Les défis de la sortie du charbon en Europe
La production d’électricité au charbon représente 19 % de la production européenne, 18 % des émissions de CO2 du secteur énergétique. Avec environ 200 centrales thermiques au charbon opérationnelles dans l’Union européenne (UE) et 128 mines en activités, le secteur représente environ 237 000 emplois dont 185 000 dans les mines.
Fin 2025, environ 30 GW de capacités charbon devraient avoir été fermées, et en 2030, environ 70 GW, soit respectivement environ 20 % et 50 % des capacités installées en 2019. Cette sortie du charbon, qui s’amorce ces prochaines années, est un impératif climatique, mais un défi majeur revêtant plusieurs dimensions : sociale, économique, financière et systémique. Sa réussite et mise en œuvre à l’échelle européenne est loin d’être acquise et nécessitera beaucoup d’engagement et de concertation de la part de tous les acteurs concernés, en particulier l’UE, les États membres, les régions et les entreprises concernées.
> Lire l'intégralité de l'article « Les défis de la sortie du charbon en Europe » sur le site des Annales des Mines
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesNouvelles géopolitiques de l'énergie - Politique étrangère, vol. 89, n° 4, hiver 2024
Après le drame de Valence et alors que s’ouvre la COP29, le dérèglement climatique oblige à examiner de très près le rythme et les impasses de la transition énergétique.
Les marchés du carbone peuvent-ils faire une percée à la COP29 ?
Les marchés volontaires du carbone (MVC) ont un potentiel élevé, notamment pour réduire le déficit de financement de la lutte contre le changement climatique, en particulier en Afrique.
Le secteur électrique indien à la croisée des chemins : relever les défis des distributeurs d'électricité
Le secteur électrique indien a besoin d’une réforme urgente.
L’approvisionnement énergétique de Taïwan : talon d’Achille de la sécurité nationale
Faire de Taïwan une « île morte » à travers « un blocus » et une « rupture de l’approvisionnement énergétique » qui mènerait à un « effondrement économique ». C’est ainsi que le colonel de l’Armée populaire de libération et professeur à l’université de défense nationale de Pékin, Zhang Chi, décrivait en mai 2024 l’objectif des exercices militaires chinois organisés au lendemain de l’investiture du nouveau président taïwanais Lai Ching-te. Comme lors des exercices ayant suivi la visite de Nancy Pelosi à Taipei en août 2022, la Chine avait défini des zones d’exercice faisant face aux principaux ports taïwanais, simulant de fait un embargo militaire de Taïwan. Ces manœuvres illustrent la pression grandissante de Pékin envers l’archipel qu’elle entend conquérir et poussent Taïwan à interroger sa capacité de résilience.