L’Allemagne face au Coronavirus
L’Allemagne n’enregistre à ce jour que 389 décès liés au Covid-19 pour 52 000 cas, soit un taux de mortalité de 0,5% outre Rhin, l’un des plus faibles du monde. Pourquoi l’Allemagne s’en sort elle mieux que les autres quelle est sa stratégie ?
La relation franco-allemande, tout sauf un long fleuve tranquille
L’Union européenne n’aurait jamais vu le jour sans la réconciliation franco-allemande. Et aujourd’hui encore, l’Europe ne progresse que lorsque Paris et Berlin sont sur la même ligne.
Le bilan paradoxal de Jacques Chirac en politique étrangère
Président de 1995 à 2007, Jacques Chirac a marqué de son empreinte la politique étrangère française. Au lendemain de son décès, son opposition résolue à l'intervention anglo-américaine en Irak en février 2003 a été présentée comme le temps fort de sa présidence.
Entre la France et l’Allemagne, il y a « beaucoup de chantiers, donc beaucoup de frottements... »
Malgré le traité d’« intégration » signé en janvier dernier entre Paris et Berlin, les désaccords entre les deux pays sont nombreux sur la défense, la relance économique ou la Russie. Hans Stark s'interroge sur cette relation bilatérale dans deux articles du Ramses 2020, rappelle le journaliste.
Pourquoi Macron choisit Poutine ?
Ce lundi 9 septembre, Jean-Yves Le Drian et Florence Parly, respectivement ministre français des Affaires étrangères et ministre de la Défense, se rendent à Moscou pour rencontrer leurs homologues russes dans le cadre d’une réunion du Conseil de coopération. Une première depuis cinq ans et l’invasion du Donbass ukrainien ainsi que l’annexion de la Crimée par la Russie, qui a replongé le monde dans un parfum de Guerre froide.
Les raisons qui ont guidé le tournant prorusse d’Emmanuel Macron
L’inclinaison du président vis-à-vis de ce grand pays qu’il veut voir européen, son attirance pour la Russie éternelle qui fut éclairée par les « Lumières », a des racines anciennes. Avec la russie de Vladimir Poutine, les présidents français ont connu des hauts et des bas, des espoirs et des déceptions, des mains tendues puis tordues par le Kremlin.
Pourquoi le message est brouillé entre Paris et Berlin
Les ambitions de réformes pour l'UE d'Emmanuel Macron devaient permettre à la France de rééquilibrer sa relation avec l'Allemagne, devenue incontournable dans le paysage politique international. Absorbé par la gestion d'une instabilité politique intérieure inédite, Berlin fait la sourde oreille, renforçant la crainte de Paris d'être marginalisé. La course d'influence suscitée par la campagne des européennes renforce la fébrilité française.
Macron et Merkel montent sur le ring
Une petite phrase de la chancelière sur le président français traduit la détérioration de la relation franco-allemande depuis plusieurs mois. « Wir ringen miteinander ». La petite phrase d’Angela Merkel sur Emmanuel Macron, extraite d’un entretien avec le quotidien Süddeutsche Zeitung, a mis mercredi soir le feu dans la pampa franco-allemande. Tout en confrontant les germanistes à la difficulté de traduire l’expression...
Macron-Merkel : "Parler de tensions me semble excessif"
En reconnaissant des "confrontations" avec son homologue français, la chancelière allemande met en lumière le creusement d'un fossé entre Paris et Berlin.
Thierry de Montbrial : « Sans redressement économique, l'influence de la France dans le monde continuera de diminuer »
Ce vendredi 12 avril, Nicolas Beytout reçoit Thierry de Montbrial, président et fondateur de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Mathématicien et économiste, Thierry de Montbrial, 76 ans, s’est très vite intéressé aux questions internationales. Premier directeur du Centre d’analyse et de prévision du Quai d’Orsay, il a créé en 1979 l’Institut français de relations internationales, l’un des grands think tanks de référence dans le monde. Auteur de très nombreux livres, il préface chaque année Ramses, le rapport de l’Ifri décrivant l’état du monde.
Politique étrangère : et si Donald Trump réussissait ?
En matière de politique étrangère, le président Etats-Unien enchaîne les décisions contestées. Pourtant, la popularité de Donald Trump remonte. L’aurait-on sous-estimé ?
French president sweeps into DC with 'more articulated, credible' foreign policy
PARIS - -- French President Emmanuel Macron has been notably active on the national scene since his election last year, launching initiatives aimed at modernizing France. He has also applied the same energy to foreign policy, with a global strategy dubbed "France is back."
La diplomatie française selon Emmanuel Macron
Quelles sont les principales caractéristiques de la politique étrangère d’Emmanuel Macron ? S’inscrit-elle dans la continuité de celle de ses prédécesseurs ? Thomas Gomart, directeur de l'Ifri revient sur la diplomatie française selon Emmanuel Macron.
La France a-t-elle vocation à être le gendarme du monde ?
Intervention en Syrie, défense européenne, visite aux Etats-Unis, guerre au Mali… La France se positionne aujourd’hui dans de nombreux dossiers internationaux. Quel est le rôle du pays dans la nouvelle géopolitique mondiale ?
Renforcer la coopération franco-allemande
Le rapport du Cerfa, "France, Germany, and the Quest for European Strategic Autonomy: Franco-German Defence Cooperation in A New Era", NdC n°141, décembre 2017 par Barbara Kunz et Ronja Kempin, entend donner des pistes pour renforcer la coopération franco-allemande. Publié en décembre 2017, il met au point sept recommandations afin de consolider la relation entre ces deux alliés et permettre une intégration européenne accrue dans le domaine de la défense.
"Macron a su nouer une relation avec Trump"
Thomas Gomart*, directeur de l'Institut français des relations internationales (IFRI), analyse le style présidentiel à l'international. Un an après son élection et un démarrage en trombe sur le plan international, le bilan d'Emmanuel Macron paraît contrasté. Pourquoi ?
Macron, de Jupiter à Diplomator
Face à Trump, le président de la République parie sur le pragmatisme. L'annonce, le délai, puis l'attente d'une intervention occidentale en Syrie - afin de sanctionner le récent usage d'armes chimiques par l'armée de Bachar el-Assad, le samedi 7 avril, dans la Ghouta - relancent la discussion sur les capacités militaires de la France, notamment ses forces de projection.
A ce sujet, une étude très complète de l'Institut français des relations internationales (Ifri) vient apporter à point nommé des pistes de réflexion intéressantes. Ce document synthétique est précieux pour comprendre les enjeux auxquels se trouve confronté le président de la République, par ailleurs promoteur affirmé d'une politique extérieure aussi ambitieuse que tendue vers l'action.
Le poids de la relation personnelle
Emmanuel Macron a lancé un effort budgétaire louable et tracé des perspectives rassurantes. 1,7 milliard d'euros supplémentaires par an durant les quatre premières années de la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, suivis de 3 milliards d'euros entre 2023 et 2025, de quoi porter le budget de la Défense à 50 milliards d'euros et à 2% du PIB en 2025 (conformément aux exigences formulées sur ce dernier point par Donald Trump envers ses alliés de l'OTAN).
Dans cet accroissement, l'accent sera mis sur l'autonomie stratégique de la France, c'est-à-dire les drones, les satellites et les effectifs attachés à la fonction "connaissance et anticipation". Mais l'ensemble de la LPM apparaît surtout comme un investissement de "régénération du potentiel" plus que comme une "remontée en puissance". Avec deux conditionnalités : d'une part, l'ensemble de ce dispositif budgétaire ne sera bien mené à terme que si Macron est réélu en 2022, d'autre part, ces lignes de crédit ne disent rien de ce que seront les options stratégiques majeures et la "doctrine" suivie.
Sur ce dernier point, les regards se tournent évidemment vers Washington, où le président français se rendra en visite officielle, du 23 au 25 avril prochains. Car c'est de là que proviennent non pas des réponses mais des questions, entre lesquelles Emmanuel Macron devra slalomer. Il l'a fait jusqu'ici avec talent et virtuosité ; en particulier, il a impeccablement saisi à quel point la relation personnelle entre deux chefs d'Etat est une donnée essentielle qui influe autant sur la ligne suivie que sur les marges d'action. A ce titre, malgré les nombreux coups de menton, les foucades et les formules à l'emporte-pièce de Donald Trump, le "coefficient individuel" de Macron l'a non seulement épargné, mais il lui a laissé une liberté de parole des plus utiles.
Alors que l'administration Trump a annoncé qu'elle fera savoir, le 12 mai, si elle annule ou pas l'accord sur le nucléaire iranien (conclu par Barack Obama en 2015), le président français (à l'unisson avec la Première ministre britannique et la Chancelière allemande) va déployer à Washington tout son savoir-faire pour obtenir la reconduction de cet essai de rationalisation diplomatique avec l'Iran, que les Européens jugent crucial à bon escient.
Le pari de l'entente
Pour y parvenir, mais la barre est très haut, Emmanuel Macron, le président de "l'action", va devoir remiser plusieurs de ses grandes idées pour se lover dans les creux de la réalité américaine, qui se révèle d'une rare complexité. Notamment, il n'hésitera pas à mettre en avant les points d'entente entre les Etats-Unis et la France et à donner des gages à Trump, ce qui est supposé inciter ce dernier à se montrer plus compréhensif à l'égard de l'accord sur le nucléaire iranien. C'est en tout cas le raisonnement suivi. Dans l'étude de l'Ifri, le chapitre intitulé "Trump et Macron : le pari de l'entente" énumère les sujets de convergence : le Mali et la lutte antiterroriste, le soutien au G5 Sahel, la Corée du Nord, l'Irak et, bien sûr, la Syrie, où les deux présidents ont placé leurs opinions publiques respectives dans l'expectative. Si les Américains y vont, on ira ; sinon... Pour tout dire, ne pas s'entendre serait encore plus dommageable dans le contexte actuel des relations internationales.
C'est sans doute la seule option diplomatique possible pour peser un tant soit peu face au fantasque Donald Trump. Sera-ce suffisant pour le faire douter ? C'est très improbable. La chercheuse Laurence Nardon, de l'Ifri, rappelle que les décisions controversées du président américain "ont été adoptées pour des raisons de politique intérieure afin de prouver à son électorat la force de ses convictions idéologiques (anti-environnementales, protectionnistes, anti-Iran et pro-Israël). Il serait invraisemblable qu'il change d'avis alors que des élections de mi-mandat ont lieu en novembre 2018 aux Etats-Unis". Et de conclure : "Il faudrait donc attendre fin 2018 ou début 2019 pour espérer une inflexion côté américain."Sans parler du durcissement de la politique étrangère américaine, incarné par la nomination toute fraîche de deux "faucons" notoires, Mike Pompeo (secrétaire d'Etat) et de John Bolton (conseiller à la sécurité nationale). Emmanuel Macron fait un pari qui, là encore, s'inscrit dans la durée...
Macron, an I. Quelle politique étrangère ?, Sous la direction de Thomas Gomart et Marc Hecker, Ifri, avril 2018.
Voir l'édito sur le site de L'Express
La France vers une reprise du leadership européen sur l’Allemagne ?
Xerfi Canal a reçu Thomas Gomart, directeur de l’Ifri, pour parler des conséquences de la coalition allemande sur le couple franco-allemand.
Faut-il tout miser sur le couple franco-allemand ?
Le premier sommet européen depuis la réélection d’Angela Merkel est l’occasion de redynamiser le moteur franco-allemand. Le volontarisme du couple Merkel-Macron sera-t-il suffisant pour relancer le projet européen et faire face à la montée de l’euroscepticisme ?
La brigade franco-allemande, vitrine d'une coopération militaire délicate
Au chapitre de l'amitié franco-allemande, le volet de la coopération militaire n'est pas le plus simple à mettre en œuvre. Quelles réalités derrière les déclarations d'intention et la "vitrine" de la brigade franco-allemande ? Extrait du magazine "Avenue de l'Europe".
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