Les pays pétroliers face aux changements climatiques

avec J.M. Chevalier, Regards sur la Terre 2007, Rapport annuel sur le développement durable publié par l'Agence française de développement, l'Institut du développement durable et des relations internationales, Presses de Sciences Po, octobre 2006
Premier opus d'un rendez-vous annuel, REGARDS SUR LA TERRE 2007 offre une lecture à la fois critique, scientifique et documentée des principaux évènements de l’année du développement durable et des questions qui alimentent les réflexions et les discussions internationales. Centré sur les enjeux planétaires, il se démarque par son approche mondiale, son parti pris d’analyse et sa démarche pédagogique. Regards sur la Terre proposera chaque année
> Une analyse des événements de l’année écoulée, sous le prisme du développement durable et de ses implications pour le monde en développement, complétée par l’agenda des grands rendez-vous de l’année à venir.
> Un dossier thématique. Le premier « Énergie et changements climatiques » croise les analyses de scientifiques et d’experts de notoriété internationale, à partir des défis à relever par les pays industrialisés, les pays émergents et les pays les plus démunis. S’attaquant aux questions d’énergie et de réchauffement climatique, il s’interroge sur les voies d’actions possibles et sur les modes futurs de coordination internationale.
> Des repères. Informations synthétiques, cartes, tableaux, chronologies offrent un ensemble de données illustratives du développement durable.
Fruit de l’initiative de deux organismes français impliqués dans l’action internationale et les enjeux Nord-Sud, Regards sur la Terre est placé sous la direction scientifique de Pierre Jacquet, directeur de la stratégie, économiste en chef de l’Agence française de développement (AFD) http://www.afd.fr et de Laurence Tubiana, directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) http://www.iddri.org/ et de la chaire Développement durable de Sciences Po http://www.developpement.durable.sciences-po.fr/.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesIA, centres de données et demande d'énergie : quelles tendances ?
Le secteur des technologies de l’information et de la communication représente aujourd’hui 9 % de la consommation mondiale d’électricité, les centres de données (data centers) 1 à 1,3 % et l’intelligence artificielle (IA) moins de 0,2 %. La demande croissante d’énergie du cloud d’abord, et maintenant de l’IA (10 % de la demande d’électricité des data centers aujourd’hui), a exacerbé cette tendance. À l'avenir, les centres de données à grande échelle gagneront du terrain parmi tous les types de centres de données et l'IA représentera probablement environ 20 % de la demande d'électricité des centres de données d'ici à 2030.
Accélération de la transition énergétique de l’Inde : le défi de la flexibilité des réseaux au cœur des enjeux
L’Inde augmente rapidement sa capacité en énergies renouvelables (EnR), ajoutant 15 à 20 GW par an, mais l’objectif ambitieux de 500 GW de capacité non fossile d’ici 2030 est menacé si le rythme de déploiement des EnR ne s’accélère pas.
Pétrole : incertitudes et perspectives divergentes à moyen et long termes
La crise du marché pétrolier en 2014 a débouché sur une reprise en main du marché par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Celle-ci s’est mise d’accord sur une diminution des quotas de production de tous ses membres, notamment les pays du Moyen-Orient et l’organisation s’est alliée à d’autres producteurs, principalement la Russie, au sein de l’alliance dite « OPEP+ ». Son pouvoir de marché s’est confirmé à l’occasion de la pandémie, après un éclatement temporaire de l’alliance élargie.
France-Allemagne : un sursaut dans l’énergie est indispensable
La France et l’Allemagne doivent surmonter leurs désaccords et travailler ensemble pour limiter les coûts de la transition et renforcer la sécurité énergétique. La complémentarité, plutôt que l’uniformisation des trajectoires, doit être recherchée. Un nouveau départ peut avoir lieu en 2025 à la suite des élections allemandes et implique plus de flexibilité et d’efficacité dans la mise en œuvre des objectifs européens, ainsi que l’ancrage systématique du principe de neutralité technologique.