Soft power et influence
L'expression "soft power" a été popularisée par Joseph Nye en 1990. Elle désigne la capacité à attirer et persuader par une forme de séduction. Les stratégies d'influence ne cessent de se sophistiquer.
Sujets liés
Soft power russe : l’information au cœur de l’influence
Le soft power russe s'est doté depuis une décennie d'instruments correspondant à sa nouvelle position dans la stratégie globale du pays : médias, moyens de diplomatie culturelle, think tanks, etc. Il reste que la nature même des messages véhiculés ne permet guère à la Russie de dépasser ses cibles traditionnelles, ni de présenter un modèle internationalement attractif.
Quel soft power pour la Russie ?
En Russie, le concept de « soft power » a été intégré dans le Concept de politique étrangère publié en 2013 par le ministère des Affaires étrangères. Le soft power russe cherche davantage à mobiliser des audiences qui entretiennent a priori des liens culturels et spirituels avec la Russie, ainsi qu’une vision du monde valorisant la défense du multilatéralisme et des « valeurs traditionnelles ».
Réseaux sociaux et mouvements de résistance politique en Afrique australe
Quelle est la signification politique des «mouvements hashtag» et des campagnes politiques utilisant les réseaux sociaux pour diffuser de l'information et mobiliser l’opinion en Afrique australe ?
Réseaux sociaux et mobilisations citoyennes. Le nouvel activisme tchadien
« Lutter pour l’instauration d’un État de droit réel garantissant la liberté d’opinion, la laïcité, la justice et la bonne gouvernance», tels sont les objectifs proclamés du mouvement citoyen Iyina (« On est fatigué », en arabe dialectal) constitué en 2015. Dans un contexte de multiplication des plateformes d’opposition en Afrique au sujet des mandats de trop, l’émergence d’un activisme citoyen au Tchad passe relativement inaperçue.
Les médias turcs aujourd'hui : que reste-t-il ?
Dans un contexte de forte instabilité sociale et politique, le pluralisme de l’information semble mis à l’épreuve en Turquie, comme en témoignent les fermetures de médias et les procès de journalistes de différents bords. Les commentateurs critiques soulignent la forte domination des pro-AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti pour la justice et le développement) dans le champ médiatique et le caractère résiduel de la libre parole en Turquie. Le gouvernement turc affirme pourtant qu’il existe une presse écrite et des chaînes télévisuelles et radiophoniques d’opposition.
La stratégie d’influence informationnelle et numérique de la Russie en Europe
Le présent article s’intéresse à la stratégie informationnelle et numérique mise en place par la Russie à l’égard de l’Europe. Il étudie son contenu, ses instruments, ses infrastructures et ses techniques. Cette stratégie se divise en deux catégories complémentaires.
Un soft power d’Etat russe : la miagkaïa sila
Depuis la disparition de l’URSS en 1991, la Russie s’efforce de reconstruire une doctrine de politique étrangère marquée par l’affirmation de l’indépendance stratégique et le retour d’une forte volonté de puissance.
Moyen-Orient, le nouveau «Grand Jeu»
Le Moyen-Orient décomposé redevient-il le centre d’un nouveau « Grand Jeu » ?... S’y réinscrivent les puissances globales : des États-Unis faussement tentés par l’éloignement, une Russie qui s’impose sur un échiquier inattendu, une France secouée par les contradictions de ses politiques… Et s’y affrontent les candidats à l’hégémonie régionale : Iran, Turquie, Arabie Saoudite.
La Russie a-t-elle une grande stratégie au Moyen-Orient ?
En intervenant militairement en Syrie, la Russie n’a pas cherché à s’affirmer comme une puissance hégémonique au Moyen-Orient. Loin de promouvoir l’unilatéralisme, Moscou défend en fait le multilatéralisme. La démonstration de force en Syrie avait notamment pour but de faire comprendre aux États-Unis et à leurs alliés qu’il ne saurait y avoir de négociations
multilatérales dans la région – et au-delà – en excluant la Russie.
Le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale : Changement dans la culture de mémoire allemande ?
Le 8 mai 2015, pour la première fois, un historien et non pas un représentant politique intervient devant le Bundestag pour commémorer le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1964, le président fédéral et le chancelier se sont relayés pour assumer cette tâche clé pour la nouvelle identité démocratique de la RFA. La politique se retire-t-elle alors du cycle mémoriel comme le constatent plusieurs observateurs et connaisseurs de l’Allemagne ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.