Les dérives de la coopération Nord-Sud. Vers la fin des chimères?
Résumé
Les prescriptions de démocratie et de bonne gouvernance visant les pays du Sud sont légitimes mais influent peu, de manière directe, sur le développement. Les politiques de coopération affichent un bilan tout aussi mitigé. On pourrait progressivement en revenir, à l’aide des grandes institutions internationales et de la Banque mondiale, à des références plus déterminantes pour le développement : l’irrigation, le développement de la productivité agricole, les travaux d’infrastructures.Gilbert Etienne, professeur honoraire d’économie du développement à l’Institut universitaire de hautes études internationales (IUHEI) et à l’Institut d’études du développement de Genève, est notamment l’auteur de : Le Développement à contre-courant (Paris, Presses de Sciences Po, 2003) et de Chine-Inde, la grande compétition (Paris, Dunod, 2007).
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