une nouvelle génération franco-allemande à travers des programmes de coopération originaux. C'est ainsi qu'en 2021-2022, le Cerfa a conduit un programme sur le multilatéralisme avec la Fondation Konrad Adenauer de Paris. Ce programme s'adresse à des jeunes professionnels des deux pays intéressés par les enjeux du multilatéralisme dans le contexte de leurs activités. Il a couvert une large gamme de thèmes relatifs au multilatéralisme, tel que le commerce international, la santé, les droits de l’homme et la migration, la non-prolifération et le désarmement. Auparavant, le Cerfa avait participé au dialogue d’avenir franco-allemand, co-piloté de 2007 à 2020 avec la Deutsche Gesellschaft für auswärtige Politik (DGAP) et soutenu par la Fondation Robert Bosch, ou encore le groupe Daniel Vernet (anciennement Groupe de réflexion franco-allemand) qui avait été fondé en 2014 à l’initiative de la Fondation Genshagen.

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Valérie DUBSLAFF
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Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier au Conseil permanent de l'OSCE à Vienne, le 2 juillet 2015.
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La présidence allemande de l’OSCE en 2016 : Vers un renouement du dialogue avec la Russie ?, de L'Ifri par
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La présidence allemande de l’OSCE en 2016 : Vers un renouement du dialogue avec la Russie ?