Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
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Le renouveau de l’opposition en Turquie : les « kémalistes » dans la perspective de l’après-AKP
Turquie: "L’Etat est de plus en plus sous le contrôle de l’AKP"
La Turquie votait ce dimanche pour les législatives. Les résultats sont attendus dans la soirée. Un scrutin à un tour, qui favorise les grands partis dans un pays dont la vie politique est dominée depuis plus d'une décennie par les islamo-conservateurs du Parti de la justice et du développement (AKP) du président Recep Tayyip Erdogan. Entretien avec Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Le HDP "a fait campagne sur des thématiques de gauche"
La journée de dimanche 7 juin restera gravée dans l'histoire pour le peuple turc. Lors des élections législatives, le parti AKP du président Erdogan a perdu la majorité absolue au Parlement. Les résultats sont en revanche en faveur du parti kurde HDP qui obtient 13% des voies. La spécialiste du pays à l'IFRI, Dorothée Schmid, explique que "les Kurdes ont mené la lutte à la fois sur le plan militaire et un peu sur le plan politique. Pendants des années, ils ont eu des partis interdits que l'on accusait d'être liés à la guérilla militaire.(...) là c'est leur légitimation politique", ajoute-t-elle.
"Russia New Energy Alliances: Mythology versus Reality"
"Past year has been marked not only with the Ukrainian crisis and unprecedented tensions in political relations between Russia and the West, but also with somewhat radical change of Moscow’s approach to international energy affairs. Widely promoted new energy partnerships with countries like China and Turkey were supposed to demonstrate that Russia has a choice of alternatives for mass-scale international energy cooperation, as compared to previous domination of European dimension, and if West wishes to cut ties with the Kremlin, Russia has somewhere else to go.
Does Russia really have an option of developing new international energy partnerships comparable in scale and significance to those with Europe as the consumer of energy, and with Western IOCs as key agents helping to secure further exploration and development of Russian oil & gas resources?"
"L'idée d'une alternance politique entre dans les mœurs"
Dorothée Schmid explique sur Europe 1 ce que représente Erdogan pour la Turquie et revient sur son revers aux dernières élections.
Elections turques : le début de la fin pour Erdogan ?
Dimanche, aux élections législatives turques, le parti du président turc Recep Tayyip Erdogan a perdu sa majorité absolue détenue depuis treize ans au Parlement, et perd ainsi ses espoirs de renforcer son règne en Turquie. Cet affaiblissement du Parti de la justice et du développement signe-t-il la fin d'Erdogan ? Pour en débattre, Guillaume Perrier, journaliste et spécialiste de la Turquie, Dorothée Schmid, responsable du programme « Turquie contemporaine » à l'Institut français des relations internationales, et Defné Gürsoy, journaliste, écrivaine et correspondante du quotidien turc Bir Gün.
Les femmes entrent en force au Parlement turc
Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond au Monde.fr sur la place des femmes dans les élections législatives turques qui se sont tenues le 7 juin 2015.
Le dernier Parlement turc comptait 79 femmes, et le gouvernement d’Ahmet Davutoglu, au pouvoir depuis août 2014, qu’une seule femme sur vingt-six membres : Aysenur Islam, ministre de la famille et de la politique sociale. Mais l’entrée en force du Parti démocratique des peuples (HDP), un parti prokurde de gauche, à la Grande Assemblée nationale, a changé la donne. Avec 13 % des suffrages, le HDP, qui se dit ouvertement « féministe », enverra sur les bancs du nouveau Parlement 31 femmes sur ses 80 élus. Les islamo-conservateurs du Parti de la justice et du développement (AKP), du président Recep Tayyip Erdogan, ont, pour leur part, fait élire 41 députées, contre 46 en 2011. L’AKP est le seul parti à envoyer moins de femmes que lors de la précédente législature.
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The Nexus Between the Conflicts in the Mideast and Ukraine
"Two simultaneous conflicts in Europe and the Middle East have brought the international order into flux. Russia’s annexation of Crimea and destabilization of eastern Ukraine have deeply undermined European security. Meanwhile, the self-declared Islamic State’s proclamation of a caliphate in western Iraq and eastern Syria has unsettled the Middle East. While it may be tempting for foreign policymakers to consider "Syraq" and "Rukraine" as unrelated crises, the tensions in Eastern Europe have strong implications for the situation in the Middle East, and vice versa. Indeed one of the greatest challenges to global governance is the combination of an assertive and declining Russia, and a disintegrating Middle East."
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The Council of Councils is a CFR initiative connecting leading foreign policy institutes from around the world in a common conversation on issues of global governance and multilateral cooperation. The Council of Councils draws on the best thinking from around the world to find common ground on shared threats, build support for innovative ideas, and introduce remedies into the public debate and policymaking processes of member countries. The membership of the Council of Councils includes leading institutions from twenty-five countries, roughly tracking the composition of the Group of Twenty (G20). The network facilitates candid, not-for-attribution dialogue and consensus building among influential opinion leaders from established and emerging nations. A list of member organizations is available on the Council of Councils roster page. |
Briefing informel avec les commandants de front peshmergas kurdes irakiens
A la suite d’une visite de Bernard Henri-Lévy au Kurdistan irakien, la revue La Règle du Jeu a fait venir à Paris des commandants de front peshmergas kurdes irakiens.
Génocide arménien : pourquoi les Turcs ne le reconnaissent pas
A la veille des commémorations officielles du centenaire du génocide arménien, le responsable du programme Turquie à l'IFRI Dorothée Schmid a expliqué pourquoi la population turque ne reconnaît pas les massacres.
Turquie: l'ambiguïté peut-elle tenir lieu de politique étrangère ?
Difficile de comprendre aujourd’hui ce qui guide la diplomatie turque. Pays essentiel entre l’Europe et le Moyen-Orient, puissance régionale incontournable, la Turquie de Recep Tayyip Erdogan peine à afficher une ligne claire, que ce soit par rapport à la Syrie, à l’Iran, à l’Europe. Cette ambiguïté est-elle voulue ou subie ?
Il y aura le prince Charles. Il y aura les premiers ministres australien et néo-zélandais. La Turquie commémore demain le 100e anniversaire de la campagne de Gallipoli, plus connue chez nous sous le nom de bataille des Dardanelles. Bataille qui vit s’affronter les troupes franco-britanniques et celles de l’empire ottoman : une victoire pour ce dernier mais aussi le début de la fin.
Les autres années, la célébration avait lieu chaque 25 avril. Pour ce centenaire, la date a été avancée au 24, soit exactement le même jour qu’une autre commémoration : celle du génocide arménien. De nombreux chefs d’Etat, parmi lesquels François Hollande et Vladimir Poutine, sont attendus à Erevan. Evidemment, faire coïncider ces deux anniversaires ne doit rien au hasard. L’initiative en revient au président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Invité(s) :
Dorothée Schmid, docteur en science politique et directrice de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI), responsable du programme «Turquie contemporaine»
Jean Marcou, professeur à Sciences Po Grenoble, chercheur associé à l’Institut français d’études anatoliennes à Istanbul
Emre Demir, rédacteur en chef et fondateur de l'hebdomadaire Zaman France
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