Dissuasion et prolifération
Les enjeux liés à la dissuasion nucléaire et à la prolifération des armes reviennent dans les rapports de force entre États. Chine, Russie, Iran, Corée du Nord : les arsenaux s’accroissent et se modernisent.
Sujets liés

Vers une dissuasion nucléaire européenne ?
Emmanuel Macron s'est dit prêt, le 7 février 2020, à « associer » les pays européens qui le souhaitent aux exercices des forces françaises de dissuasion. À l'heure où certains États membres s'inquiètent d'un désengagement des États-Unis de la scène internationale, la position française était attendue. Le chef de l'État a insisté sur le rôle « dissuasif » des forces nucléaires tricolores dans une ère post-Brexit qui fait de la France la seule puissance européenne dotée de l'arme nucléaire.

La France précise son plan nucléaire
La France, seule puissance nucléaire de l'UE depuis le Brexit, devait dévoiler vendredi comment elle entend utiliser son arsenal atomique comme moyen de dissuasion.
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Quelle est vraiment la puissance militaire des États-Unis?
Le retour des tensions entre Washington et Téhéran, marquées par la mort du général Soleimani, ont fait craindre le risque d’une escalade, d’un dérapage, qui conduiraient à une guerre entre les deux pays. Les États-Unis ouvriraient alors un nouveau front militaire, alors même qu'ils sont déjà engagés sur plusieurs théâtres, sans compter la présence de leurs forces sur pas moins de 800 bases militaires aux quatre coins du monde.

La « méthode Trump » sur le nucléaire: beaucoup de risques pour peu de résultats
DÉCRYPTAGE - Iran, Corée du Nord, Russie, Chine… Le président américain n’hésite pas à utiliser le nucléaire comme levier de communication politique. Une stratégie risquée qui ne doit pas faire oublier que l’aggravation des tensions ne date pas de Trump.

Otan: compte à rebours avant la fin du traité FNI
Le compte à rebours est enclenché avant la mort du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). Les États-Unis accusent la Russie de ne pas se conformer à ce traité, qui interdit depuis 1987 les armes d'une portée comprise entre 500 et 5 500 km. Moscou a développé un nouveau missile de croisière pouvant potentiellement atteindre l'Europe occidentale.
Nucléaire : la fin de l'après-guerre froide
En retirant les États-Unis d'un traité avec la Russie sur les forces nucléaires, Donald Trump met le monde sous tension.

Le risque du nucléaire de retour entre Washington et Moscou, mais aussi Pékin
Mettant leur menace à exécution, les Américains déclenchent leur retrait d'un traité nucléaire passé avec Moscou à la fin de la Guerre froide. Ils accusent les Russes de ne plus le respecter, mais veulent surtout avoir les mains libres face à la Chine. Dans la foulée, Poutine a fait de même.
The Franco-German Tandem: Bridging the Gap on Nuclear Issues
Le couple franco-allemand a connu des trajectoires différentes en ce qui concerne les questions nucléaires, avec des décisions historiques antagonistes qui pèsent encore dans les rapports actuels.
The Erosion of Strategic Stability and the Future of Arms Control in Europe
Les instruments de sécurité coopérative créés pendant et depuis la guerre froide afin de promouvoir la confiance mutuelle et de réduire les risques de guerre, d’escalade accidentelle, ou de course aux armements en Europe, se trouvent de plus en plus menacés.

Retrait du traité FNI : le service après-vente américain à Moscou
Le conseiller américain à la Sécurité nationale John Bolton vient de passer deux jours à Moscou, lors desquels il a tenté de justifier aux responsables russes qu’il a rencontrés le retrait américain d’un traité majeur, le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI, ou INF en anglais). Et d'aborder les questions de sécurité internationale, avant de passer une heure et demie avec Vladimir Poutine.
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