Les conséquences en Asie centrale du retour des Talibans au pouvoir
Les républiques d’Asie centrale – le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan – se positionnent différemment par rapport aux Talibans, qui ont repris le pouvoir à Kaboul le 15 août 2021.
- L’ensemble des pays centrasiatiques négocient avec les nouvelles autorités afghanes – selon des degrés de coopération plus ou moins poussés – à l’exception du Tadjikistan, qui refuse tout dialogue.
- Plus que les Talibans, ce sont les groupes djihadistes implantés en Afghanistan, où ils sont inféodés soit à l’État islamique – Province du Khorassan (EIPK), soit à Al-Qaïda, qui font peser une menace sécuritaire directe sur les républiques d’Asie centrale.
- Le bouleversement géopolitique auquel on assiste dans la région soulève des interrogations autour du rôle que peuvent jouer les organisations sécuritaires régionales : l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), dominée par la Russie, et l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui regroupe toutes les puissances régionales.
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