Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
Sujets liés

Crise migratoire : nouveau pivot de la diplomatie turque
La visite d’Angela Merkel à Ankara à quinze jours des élections a suscité une vive réprobation dans l’opposition turque. Pour le président Erdogan en revanche, ces négociations arrivent évidemment à point nommé et permettent à la Turquie de sortir de son isolement diplomatique. La crise migratoire est-elle a dernière carte diplomatique d’Ankara ? Après le renversement des Frères musulmans égyptiens par le général Al-Sissi en 2013, la Turquie a-t-elle perdu une occasion rêvée de devenir le leader de l’islam politique dans la région ?
Invité(s) :
Dorothée Schmid, docteur en science politique et directrice de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI), responsable du programme «Turquie contemporaine»
Pierre Puchot, reporter Maghreb et Moyen-Orient à Mediapart
Barcin Yinanc, journaliste à Hurriyet Daily News, spécialiste des questions internationales
Les minorités d'Antioche sur l'Oronte : Typologie d'un nouveau rapport de force
La crise civile syrienne et la montée en puissance de groupes islamiques djihadistes attirent l’attention de la communauté internationale sur la fragilité des frontières au Moyen-Orient.

La Turquie à l'heure des choix
Où va la Turquie ? C'est sur cette problématique que les invités Jean Bizet, Sylvain Kahn, Dorothée Schmid et Nedim Gürsel débattent en direct.
Avec :
Dorothée SCHMID, Responsable Turquie/Moyen Orient- IFRI
Jean BIZET, Président de la commission des Affaires européennes
Sylvain KAHN, Spécialiste de l'Union européenne
Nedim GÜRSEL, Écrivain turc
Présenté par Sonia MABROUK.

« Les attentats d’Ankara vont sans doute désenclaver la question kurde »
Deux jours après le double attentat qui a tué quatre-vingt-dix-sept personnes, samedi 10 octobre à Ankara, les autorités turques ont désigné l’organisation Etat islamique comme « suspect numéro un » de cette attaque et ont démenti toute défaillance des services de sécurité. Elles ont également confirmé la tenue des élections législatives le 1er novembre.
Dorothée Schmid, chercheuse et directrice du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (IFRI), revient sur les conséquences de cet attentat pour la Turquie.

Le plan secret de Poutine en Syrie
"Malgré les tonnes d'armement livré par les Russes, la Syrie de Hafez el-Assad a continué à mener sa propre partition dans la région", selon Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie-NEI de l'Ifri. "De la même manière, depuis le début de la guerre civile syrienne, les Russes étaient frustrés quant à leur influence limitée sur Bachar el-Assad. Ils cherchaient à avoir une emprise plus forte sur lui."

Attentat en Turquie : trois suspects nommés par le gouvernement
Quatre-vingt-six morts et plus de deux-cents blessés, le bilan des deux explosions survenues à Ankara est lourd. Cet attentat n'a toujours pas été revendiqué, mais le gouvernement turc évoque l'État islamique, le gouvernement d'extrême gauche turc, et le PKK comme principaux suspects. Dorothée Schmid, responsable du programme "Turquie contemporaine" à l'IFRI, "le président de la République se garde bien de désigner son propre camp comme pouvant éventuellement être responsable des attaques".

Attentats en Turquie : un but politique intérieur derrière cette attaque
Quatre-vingt-six morts et plus de deux-cents blessés, le bilan des deux explosions survenues à Ankara est lourd. À trois semaines d'élections législatives cruciales dans le pays, cet attentat semble clairement avoir un but politique intérieur. Pour Dorothée Schmid, responsable du programme "Turquie contemporaine" à l'IFRI, "on est en train de revenir aux moments les plus opaques de la politique turque".

« La Russie veut démontrer qu’elle est nécessaire »
La Croix : Pourquoi la Russie s’engage-t-elle en Syrie ?
Après des années de suivisme et d’impuissance, l’objectif fondamental de la Russie est de revenir comme une puissance respectée et reconnue dans le monde, un interlocuteur nécessaire pour la résolution des crises importantes. Ce « retour au respect » passe par une reprise de contrôle sur « l’étranger proche » et un dialogue singulier, de puissance à puissance, avec les États-Unis. La Russie veut sortir de la relative marginalisation internationale où l’a plongée la crise en Ukraine et elle a pour l’heure intérêt à y calmer le jeu.

Visite du Président Poutine à Paris
La France, les Etats-Unis, la Russie face au dossier syrien. Les choses bougent-elles ? Dominique Moïsi, géopoliticien, professeur au King's College de Londres, conseiller spécial à l'Ifri est l'invité du Club de la presse. Il est interrogé par Michèle Cotta, Robert Namias et Gérard Carreyrou.
Syrie : Poutine peut-il nous imposer sa solution ?
Pour son premier discours depuis dix ans à l’Assemblée générale des Nations Unies, Vladimir Poutine a proposé la mise sur pied d'une coalition politique et militaire internationale « élargie », en vue de combattre Daech en Syrie. Il n'a pas « exclu » la possibilité de frappes russes mais écarté l'envoi de troupes combattantes au sol. S’imposant à l'ONU comme un acteur incontournable, le chef du Kremlin espère se positionner en leader pour trouver une sortie de la crise. À l'issue d'un entretien avec Barak Obama, il a déclaré : « Ce n'est ni à Barack Obama ni à François Hollande de décider qui doit diriger la Syrie ». Le président russe peut-il dicter ses résolutions à ses homologues américain et français?
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