Quelles perspectives en 2020 pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient?
Alors que l’on parlait en 2019 de reconstruction - matérielle, mais aussi politique, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, 2020 s’annonce à nouveau comme l’année de tous les dangers.
Des soulèvements populaires, portés par des revendications économiques, anti-confessionnelles et nationalistes, ont fait trembler les régimes d'Alger à Beyrouth, Baghdad et Téhéran en fin d’année dernière. La brusque montée de fièvre entre l’Iran et les États-Unis ramène désormais l’attention sur la perspective stratégique globale. En l'absence d'une architecture de sécurité crédible, les acteurs régionaux - Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, Qatar, Iran, Turquie continuent de s'affronter par proxies sur fond de course aux armements généralisée. Washington, qui parlait de désengagement, ouvre de nouveaux fronts ; entre consolidation des positions russes et irruption probable des Chinois, les Européens, directement affectés, ont du mal à définir leur rôle.
Ce panel a eu lieu le 22 janvier 2020.
Intervenants :
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Adel Bakawan, chercheur associé à l'Ifri et directeur du Centre de sociologie de l'Irak
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Arnaud Kalika, directeur de la Sûreté, Meridiam
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Delphine Minoui, grand reporter et correspondante Moyen-Orient, Le Figaro
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Gurvan Le Bras, directeur ajoint du Centre d'analyse, de prévision et de stratégie, ministère de l'Europe et des Affaires étrangères
Modératrice : Dorothée Schmid, chercheur, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'Ifri.
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