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Ouïghours : Amnesty dénonce des « crimes contre l’humanité »

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cité par Valentin Cebron dans

  La Croix
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Dans un document, publié le 10 juin, où 55 personnes ayant été détenues dans des camps livrent leur témoignage, l’ONG accuse l’État chinois d’emprisonnement « en violation des règles du droit international », de « torture » et de « persécution » à l’encontre des populations musulmanes de la région.

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Dans un document, publié le 10 juin, où 55 personnes ayant été détenues dans des camps livrent leur témoignage, l’ONG accuse l’État chinois d’emprisonnement « en violation des règles du droit international », de « torture » et de « persécution » à l’encontre des populations musulmanes de la région. « Comme si nous étions [des] ennemis de guerre » : l’intitulé du nouveau rapport d’Amnesty sur le sort des populations musulmanebs au Xinjiang, en Chine, en dit long sur la manière dont elles sont considérées par le gouvernement communiste. Surtout, il s’ajoute à une pile de documents, travaux de chercheurs et enquêtes qui, depuis des années, mettent au jour la répression orchestrée par l’État chinois dans la région autonome à
l’extrême-ouest du pays.

Internements massifs, torture et persécution systématique : dans ces 160 pages, fortes de 55 témoignages d’anciens détenus de camps, l’ONG dénonce des « crimes contre l’humanité » perpétrés par le Parti communiste chinois (PCC).

« Contrôle absolu du Xinjiang »

Quand ils ne sont pas internés, les Ouïghours et autres minorités sont sous surveillance constante. Notamment via des « séjours à domicile » de fonctionnaires. Le gigantesque réseau de caméras dans la région scrute leurs moindres faits et gestes.

« La sécurisation du Xinjiang est toujours aussi stricte et draconienne », précise Marc Julienne, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Utiliser des applications interdites, posséder un tapis de prière ou avoir séjourné à l’étranger sont des raisons parmi d’autres pour être jeté en prison.

Pour le spécialiste de la Chine, « la volonté du PCC de réduire la population ouïghoure est en train de se réaliser. On sait qu’il y a eu une chute drastique de la natalité, presque divisée par deux entre 2017 et 2019. »

 

> Retrouver l'article dans son intégralité sur le site de La Croix.

 

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Marc JULIENNE

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Directeur du Centre Asie de l'Ifri
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