La guerre économique aura-t-elle lieu?
Après le bruit des bottes, le cliquetis des calculettes. Souvenez-vous: il y a une semaine encore, c'était le retour de la guerre froide ! Vladimir Poutine était éjecté du G8. Barack Obama et les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et de la Commission, Jose Manuel Barroso, martelaient leur détermination à punir la Russie pour s'être rattaché la Crimée. On allait voir ce qu'on allait voir, sanctions économiques a l'appui. Aucun secteur ne serait épargné, juraient-ils tandis que Vladimir Poutine affichait une totale indifférence face à ces menaces. Alors ? Alors, après cette démonstration de force, les uns et les autres ont fait leurs comptes, et décidé qu'il était temps de calmer le jeu. Barack Obama a appelé Vladimir Poutine. Dimanche dernier à Paris, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov se retrouvaient à l'ambassade de Russie pour tenter de trouver une issue a la crise.
Russie. Un parent pauvre de l'espace russe : l'Extrême-Orient
Depuis des années, la Russie déclare qu’elle veut rééquilibrer ses échanges au profit de l’Asie (l’Europe occupe la moitié de son commerce extérieur). Dans cette perspective, et qu’elle y parvienne ou non, elle a tout intérêt à renforcer son propre Extrême-Orient, dont les principales caractéristiques sont durables. De fait, il s’agit d’un espace lointain, peu peuplé, longtemps déshérité, poreux (économie informelle transfrontalière avec la Chine), etc., qui nécessite la mise en œuvre de moyens importants et qui doit être inclus dans une coopération régionale avec les voisins (Corée du Sud, Japon).
Sotchi: le revers de la médaille
Depuis plusieurs semaines, les JO de Sotchi donnent lieu à une forte politisation, préjudiciable à notre compréhension de la Russie, et de sa place dans le monde. S'affrontent deux images caricaturales. D'un côté, celle d'un régime somptuaire, autoritaire et persécutant les minorités sexuelles. De l'autre, celle d'un grand pays ayant retrouvé prospérité, stabilité et prestige. Concentré médiatique, les JO de Sotchi marquent une étape symbolique de la trajectoire russe depuis dix ans, mais déforment les véritables enjeux. Ils s'ouvrent dans un contexte international tendu par la Syrie, l'Iran et l'Ukraine. Ils masquent plusieurs interrogations qui pèsent sur le cours de la politique étrangère russe.
The Russian Internet Economy
The Russian Internet economy is demonstrating a substantial rate of growth, one that is significantly outperforming the rest of the domestic economy. According to joint research by the Higher School of Economics and the Russian Association of Electronic Communications, while in 2011 the Internet economy accounted for just 1% of Russia’s GDP, it was expected to grow at a rate of about 30% in 2012. According to BCG reports, the Internet contributed to 1.9% of Russian GDP in 2010, and is expected to grow by up to 2.8% by 2016. E-commerce, which combines retail and electronic payment systems, accounts for the large majority of the Internet economy, but other segments are also growing. Advertising is the fastest growing part of the Russian Internet economy, growing at a rate of 50% annually.
"L'acquisition de TNK-BP par Rosneft marque la fin d'un cycle de 20 ans"
« Le 22 octobre 2012 a vu la signature de la plus importante transaction de l'histoire des affaires en Russie. Celle-ci a conduite la disparition d'une des compagnies privées les plus efficientes du pays, TNK-BP, et à l'apparition d'une des plus grosses corporations pétrogazières du monde, la nouvelle Rosneft », écrivait le Courrier de Russie, au lendemain de l'annonce de l'opération de 60 milliards de dollars par laquelle la société dirigée par Igor Setchine va prendre le contrôle de la co-entreprise russo-britannique. Pour le BIP, Thomas Gomart, directeur du Développement stratégique à l'Institut français des relations internationales (Ifri), décrypte le message envoyé par Moscou.
Entreprises et universités russes : de la coopération au recrutement
Pendant la période de transition, les entreprises russes se sont massivement désintéressées des coopérations avec les universités. Déçues par le système éducatif traditionnel, les grandes compagnies ont préféré investir dans les formations internes ("universités corporatives").
La Russie version OMC, terre d'opportunités pour les industriels français ?
Une nouvelle Russie avide d'investissements étrangers se profile-t-elle ? L'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ne signifie pas une ouverture sans limite du marché, tempèrent les analystes.
La Russie est un immense marché aux portes de l'Europe. Mais sur son entrée dans l'OMC rendue effective ce 22 août, les avis sont mitigés.
L'université Goubkine : réservoir de cadres pour le secteur pétrolier et gazier
Cette monographie s'inscrit dans le cadre du projet de recherche "Zoom sur les universités russes" qui vise à analyser une série d'établissements d'enseignement supérieur russe (EES). Elle est consacrée à l'Université du pétrole et du gaz Goubkine, située à Moscou.
L'Université technique Bauman : un atout majeur de la politique industrielle russe
Cette monographie s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche, "Zoom sur les universités russes", qui vise à analyser une série d'établissements d'enseignement supérieur russe. L'Université technique d'État de Moscou Bauman - MGTU (18 000 étudiants à temps plein), établissement public créé en 1826, est à l'origine de l'école russe d'ingénieur. Aujourd'hui, la MGTU est un pilier du système de formation technique : elle forme des cadres pour des secteurs de pointe (aérospatiale, aviation, nanotechnologies, technologies de l'information, énergie et génie biomédical).
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
