Pourquoi la situation est explosive en Méditerranée orientale
Il y a de l'eau dans le gaz en Méditerranée orientale. Depuis le 10 août, le navire d’exploration pétrolière turc "Oruç Reis", escorté de plusieurs bâtiments militaires, navigue au sud de l’île grecque de Kastellorizo, dans une zone économique exclusive (ZEE) revendiquée par la Grèce.
Depuis 1982, en vertu d’une convention des Nations unies sur le droit de la mer, les États peuvent exercer des droits souverains sur les ressources de leur ZEE. Mais la Turquie n’a jamais ratifié cette convention. Et elle entend bien continuer à prospecter les eaux de cette zone à la recherche de gaz.
En tant que grande puissance, "la Turquie veut aussi avoir la souveraineté sur ses ressources, notamment gazières, explique Marc-Antoine Eyl-Mazzega, le directeur du centre énergie et climat de l’Institut français des relations internationales. Or les Turcs se sentent marginalisés du jeu gazier en Méditerranée".
"Ce qui se passe en mer Méditerranée est l’expression même de la volonté de la Turquie de marquer sa souveraineté et sa présence. C’est une façon de revenir dans le jeu en disant : “Vous ne pouvez plus avancer sans moi, sinon je vais faire échec à tous vos projets”, analyse Marc-Antoine Eyl-Mazzega.
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